- DATE D'INSCRIPTION : 12/03/2017 PSEUDO/PRENOM : Ponyta MULTICOMPTES : Gen Deng, Eirik Thorvald, Leary Wrath, Skylar Rees, Misha Machir MESSAGES : 257 CELEBRITE : Ruby Rose COPYRIGHT : Awona METIER/APTITUDES : notion de soin, orientation, guérisseuse TRIBU/CAMP : ex-Kovarii chez les naoris POINTS GAGNES : 44
Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Mar 17 Mar 2020 - 15:34
Maori n’était jamais venue au rendez-vous. Le cœur de Cyd s’était brisé en mille morceaux. La mort du Grand Sage Yuma avait touché de plein fouet son peuple d’adoption, le froid plus rude que le dernier avait fini de déprimer les Kovariis qui avaient le mal de leur île. Cyd s’était plus occupée des siennes qu’auparavant, tentant de leur remonter le moral, de leur faire oublier le froid mordant. Le temps commençait à se réchauffer maintenant, même si les nuits restaient fraîches, mais globalement, cela allait mieux. L’androgyne se faisait moins de souci pour les siennes. Pourtant, son cœur restait mal en point. Elle avait le cœur brisé, ne comprenant pas ce qui se passait. Cyd était toute à ses pensées quand sa sœur présente lui effleura le poignet, geste affectueux rare entre les deux femmes qui étaient comme le jour et la nuit. « Ton regard est rempli de tristesse, où est la connasse qui t’a fait ça ? Par la Déesse, je vais la bousiller ! » Siffla-t-elle et la guérisseuse la fixa comme si elle découvrait sa sœur cadette. « Tais-toi. » La voix haut perchée attirait des regards et elle ne voulait pas parler de son cœur souffrant.
Elle refusait de croire que Maori l’avait quittée. Elle se redressa, attrapant sa besace de manière vive, contrariée. Elle ne voulait pas en parler, pas y penser. Ce n’était pas le bon moment. Elle devait la trouver, avoir des explications. La druidesse s’éloigna vivement, énervée qu’on lise à travers elle sa peine, mais c’était bien vrai, elle se sentait tellement malheureuse. L’androgyne ne se souvenait pas d’avoir vécu une telle peine depuis bien longtemps. Elle ne comprenait pas, pourquoi Maori n’était-elle pas venue ? Avait-elle eu un empêchement ? Pourtant Cyd croyait avoir compris que l’autre femme s’engageait auprès d’elle, alors pourquoi ? Pourquoi n’était-elle jamais venue ? La Kovarii espérait que ce n’était pas quelque chose de trop grave qui empêchait Maori de la contacter. Arrête d’y penser se souffla-t-elle mentalement. Cela ne l’aiderait pas de penser ainsi si elle se torturait de la sorte. Ce qui était fait était fait, il fallait se faire une raison. La douleur dans sa poitrine n’en diminuait pas pour autant. Malgré tout, Cyd n’écoutait pas son cœur douloureux. De toute manière, elle devait aller au duty-free. Elle en avait pour plusieurs heures de marche et resterait sur place pour dormir.
La brune avait besoin de respirer, d’oublier ce qui hantait son esprit. Partir de la tribu une journée lui ferait du bien. Elle n’aurait plus à supporter le regard des femmes de sa tribu de naissance. Cyd ne voulait pas se justifier, ne pas expliquer qu’une cent avait brisé son cœur. Elle ne voulait pas expliquer de qui elle était tombée amoureuse au fond. Cela ne regardait qu’elle. Le pas déterminé, furieuse, elle se mit à déambuler dans la forêt. Il ne fallut que quelques mètres de marche pour se détendre et arrêter de stresser, tout irait bien. Elle allait s’aérer l’esprit, troquer avec d’autres terriens, éviter les enfants du ciel. Elle fit une pause sur le trajet, mangeant un mélange de baies avant de reprendre la route du duty-free. Des torches lui montrèrent bientôt qu’elle était enfin arrivée et elle retrouva aussitôt le sourire. Elle alla aux premiers stands, observant les plantes, les couteaux, tout ce qui pouvait lui servir. Une silhouette attira son regard et elle se figea en se retrouvant nez à nez avec Maori. Maori qui semblait en pleine forme, Maori réelle devant elle. Son cœur brisé se mit à saigner. « Maori…Salut. » Automatiquement elle avait parlé dans sa langue natale, délaissant l’anglais qu’elle ne pratiquait qu’avec son amante habituellement. Mais elles n’étaient plus rien l’une pour l’autre, juste deux inconnues. C’était pourtant Maori qui avait demandé à la voir régulièrement, Cyd avait cru en sa sincérité.
