- DATE D'INSCRIPTION : 15/03/2020 PSEUDO/PRENOM : Amsaja MULTICOMPTES : Gen Deng, Eirik Thorvald, Leary Wrath, Skylar Rees, Cyd Raye MESSAGES : 101 CELEBRITE : Ju Ji-hoon COPYRIGHT : avengedinchains METIER/APTITUDES : Ingénieur TRIBU/CAMP : Enfant de Svarog CERCLE - ORDRE : Cercle III, Ordre 8 POINTS GAGNES : 68
Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Ven 3 Avr 2020 - 16:35
Elever deux enfants seul, c’était un véritable casse-tête. Son fils commençait à devenir grand. A l’aube de ses neuf ans, il commençait sérieusement à être difficile à cadrer. Le soutien d’un autre adulte l’aiderait bien. Sa fille n’était pas en reste. Misha se demandait à quel moment ses enfants avaient autant grandi et qu’il n’avait rien vu venir. Il commençait à se sentir dépassé. Le mal de tête de ce matin témoignait de la teneur de sa colère. Il savait que c’était inutile d’exprimer son agacement ou de s’énerver. Grandir sans mère était suffisamment difficile pour ses enfants sans que Misha se mette à montrer sa colère. Le petit déjeuner sur le ponton se passa relativement bien et tout le monde semblait détendu ou plutôt, sa mère était là pour assurer l’ordre. Avoir élevé trois enfants et avoir partagé un petit espace avec eux, plus son mari, avait forgé une sacrée ingéniosité à sa mère qui ne manquait pas d’idée pour détendre tout le monde. Misha pria Svarog de lui donner autant de force et de courage. L’ingénieur hésitait à aller voir quelqu’un capable de lui donner des conseils avisés.
Il avait en tête Maxim, un homme un plus âgé que lui et enseignant. Peut-être aurait-il des astuces à lui enseigner. Après tout, il devait avoir l’habitude de tenir une classe ? Le brun ne se souvenait absolument plus à quelle tranche d’âge enseignait l’autre homme, mais c’était l’occasion de demander. Son regard s’attarda sur ses enfants qui partirent aux cours, presque angéliquement. Misha aurait préféré qu’Ada soit à ses côtés, prête à l’aider. Elle donnait tellement bien les conseils, elle savait lire en les gens. L’ingénieur savait décrypter les gens, mais plus les années passaient, plus il était incapable de lire en ses enfants et surtout son fils. Il salua sa mère et pour une fois celle-ci ne lui posa aucune question. Le brun n’était franchement pas d’humeur. Misha se massa la nuque, il faisait de plus en plus de cauchemar ses derniers temps et impossible de s’en défaire. C’était comme un lourd nuage qui planait sur lui. Un peu de travail lui changerait les idées et ensuite il cherchait Maxim sur le Berceau. L’homme qui était de dix ans son aîné aurait probablement de bons conseils à lui fournir. Misha l’aimait bien, ils se ressemblaient beaucoup, ayant les mêmes ambitions. Il aimait bien les gens d’ambition.
Il avait suffisamment avancé son travail pour chercher Maxim. Il ne le trouva pas dans les salles de classe, mais dans les couloirs étroits du Berceau à parler à quelqu’un. Misha attendit un peu plus loin, appuyé contre un mur, n’écoutant pas la conversation. Quand il vit l’autre personne partir, il se redressa. « Maxim ? Comment vas-tu ? » Il s’approcha de l’autre père de famille, le pas léger, l’air désinvolte alors que son cerveau tournait à plein régime. Misha n’était jamais désinvolte en réalité. Son visage restait constamment sérieux, dénué de toutes émotions qui pourraient dévoiler son intérieur chaotique et les pensées sombres qui le hantaient. « J’aimerais te parler quelques minutes si tu as le temps. C’est à propos de mes enfants. » Cela lui coûtait de demander de l’aide à quelqu’un d’extérieur de sa famille. Il se sentait tout simplement nul. Mais il savait qu’il ne l’était pas, du moins l’espérait-il. Il était juste… Déconnecté de ses enfants qui grandissaient comme des jeunes pousses ? Ceux qui croyaient que les enfants étaient faciles n’en avaient jamais eu. Ils pompaient de l’énergie, c’était tout simplement incroyable.
Misha avait l’impression de leur donner sa propre énergie vitale. Il devait juste trouver plus de patience. La communauté était faite pour cela, s’appuyer sur les autres, demander de l’aide. « On va dire, qu’ils ont beaucoup d’énergie et…ne m’écoute pas ? Surtout le grand, il a eu neuf ans. » L’enfer sur Terre, même Svarog se poserait des questions, il en était sûr. Il fallait juste trouver une stratégie et régler ce problème, tout irait bien mieux ensuite.