La guérisseuse était blanche comme un linge, la sidération la poussait à reculer de quelques pas. Son cœur battait la chamade alors que son esprit lui disait de fuir. Pourquoi rencontrait-elle la fille du ciel ici ?! Tout simplement car Maori avait le droit d’être ici, comme n’importe qui. Cyd aurait voulu mordre, se recroqueviller sur elle-même. A la place et dignement, elle redressa le menton, le regard clair aussi piquant qu’une lame de rasoir, sa mère aurait été fière qu’elle se montre digne des Kovariis, mais la druidesse se sentait minable. Elle avait envie de plonger dans les bras de Maori, de l’embrasser, mais non, elle refusait de céder, de paraître faible encore.
Elle refusait de croire que Maori l’avait quittée. Elle se redressa, attrapant sa besace de manière vive, contrariée. Elle ne voulait pas en parler, pas y penser. Ce n’était pas le bon moment. Elle devait la trouver, avoir des explications. La druidesse s’éloigna vivement, énervée qu’on lise à travers elle sa peine, mais c’était bien vrai, elle se sentait tellement malheureuse. L’androgyne ne se souvenait pas d’avoir vécu une telle peine depuis bien longtemps. Elle ne comprenait pas, pourquoi Maori n’était-elle pas venue ? Avait-elle eu un empêchement ? Pourtant Cyd croyait avoir compris que l’autre femme s’engageait auprès d’elle, alors pourquoi ? Pourquoi n’était-elle jamais venue ? La Kovarii espérait que ce n’était pas quelque chose de trop grave qui empêchait Maori de la contacter. Arrête d’y penser se souffla-t-elle mentalement. Cela ne l’aiderait pas de penser ainsi si elle se torturait de la sorte. Ce qui était fait était fait, il fallait se faire une raison. La douleur dans sa poitrine n’en diminuait pas pour autant. Malgré tout, Cyd n’écoutait pas son cœur douloureux. De toute manière, elle devait aller au duty-free. Elle en avait pour plusieurs heures de marche et resterait sur place pour dormir.
La brune avait besoin de respirer, d’oublier ce qui hantait son esprit. Partir de la tribu une journée lui ferait du bien. Elle n’aurait plus à supporter le regard des femmes de sa tribu de naissance. Cyd ne voulait pas se justifier, ne pas expliquer qu’une cent avait brisé son cœur. Elle ne voulait pas expliquer de qui elle était tombée amoureuse au fond. Cela ne regardait qu’elle. Le pas déterminé, furieuse, elle se mit à déambuler dans la forêt. Il ne fallut que quelques mètres de marche pour se détendre et arrêter de stresser, tout irait bien. Elle allait s’aérer l’esprit, troquer avec d’autres terriens, éviter les enfants du ciel. Elle fit une pause sur le trajet, mangeant un mélange de baies avant de reprendre la route du duty-free. Des torches lui montrèrent bientôt qu’elle était enfin arrivée et elle retrouva aussitôt le sourire. Elle alla aux premiers stands, observant les plantes, les couteaux, tout ce qui pouvait lui servir. Une silhouette attira son regard et elle se figea en se retrouvant nez à nez avec Maori. Maori qui semblait en pleine forme, Maori réelle devant elle. Son cœur brisé se mit à saigner. « Maori…Salut. » Automatiquement elle avait parlé dans sa langue natale, délaissant l’anglais qu’elle ne pratiquait qu’avec son amante habituellement. Mais elles n’étaient plus rien l’une pour l’autre, juste deux inconnues. C’était pourtant Maori qui avait demandé à la voir régulièrement, Cyd avait cru en sa sincérité.