Il avait en tête Maxim, un homme un plus âgé que lui et enseignant. Peut-être aurait-il des astuces à lui enseigner. Après tout, il devait avoir l’habitude de tenir une classe ? Le brun ne se souvenait absolument plus à quelle tranche d’âge enseignait l’autre homme, mais c’était l’occasion de demander. Son regard s’attarda sur ses enfants qui partirent aux cours, presque angéliquement. Misha aurait préféré qu’Ada soit à ses côtés, prête à l’aider. Elle donnait tellement bien les conseils, elle savait lire en les gens. L’ingénieur savait décrypter les gens, mais plus les années passaient, plus il était incapable de lire en ses enfants et surtout son fils. Il salua sa mère et pour une fois celle-ci ne lui posa aucune question. Le brun n’était franchement pas d’humeur. Misha se massa la nuque, il faisait de plus en plus de cauchemar ses derniers temps et impossible de s’en défaire. C’était comme un lourd nuage qui planait sur lui. Un peu de travail lui changerait les idées et ensuite il cherchait Maxim sur le Berceau. L’homme qui était de dix ans son aîné aurait probablement de bons conseils à lui fournir. Misha l’aimait bien, ils se ressemblaient beaucoup, ayant les mêmes ambitions. Il aimait bien les gens d’ambition.
Il avait suffisamment avancé son travail pour chercher Maxim. Il ne le trouva pas dans les salles de classe, mais dans les couloirs étroits du Berceau à parler à quelqu’un. Misha attendit un peu plus loin, appuyé contre un mur, n’écoutant pas la conversation. Quand il vit l’autre personne partir, il se redressa. « Maxim ? Comment vas-tu ? » Il s’approcha de l’autre père de famille, le pas léger, l’air désinvolte alors que son cerveau tournait à plein régime. Misha n’était jamais désinvolte en réalité. Son visage restait constamment sérieux, dénué de toutes émotions qui pourraient dévoiler son intérieur chaotique et les pensées sombres qui le hantaient. « J’aimerais te parler quelques minutes si tu as le temps. C’est à propos de mes enfants. » Cela lui coûtait de demander de l’aide à quelqu’un d’extérieur de sa famille. Il se sentait tout simplement nul. Mais il savait qu’il ne l’était pas, du moins l’espérait-il. Il était juste… Déconnecté de ses enfants qui grandissaient comme des jeunes pousses ? Ceux qui croyaient que les enfants étaient faciles n’en avaient jamais eu. Ils pompaient de l’énergie, c’était tout simplement incroyable.
Misha avait l’impression de leur donner sa propre énergie vitale. Il devait juste trouver plus de patience. La communauté était faite pour cela, s’appuyer sur les autres, demander de l’aide. « On va dire, qu’ils ont beaucoup d’énergie et…ne m’écoute pas ? Surtout le grand, il a eu neuf ans. » L’enfer sur Terre, même Svarog se poserait des questions, il en était sûr. Il fallait juste trouver une stratégie et régler ce problème, tout irait bien mieux ensuite.
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Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Dim 24 Mai 2020 - 11:20
Svarog lui-même
ne voudrait pas de ce fardeau

Teach the ignorant as much as you can; society is culpable in not providing a free education for all and it must answer for the night which it produces. If the soul is left in darkness sins will be committed. The guilty one is not he who commits the sin, but he who causes the darkness.
Tu passes une main peu assurée dans tes cheveux, essayant d'évacuer la tension sans grande conviction. « Victor Hugo, Les Misérables
Tandis que l'autre homme s'éloigne, ton attention se porte sur quelqu'un d'autre. Le nouveau venu se redresse tranquillement, et tu viens caler un habile sourire contre tes lèvres. Pas la peine de montrer ta mauvaise humeur à d'autres personnes, surtout quand elles sont aussi importantes que toi. A vrai dire, tu connais suffisamment Misha pour que sa compagnie puisse t'être agréable et aucunement contraignante. «
Tu pousses quelques affaires sur le bureau et tu restes face à lui, attendant patiemment d'écouter ce qu'il a à te demander. «
«
icon@soldiers eyes.
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Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Dim 21 Juin 2020 - 21:47
Misha ne se sentait pas tout à fait à l’aise face à Maxim. Il ne saurait expliquer pourquoi, peut-être la différence de métier, la différence d’âge. Il suivit l’enseignant dans une salle de classe et resta quelques secondes interdit. La dernière fois qu’il avait été dans une classe remontait à très longtemps. Cela lui rappelait des souvenirs quand il était jeune, perdu et impatient. Il revit Zenia rire quand il disait des bêtises, comment elle l’entraînait, comment elle lui faisait tourner la tête. Il déglutit lentement, c’était un autre temps, bien de l’eau avait coulé sous les ponts. Limite, il se demandait si ce temps avait existé. Misha resta debout dans la salle de classe, sentant presque la présence des élèves quelques instants auparavant. Il venait ici demander de l’aide pour ses enfants en espérant obtenir une solution. Il n’appréciait pas la confrontation à ses enfants, surtout quand il avait l’impression de voir son reflet en eux, c’était insupportable. Misha faisait preuve de patience, ne haussait jamais le ton et tentait de ne pas trop s’énerver. En général, quand il s’énervait, il parlait de plus en plus doucement et lentement comme si cela permettait de contrôler la rage qui léchait ses entrailles.