La guérisseuse était blanche comme un linge, la sidération la poussait à reculer de quelques pas. Son cœur battait la chamade alors que son esprit lui disait de fuir. Pourquoi rencontrait-elle la fille du ciel ici ?! Tout simplement car Maori avait le droit d’être ici, comme n’importe qui. Cyd aurait voulu mordre, se recroqueviller sur elle-même. A la place et dignement, elle redressa le menton, le regard clair aussi piquant qu’une lame de rasoir, sa mère aurait été fière qu’elle se montre digne des Kovariis, mais la druidesse se sentait minable. Elle avait envie de plonger dans les bras de Maori, de l’embrasser, mais non, elle refusait de céder, de paraître faible encore.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Mar 24 Mar 2020 - 23:38
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Mer 8 Avr 2020 - 22:17
Elle aurait pu à peine la reconnaître sous sa tonne de vêtements, mais non. Son regard, son parfum si entêtant qui lui faisait tourner la tête. Visiblement, Maori semblait aussi surprise qu’elle de la voir ici. Cyd avait mal au cœur et se dit qu’elle trouverait de l’alcool en rentrant pour oublier sa peine. Habituellement, elle détestait boire, cela avait tendance à lui retourner le cœur. Mais là, elle en aurait bien besoin à dire vrai. Elle attendait des mots de la part de Maori, mais une voix masculine la fit se retourner comme la cent. Elle détailla le débarqué, les laissa échanger quelques mots. L’androgyne reposa son regard clair sur Maori qui regarda autour d’elles. Ah oui, la Kovarii en aurait presque oublié qu’elle voulait la discrétion quant à leur relation. Était-ce donc cela qui aurait vexé son amante ? Elle avait besoin de tirer cette situation au clair. Sans réfléchir, Cyd suivit Maori en dehors du duty-free. La forêt leur tendait les bras, mais elles n’y étaient qu’à la lisière. La Kovarii congelée enfonça ses mains dans les poches de la fourrure qui lui tenait bon chaud. La question la surprit et la druidesse lâcha un rire glacial, presque un aboiement de chien sauvage. Elle regarda Maori et son regard brilla de colère et tristesse mêlée.
« Comment je vais ? Comme la plus idiote des femmes qui en a attendu une autre. » Elle aurait voulu se réconcilier, passer l’éponge sur tout ceci et reprendre comme avant. Néanmoins, la douleur vive dans sa poitrine lui prouvait qu’il faudrait du temps avant de passer l’éponge et oublier sa peine. Elles ne s’étaient pas jurées fidélité ou s’étaient promis une union sous le regard de la Déesse. Cyd n’aurait jamais rien dû attendre. Mais sans même s’en rendre compte, elle était tombée folle amoureuse et cela piquait sérieusement à dire vrai. « Tu sais, tu n’avais qu’à me dire que tu ne voulais plus me voir. » Et elle leva fièrement le menton, un éclat de défi du regard. Elle remercia le ciel à cet instant d’être plus grande que Maori. Elle ne voulait pas se faire marcher sur la tête. Peut-être que les mœurs chez les cents étaient différentes. Peut-être que les relations entre les femmes ne signifiaient rien et qu’il ne fallait pas trop s’attacher. Cyd en avait assez de souffrir, d’être un jouet qu’on baladait. Elle ignorait qu’elle se trompait et que c’était un virus qui les avait séparées. Mais il fallait bien que sa colère se dirige contre quelqu’un, n’est-ce pas ?
Elle ne comptait pas faire un scandale, elle n’était absolument pas ce genre de femme. Elle ne donnerait pas cette satisfaction à l’autre femme. C’était déjà assez difficile pour l’androgyne de retenir ses larmes. Elle sentait la lame d’un poignard lui tordre le cœur. Cela irait se répétait-elle. Elle s’était juste fourvoyée, elle n’était pas liée à Maori, d’aucune manière en fait. Elle avait cru qu’elles avaient quelque chose de spécial. Peut-être n’était-elle vouée qu’à être de passage dans la vie de la cent et ne rien attendre d’autre. La druidesse avait beau se répéter cela, elle sentait son envie d’embrasser Maori plus fort que jamais. Elle avait envie de la toucher, de la serrer contre elle. Mais non, elle devait se montrer forte et logique. Elle ne pouvait pas se jeter dans ses bras ainsi, c’était ridicule. Cyd enfonça bien ses mains dans ses poches pour réellement s’interdire de la toucher, de céder à ses pulsions. Elle se sentait faible, pourtant elle crevait d’envie d’avoir une dernière étreinte. La Kovarii faisait la fière, mais à l’intérieur, elle bouillonnait. Elle recula d’un pas. Elle ne voulait pas céder, elle voulait tourner les talons. Mais elle n’était pas une femme à fuir, les Raye ne fuyaient pas, sa mère le lui avait souvent répété. Elle implora la Déesse de lui donner la force d’être une fière Kovarii, une guerrière libre.