L’ingénieur avait peur des jugements, il prenait sérieusement sur lui pour ne pas céder à la peur et se taire. Il avait besoin d’aide, de l’aide de quelqu’un d’extérieur à la famille. Il ne voulait pas des conseils de sa mère, il ne supporterait pas son jugement, même si elle ferait tout pour le cacher bien entendu. On ne montrait pas le jugement, sous peine que Svarog les punisse. Misha savait que s’il parlait, c’était pour le bien de ses enfants et trouver une solution. Neuf ans, bientôt dix, le temps filait à vive allure. « On ne voit pas le temps passer jusqu’à qu’ils se mettent à vous filer autre les doigts ses petits. » Dit-il avec un visage imperturbable. Heureusement qu’on ne pouvait pas fuir trop loin sur le Berceau. Les petits étaient toujours rattrapés par lui ou un tiers. Et heureusement, s’ils couraient sur le ponton, ce n’était jamais trop près de l’eau. Si Misha se souvenait bien, Maxim avait aussi des enfants. « Les tiens aussi ont grandi non ? » S’il se souvenait bien, il y avait Ilya qui était déjà grand. Bon Dieu, le temps filait tellement vite. Misha se demandait ce que cela faisait quand on était face à un adulte qui pouvait vous regarder face à face.
Il se souvenait de cet âge, de cette liberté, de cette folie. Il était retourné dans la lumière de Svarog, avait compris les fautes et n’avait pas recommencé. Il espérait que Svarog saurait guider ses progénitures et qu’elles ne s’écarteraient pas du juste chemin. Misha l’espérait très fort et le priait régulièrement. Maxim lui expliqua tout sur cet âge et le brun reconnut son fils là-dedans. Ce moment d’indépendance, ce début d’arrogance teinté parfois de peur que Misha réponde. L’ingénieur soupira, il savait qu’il mettait beaucoup d’exigence sur les épaules du petit surtout que sans sa femme, il se retrouvait avec une double casquette. Il restait convaincu qu’Ada aurait su l’aider et aurait su canaliser les petits, elle ne les avait même pas vus grandir avant de mourir. « Juste un an de moins. Mais tu dois le savoir, c’est tellement différent. Elle fait tout pour que je sois fier, pour que je la regarde. Elle semble plus habitée par Svarog que son frère. » Et c’était bien le souci. Sa douce princesse faisait tout juste. Oh bien sûr, parfois elle était comme tout le monde et s’énervait, mais elle se repentait.
Misha la voyait, sa foi, elle était déjà grande et digne de leur famille. Elle irait loin, il le pressentait. Elle avait la finesse d’esprit d’Ada. Elle était encore trop petite pour avoir un langage soutenu, mais il y avait des tentatives de manipuler son environnement, d’adoucir les esprits avec des mots. « Je ne les traite pas pareil… » Avoua-t-il piteusement. Son fils, son héritier, ils avaient eu tellement de mal à l’avoir. Il y avait fallu un an de mariage plus ou moins, pour mettre en route son fils. Misha avait tellement d’attente à son propos, d’espoir. Cinq ans que sa femme était morte et il se posait des questions. « Je crois qu’il oublie sa mère… Je ne sais pas quels sont ses souvenirs précis à ce sujet, mais cela semble le perturber. »
Ada était morte quand leur fils n’avait que quatre ans. Au début, Misha se disait que la plus grande douleur était la sienne, mais il voyait bien que chez son fils, cela créait une perturbation. Le petit parlait de moins en moins de sa mère, décrivait moins ce visage féminin maintenant lointain à leur vie. Misha était-il inquiet ? Oui. Inquiet que son fils se perde sur ce chemin, inquiet qu’il soit comme lui, rempli de ténèbres, mais cela, il ne pouvait en parler à personne. S’il le faisait, il se condamnait et condamnait son héritier.
L’ingénieur avait peur des jugements, il prenait sérieusement sur lui pour ne pas céder à la peur et se taire. Il avait besoin d’aide, de l’aide de quelqu’un d’extérieur à la famille. Il ne voulait pas des conseils de sa mère, il ne supporterait pas son jugement, même si elle ferait tout pour le cacher bien entendu. On ne montrait pas le jugement, sous peine que Svarog les punisse. Misha savait que s’il parlait, c’était pour le bien de ses enfants et trouver une solution. Neuf ans, bientôt dix, le temps filait à vive allure. « On ne voit pas le temps passer jusqu’à qu’ils se mettent à vous filer autre les doigts ses petits. » Dit-il avec un visage imperturbable. Heureusement qu’on ne pouvait pas fuir trop loin sur le Berceau. Les petits étaient toujours rattrapés par lui ou un tiers. Et heureusement, s’ils couraient sur le ponton, ce n’était jamais trop près de l’eau. Si Misha se souvenait bien, Maxim avait aussi des enfants. « Les tiens aussi ont grandi non ? » S’il se souvenait bien, il y avait Ilya qui était déjà grand. Bon Dieu, le temps filait tellement vite. Misha se demandait ce que cela faisait quand on était face à un adulte qui pouvait vous regarder face à face.
Il se souvenait de cet âge, de cette liberté, de cette folie. Il était retourné dans la lumière de Svarog, avait compris les fautes et n’avait pas recommencé. Il espérait que Svarog saurait guider ses progénitures et qu’elles ne s’écarteraient pas du juste chemin. Misha l’espérait très fort et le priait régulièrement. Maxim lui expliqua tout sur cet âge et le brun reconnut son fils là-dedans. Ce moment d’indépendance, ce début d’arrogance teinté parfois de peur que Misha réponde. L’ingénieur soupira, il savait qu’il mettait beaucoup d’exigence sur les épaules du petit surtout que sans sa femme, il se retrouvait avec une double casquette. Il restait convaincu qu’Ada aurait su l’aider et aurait su canaliser les petits, elle ne les avait même pas vus grandir avant de mourir. « Juste un an de moins. Mais tu dois le savoir, c’est tellement différent. Elle fait tout pour que je sois fier, pour que je la regarde. Elle semble plus habitée par Svarog que son frère. » Et c’était bien le souci. Sa douce princesse faisait tout juste. Oh bien sûr, parfois elle était comme tout le monde et s’énervait, mais elle se repentait.
Misha la voyait, sa foi, elle était déjà grande et digne de leur famille. Elle irait loin, il le pressentait. Elle avait la finesse d’esprit d’Ada. Elle était encore trop petite pour avoir un langage soutenu, mais il y avait des tentatives de manipuler son environnement, d’adoucir les esprits avec des mots. « Je ne les traite pas pareil… » Avoua-t-il piteusement. Son fils, son héritier, ils avaient eu tellement de mal à l’avoir. Il y avait fallu un an de mariage plus ou moins, pour mettre en route son fils. Misha avait tellement d’attente à son propos, d’espoir. Cinq ans que sa femme était morte et il se posait des questions. « Je crois qu’il oublie sa mère… Je ne sais pas quels sont ses souvenirs précis à ce sujet, mais cela semble le perturber. »
Ada était morte quand leur fils n’avait que quatre ans. Au début, Misha se disait que la plus grande douleur était la sienne, mais il voyait bien que chez son fils, cela créait une perturbation. Le petit parlait de moins en moins de sa mère, décrivait moins ce visage féminin maintenant lointain à leur vie. Misha était-il inquiet ? Oui. Inquiet que son fils se perde sur ce chemin, inquiet qu’il soit comme lui, rempli de ténèbres, mais cela, il ne pouvait en parler à personne. S’il le faisait, il se condamnait et condamnait son héritier.
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Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Sam 21 Nov 2020 - 19:45
Svarog lui-même
ne voudrait pas de ce fardeau

Teach the ignorant as much as you can; society is culpable in not providing a free education for all and it must answer for the night which it produces. If the soul is left in darkness sins will be committed. The guilty one is not he who commits the sin, but he who causes the darkness.
Les enfants sont source de bonheur. Pourtant, tu mentirais si tu disais avoir choisi d'enseigner pour voir les jolies étoiles dans leurs yeux. N'est-ce pas pour servir des intérêts personnels ? Toujours avoir un pied dans les plus hauts grades, toujours maîtriser ceux qui t'entourent parce que depuis le début tu les guides et tu les éclaires de tes savoirs. Tu inculques aux jeunes générations des dogmes, maniant la sévérité et la droiture d'une main de maître. Dans ta classe, tu ne laisses pas une seule place pour l'échec. Pas un enfant n'aurait le droit de s'écarter du chemin. Que s'est-il passé avec les tiens, alors ? Tu ne comptes pas les échecs dans l'éducation de tes propres enfants. Tu n'as jamais laissé exprimer ton impatience, mais tu as surtout fait preuve de beaucoup d'intransigeance avec eux. Employant parfois des moyens forts pour te faire respecter, quand cela a été nécessaire. Alors qui serait-tu, toi, pour conseiller un père sur l'éducation de ses enfants ? Victor Hugo, Les Misérables
Tu essaie de répondre posément à ses angoisses. Ilya aussi, quand il était plus jeune, faisait tout comme les deux autres. Ta fille a été beaucoup plus discrète, là où ton premier fils a toujours marché droit et essayer de te ressembler. Il a probablement réussi malgré tous les efforts de sa mère pour l'en préserver. C'est celui dont tu es le plus fier, celui qui a toujours écouté tes conseils et suivi avec docilité tout ce que tu as voulu lui inculquer. On ne peut pas en dire autant d'Ilya.
icon@soldiers eyes.
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Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Dim 27 Déc 2020 - 21:41
Seize ans et c’était le plus jeune ! Discrètement, Misha regarda Maxim qui avait onze ans de plus que lui. Seraient-ils pareils ? Il tentait de trouver en le professeur et le père plus âgé, des réponses. « Oh, il vient de partir alors. » Il se souvenait de ses propres seize ans, de sa folie dans ce temps-là. Il avait fait peur à sa famille, il avait failli se perdre dans les Ténèbres, mais on l’avait redressé. Il se demanda un instant si le fils de Maxim allait sur le continent, probablement. « Il part sur le continent ? » Lui aussi partirait, pour Svarog et Peroun. Il n’avait aucune crainte de partir, enfin si un peu. Mais il en valait de son devoir d’y aller. Lazuli lui avait appris des techniques de combat et il avait suivi un entraînement par d’autres combattant. Tout irait bien. Il était ingénieur, mais faisait parti des oracles et il était de son devoir d’aller voir les Aveugles, de voir ceux qu’on pouvait sortir des Ténèbres. Il parlait, mais prudemment, conscient que Maxim était aussi dangereux que lui. Il ne savait pas pourquoi il pensait ainsi.
Une sorte d’instinct stupide et enfoui il avait bien longtemps. Il savait que son fils et sa fille ne faisaient rien de mal, pas encore. Il devait trouver une solution pour voir si les Ténèbres se manifestaient et les étouffer avant que son fils commette, comme lui avant lui, une erreur. Mais cela, il ne pouvait pas en parler. Alors, il préférait parler de l’oublie d’Ada. Le fait qu’elle était morte depuis cinq ans, que son souvenir s’effaçait, jour après jour. Lui aussi était en train d’oublier. Son odeur, son rire, son regard clair perçant. Parfois, il rêvait d’elle et se réveillait en sursaut, espérant la voir à ses côtés, mais rien. Misha n’entendait que le souffle régulier de ses enfants. Il décida de partager cela avec Maxim, se disant que ce n’était pas une information qui pourrait lui porter préjudice. Il comprenait ce que disait le professeur, il ne pouvait faire de différence entre eux deux. Même s’il éprouvait des sentiments différents, des espoirs différents, il devait rester impartial. Comme ses parents avec lui, son frère et sa sœur. C’était douloureux d’entendre que fils oublierait Ada.
Il ne dit rien à propos de son cœur qui se serrait et saignait. Elle était morte et était retournée auprès de Svarog. Elle était dans sa Lumière, il n’en doutait pas. Il passa une main dans ses cheveux, écoutant la suite. Et voilà, encore quelqu’un qui lui rappelait le temps qui s’écoulait et le fait qu’il manquait une mère aux enfants, une chose non-naturelle qu’il devait combler. La présence de sa mère ne suffirait pas à combler cette absence. « Cinq ans. » Hier pour lui, mais la douleur qui s’encrait dans sa chair, lui qui apprenait à vivre avec, c’était la preuve que le temps s’écoulait bien plus qu’il ne voudrait l’admettre. Il avait plissé les yeux quand Maxim avait parlé de sa faiblesse. Sa théorie tenait, il était triste et le petit devait voir à travers ses remparts. « Je ne suis pas faible. Je sais qu’elle a rejoint Morana et Vélès, son temps était venu. J’aurai bientôt une femme à leur présenter, une mère. » C’était le genre d’information qu’il aurait aimé garder, mais pas le choix. Il était un bon père et son temps de deuil était terminé. Il devait se marier, fonder une famille et assurer une mère à ses enfants. « Mais ta théorie est vraie. Il manque une femme dans mon foyer et il le sait. Nous savons tous l’importance d’un couple auprès des enfants. » Et il n’en douterait jamais.
Mais de là à parler encore d’Ada, il ne savait pas quoi penser. Misha avait soudainement une interrogation. « J’imagine qu’il serait bon que j’arrête de parler de leur mère quand ma femme serait avec nous. Ce sera elle leur mère. » Même si aucun lien de sang ne serait là, les enfants devront lui obéir comme si elle était leur mère d’origine. Misha ne voulait pas embarrasser son épouse avec une morte. Une part de lui aimerait toujours Ada, quoi qu’on lui fasse et qu’on lui dise. Cependant, il prit soin de ne pas mentionner Nila, son amie qui était la meilleure candidate pour ce rôle, selon ses parents. Misha devait être honnête, son amie était un bon parti, intelligente, belle, mais dangereuse. Là encore, il devrait cacher les ténèbres qui l’appelaient régulièrement malgré les prières à Svarog.
Une sorte d’instinct stupide et enfoui il avait bien longtemps. Il savait que son fils et sa fille ne faisaient rien de mal, pas encore. Il devait trouver une solution pour voir si les Ténèbres se manifestaient et les étouffer avant que son fils commette, comme lui avant lui, une erreur. Mais cela, il ne pouvait pas en parler. Alors, il préférait parler de l’oublie d’Ada. Le fait qu’elle était morte depuis cinq ans, que son souvenir s’effaçait, jour après jour. Lui aussi était en train d’oublier. Son odeur, son rire, son regard clair perçant. Parfois, il rêvait d’elle et se réveillait en sursaut, espérant la voir à ses côtés, mais rien. Misha n’entendait que le souffle régulier de ses enfants. Il décida de partager cela avec Maxim, se disant que ce n’était pas une information qui pourrait lui porter préjudice. Il comprenait ce que disait le professeur, il ne pouvait faire de différence entre eux deux. Même s’il éprouvait des sentiments différents, des espoirs différents, il devait rester impartial. Comme ses parents avec lui, son frère et sa sœur. C’était douloureux d’entendre que fils oublierait Ada.
Il ne dit rien à propos de son cœur qui se serrait et saignait. Elle était morte et était retournée auprès de Svarog. Elle était dans sa Lumière, il n’en doutait pas. Il passa une main dans ses cheveux, écoutant la suite. Et voilà, encore quelqu’un qui lui rappelait le temps qui s’écoulait et le fait qu’il manquait une mère aux enfants, une chose non-naturelle qu’il devait combler. La présence de sa mère ne suffirait pas à combler cette absence. « Cinq ans. » Hier pour lui, mais la douleur qui s’encrait dans sa chair, lui qui apprenait à vivre avec, c’était la preuve que le temps s’écoulait bien plus qu’il ne voudrait l’admettre. Il avait plissé les yeux quand Maxim avait parlé de sa faiblesse. Sa théorie tenait, il était triste et le petit devait voir à travers ses remparts. « Je ne suis pas faible. Je sais qu’elle a rejoint Morana et Vélès, son temps était venu. J’aurai bientôt une femme à leur présenter, une mère. » C’était le genre d’information qu’il aurait aimé garder, mais pas le choix. Il était un bon père et son temps de deuil était terminé. Il devait se marier, fonder une famille et assurer une mère à ses enfants. « Mais ta théorie est vraie. Il manque une femme dans mon foyer et il le sait. Nous savons tous l’importance d’un couple auprès des enfants. » Et il n’en douterait jamais.
Mais de là à parler encore d’Ada, il ne savait pas quoi penser. Misha avait soudainement une interrogation. « J’imagine qu’il serait bon que j’arrête de parler de leur mère quand ma femme serait avec nous. Ce sera elle leur mère. » Même si aucun lien de sang ne serait là, les enfants devront lui obéir comme si elle était leur mère d’origine. Misha ne voulait pas embarrasser son épouse avec une morte. Une part de lui aimerait toujours Ada, quoi qu’on lui fasse et qu’on lui dise. Cependant, il prit soin de ne pas mentionner Nila, son amie qui était la meilleure candidate pour ce rôle, selon ses parents. Misha devait être honnête, son amie était un bon parti, intelligente, belle, mais dangereuse. Là encore, il devrait cacher les ténèbres qui l’appelaient régulièrement malgré les prières à Svarog.
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Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Lun 11 Jan 2021 - 20:43
Svarog lui-même
ne voudrait pas de ce fardeau

Teach the ignorant as much as you can; society is culpable in not providing a free education for all and it must answer for the night which it produces. If the soul is left in darkness sins will be committed. The guilty one is not he who commits the sin, but he who causes the darkness.
Le temps vous rattrape, alors que la discussion tourne tout doucement vers l'âge de vos enfants. Que donnerais-tu pour les voir grandir à nouveau, redevenir des bambins courant les uns derrière les autres ? Oh, Lev était déjà assez grand quand sa sœur est venue au monde, mais ça n'a pas empêché la cadette de toujours en avoir après lui. Ilya était plus réservé, il les regardait surtout courir de loin. C'était plus simple, quand tu n'avais qu'à les attraper entre tes bras pour les arrêter dans leurs bêtises. Victor Hugo, Les Misérables
Le père te partage ses angoisses, et tu ne saurais faire mieux que l'écouter attentivement. Tu t'assied sur le rebord du bureau, écoutant ce qu'il a à te dire pour venir lui exposer ton avis. Perdre un être aimé est quelque chose d'horrible, et si ses enfants ressentent sa faiblesse à travers son chagrin ; il se peut qu'ils ne l'écoutent plus. Tu le questionnes sur le temps qu'il a passé à élever seul ses enfants. Cinq ans. Le désespoir est bien difficile à consumer, c'est le temps qui est censé faire son œuvre ; mais si ses pensées sont encore envahies par elle, alors peut-être est-il en train de se détourner de ses objectifs.
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Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Dim 31 Jan 2021 - 15:37
Parler du continent lui rappelait son propre départ et les inconnus concernant tout cela. Qu’est-ce qui l’attendait réellement ? Personne ne savait, sauf les très hauts gradés dans les Cercles et encore. Il ne vit pas Maxim serrer le poing, il l’écouta. « J’y vais aussi. Si je peux, je garderai un œil sur eux. » Lui l’ingénieur, il partait pour le continent, c’était un honneur. Il s’était entraîné avec Lazuli et même s’il n’était pas un guerrier, il avait su se défendre et donner des coups. Il était bien loin de se douter de la tournure du combat et qu’il finirait enfermé par les Aveugles. Il croyait en Svarog, en la Lumière pour le sortir de ses propres Ténèbres dévorantes. Misha était venu chercher des réponses à ses questions, néanmoins, il savait qu’il était jaugé constamment. C’était dangereux d’être ici. À tout moment, Maxim pouvait juger qu’il s’éloignait de la Lumière et aller le dénoncer. C’était un travail d’équilibriste que Misha devait faire et qu’il exécutait parfaitement. Il avait appris à cacher bien profondément ce qu’il était au fond de lui.
Il n’était pas faible et le rappela. Il ne voulait pas que Maxim s’autorisât des choses avec lui, il ne le supporterait tout simplement pas. Il décida de dévoiler une information pour avoir la paix, de parler de sa future femme. Il ne savait pas si le mariage se ferait réellement après son retour du continent, il l’espérait. C’était soit Nila, soit une autre femme, mais Misha ne pouvait plus se complaire dans sa solitude, même si une part de lui le désirait. Le rire nerveux de Maxim lui fit étrange, mais il ne montra absolument rien de son trouble à dire vrai. Il hocha la tête, il se souvenait d’Ada aux premiers mois de vie de leurs enfants, elle ne semblait jamais douter, sûre d’elle et de quoi faire. Il se souvenait de ses si petits bébés dans ses bras, il avait eu tellement peur. Il savait aussi que pour laisser la place à Nila, il devrait arrêter de parler d’Ada. Elle serait toujours là, mais autant ne pas offrir une concurrente à sa future femme. Son amie l’avait déjà prévenu, il devait être prêt à la nouveauté, à cette union.
Misha ne pouvait imaginer ses enfants adolescents, puis jeunes adultes osant demander l’histoire de leur mère biologique. Ce serait dans plus de dix ans, il serait plus vieux, plus âgé que Maxim. Aurait-il encore envie de parler d’Ada ? Oui, elle lui manquait et une part de lui savait qu’elle lui manquerait toujours, quoi qu’il fasse. Misha tiqua aux mots de Maxim. « Une intrusion ? Ce n’est pas une intrusion dans ma vie, c’est une union légitime et importante. Ils n’auront pas le choix, c’est ainsi. » Il était ferme et montrait clairement qu’il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par les enfants, mais aussi par Maxim. « Nous faisons les choses comme elles doivent être faites et les enfants n’ont pas besoin de s’inquiéter. De toute manière, il est évident qu’ils comprendront. Un homme ne peut élever seul des enfants. » C’était ainsi sur le Berceau, cela avait toujours été ainsi. Il ne connaissait pas un seul enfant qui avait grandi sans un parent. S’il y avait décès, on se remariait pour former un ménage harmonieux. Il n’était pas question que les enfants grandissent sans figure maternelle. Bien sûr, une part de Misha aurait voulu échapper à cela, mais l’oracle savait les règles et il n’y avait aucune dérogation. « Je veux le meilleur avenir pour eux dans la Lumière. Ils ont toujours su qu’on ne resterait pas que les trois. » Sa mère l’avait assez bien répété aux petits.
Au début, cela l’avait choqué, puis il avait compris. Peut-être était-ce cela qui perturbait son fils. Le fait qu’ils ne resteraient pas que les trois. « J’imagine que savoir qu’un jour, qu’une autre femme que leur mère, ou leur grand-mère, sera là, perturbe mon fils. » Il était dans cette phase terrible d’opposition et de rejet de tout, de la nouveauté. Il n’y avait pas plus psychorigide qu’un enfant. Le moindre bouleversement l’énervait. Le petit lui rappelait lui au même âge. « Je vais en parler avec lui, il comprendra. » Il n’y avait pas le choix en réalité. Misha imaginait déjà quelles prières réciter avec son fils pour l’apaiser, lui faire comprendre l’importance de la chaleur maternelle pour les enfants, mais aussi le rôle d’une femme dans le foyer. Même si Nila était très intelligente et ne serait pas femme au foyer, il avait besoin d’elle pour son équilibre. Il avait refusé de dire qu’elle n’avait pas d’enfant, peut-être pour éviter que Maxim comprenne que ce mariage était aussi pour faire un autre enfant.
Il n’était pas faible et le rappela. Il ne voulait pas que Maxim s’autorisât des choses avec lui, il ne le supporterait tout simplement pas. Il décida de dévoiler une information pour avoir la paix, de parler de sa future femme. Il ne savait pas si le mariage se ferait réellement après son retour du continent, il l’espérait. C’était soit Nila, soit une autre femme, mais Misha ne pouvait plus se complaire dans sa solitude, même si une part de lui le désirait. Le rire nerveux de Maxim lui fit étrange, mais il ne montra absolument rien de son trouble à dire vrai. Il hocha la tête, il se souvenait d’Ada aux premiers mois de vie de leurs enfants, elle ne semblait jamais douter, sûre d’elle et de quoi faire. Il se souvenait de ses si petits bébés dans ses bras, il avait eu tellement peur. Il savait aussi que pour laisser la place à Nila, il devrait arrêter de parler d’Ada. Elle serait toujours là, mais autant ne pas offrir une concurrente à sa future femme. Son amie l’avait déjà prévenu, il devait être prêt à la nouveauté, à cette union.
Misha ne pouvait imaginer ses enfants adolescents, puis jeunes adultes osant demander l’histoire de leur mère biologique. Ce serait dans plus de dix ans, il serait plus vieux, plus âgé que Maxim. Aurait-il encore envie de parler d’Ada ? Oui, elle lui manquait et une part de lui savait qu’elle lui manquerait toujours, quoi qu’il fasse. Misha tiqua aux mots de Maxim. « Une intrusion ? Ce n’est pas une intrusion dans ma vie, c’est une union légitime et importante. Ils n’auront pas le choix, c’est ainsi. » Il était ferme et montrait clairement qu’il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par les enfants, mais aussi par Maxim. « Nous faisons les choses comme elles doivent être faites et les enfants n’ont pas besoin de s’inquiéter. De toute manière, il est évident qu’ils comprendront. Un homme ne peut élever seul des enfants. » C’était ainsi sur le Berceau, cela avait toujours été ainsi. Il ne connaissait pas un seul enfant qui avait grandi sans un parent. S’il y avait décès, on se remariait pour former un ménage harmonieux. Il n’était pas question que les enfants grandissent sans figure maternelle. Bien sûr, une part de Misha aurait voulu échapper à cela, mais l’oracle savait les règles et il n’y avait aucune dérogation. « Je veux le meilleur avenir pour eux dans la Lumière. Ils ont toujours su qu’on ne resterait pas que les trois. » Sa mère l’avait assez bien répété aux petits.
Au début, cela l’avait choqué, puis il avait compris. Peut-être était-ce cela qui perturbait son fils. Le fait qu’ils ne resteraient pas que les trois. « J’imagine que savoir qu’un jour, qu’une autre femme que leur mère, ou leur grand-mère, sera là, perturbe mon fils. » Il était dans cette phase terrible d’opposition et de rejet de tout, de la nouveauté. Il n’y avait pas plus psychorigide qu’un enfant. Le moindre bouleversement l’énervait. Le petit lui rappelait lui au même âge. « Je vais en parler avec lui, il comprendra. » Il n’y avait pas le choix en réalité. Misha imaginait déjà quelles prières réciter avec son fils pour l’apaiser, lui faire comprendre l’importance de la chaleur maternelle pour les enfants, mais aussi le rôle d’une femme dans le foyer. Même si Nila était très intelligente et ne serait pas femme au foyer, il avait besoin d’elle pour son équilibre. Il avait refusé de dire qu’elle n’avait pas d’enfant, peut-être pour éviter que Maxim comprenne que ce mariage était aussi pour faire un autre enfant.
- DATE D'INSCRIPTION : 16/03/2020 PSEUDO/PRENOM : Authenticity MULTICOMPTES : Demyan & Alaska MESSAGES : 104 CELEBRITE : Nikolaj Coster-Waldau COPYRIGHT : @luxaeterna METIER/APTITUDES : Enseignant | Gardien du savoir & Art de la parole TRIBU/CAMP : Enfant de Svarog CERCLE - ORDRE : Cercle III - Ordre 8 POINTS GAGNES : 362
Re: Svarog lui-même ne voudrait pas de ce fardeau | Maxim
Dim 7 Fév 2021 - 22:48
Svarog lui-même
ne voudrait pas de ce fardeau

Teach the ignorant as much as you can; society is culpable in not providing a free education for all and it must answer for the night which it produces. If the soul is left in darkness sins will be committed. The guilty one is not he who commits the sin, but he who causes the darkness.
L'autre père t'assures que, s'il peut, il veillera sur tes enfants. Mais la guerre risque d'être au-delà de ce qu'il imagines, et tu ne penses pas que ce sera simple. Après tout, c'est leur première fois, à tous... Ton peuple n'a jamais connu ça avant, aucun de ceux qui foulent encore les pas de cet endroit n'a vécu de guerre. Le prophète a pris une décision qui te paraît absurde, lorsque tu y réfléchis réellement, mais tu ne peux rien dire. Tu ne peux pas juger les décisions des hauts gradés, tu peux simplement y faire face et voir ce qu'elles donnent. Même si elles te demandent d'abandonner tes enfants à la guerre... Même s'ils avaient le choix, ils sont tous trois partis pour mieux servir vos dieux, mieux servir cette foi dans laquelle tu les as élevés. Est-ce qu'ils reviendront ? Tu acceptes les mots de l'homme en hochant la tête, le remerciant simplement d'un geste.Victor Hugo, Les Misérables
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