« Comment je vais ? Comme la plus idiote des femmes qui en a attendu une autre. » Elle aurait voulu se réconcilier, passer l’éponge sur tout ceci et reprendre comme avant. Néanmoins, la douleur vive dans sa poitrine lui prouvait qu’il faudrait du temps avant de passer l’éponge et oublier sa peine. Elles ne s’étaient pas jurées fidélité ou s’étaient promis une union sous le regard de la Déesse. Cyd n’aurait jamais rien dû attendre. Mais sans même s’en rendre compte, elle était tombée folle amoureuse et cela piquait sérieusement à dire vrai. « Tu sais, tu n’avais qu’à me dire que tu ne voulais plus me voir. » Et elle leva fièrement le menton, un éclat de défi du regard. Elle remercia le ciel à cet instant d’être plus grande que Maori. Elle ne voulait pas se faire marcher sur la tête. Peut-être que les mœurs chez les cents étaient différentes. Peut-être que les relations entre les femmes ne signifiaient rien et qu’il ne fallait pas trop s’attacher. Cyd en avait assez de souffrir, d’être un jouet qu’on baladait. Elle ignorait qu’elle se trompait et que c’était un virus qui les avait séparées. Mais il fallait bien que sa colère se dirige contre quelqu’un, n’est-ce pas ?
Elle ne comptait pas faire un scandale, elle n’était absolument pas ce genre de femme. Elle ne donnerait pas cette satisfaction à l’autre femme. C’était déjà assez difficile pour l’androgyne de retenir ses larmes. Elle sentait la lame d’un poignard lui tordre le cœur. Cela irait se répétait-elle. Elle s’était juste fourvoyée, elle n’était pas liée à Maori, d’aucune manière en fait. Elle avait cru qu’elles avaient quelque chose de spécial. Peut-être n’était-elle vouée qu’à être de passage dans la vie de la cent et ne rien attendre d’autre. La druidesse avait beau se répéter cela, elle sentait son envie d’embrasser Maori plus fort que jamais. Elle avait envie de la toucher, de la serrer contre elle. Mais non, elle devait se montrer forte et logique. Elle ne pouvait pas se jeter dans ses bras ainsi, c’était ridicule. Cyd enfonça bien ses mains dans ses poches pour réellement s’interdire de la toucher, de céder à ses pulsions. Elle se sentait faible, pourtant elle crevait d’envie d’avoir une dernière étreinte. La Kovarii faisait la fière, mais à l’intérieur, elle bouillonnait. Elle recula d’un pas. Elle ne voulait pas céder, elle voulait tourner les talons. Mais elle n’était pas une femme à fuir, les Raye ne fuyaient pas, sa mère le lui avait souvent répété. Elle implora la Déesse de lui donner la force d’être une fière Kovarii, une guerrière libre.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Ven 10 Avr 2020 - 17:27
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Mar 21 Avr 2020 - 15:28
C’était dur de faire face à Maori, de l’affronter du regard. Cyd en aurait presque la nausée. Toute cette situation était extrêmement difficile et douloureuse. Mais elle ne s’attendait pas à voir l’autre femme pleurer devant elle et avoir un regard empli de tristesse. La guérisseuse dut prendre sur elle pour ne pas s’approcher alors qu’elle en crevait d’envie. Non, ce ne serait pas si facile. Elle ne pouvait pas pardonner en un claquement de doigts l’air de rien. Elle avait beau aimer l’autre femme, elle devait se protéger et ne pas se laisser avoir. Elle resta tout simplement sans voix quand Maori dévoila son secret. Une mère qui battait le père et qu’elle avait peur de lui faire de même. L’androgyne n’en croyait pas ses oreilles. Elle regarda Maori se défaire devant elle, retirer son bonnet, toucher ses cheveux. Mais là encore, la druidesse ne bougerait pas. Elle était d’accord de parler, mais pas de pardonner. « Tu n’es pas ta mère. Nous sommes le fruit de deux êtres. Pourquoi tu me battrais ? » Cyd aurait voulu dire qu’elle ne la laisserait pas faire, qu’elle se défendrait, mais non. Elle n’en savait rien. Elle ne savait pas ce qu’elle ferait si Maori la frappait, comment réagirait-elle ?
Elle avait vu Maori pleurer et en un instant, tout semblait s’être stoppé. Quelque chose clochait et cela l’énervait. Elle n’aimait pas. Quelque chose lui échappait et elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, clairement. Maori lui parla de la grippe et la cause de cette absence. Cyd comprit alors mieux et s’en voulut. Néanmoins, une question restait. Pourquoi Maori n’avait-elle pas couru la rejoindre quand elle avait été guérie ? « Mais tu es ici, alors tu peux te déplacer. » Cyd ne lâcherait pas, surtout quand elle voyait Maori lui échapper de cette manière. Elle s’approcha d’elle, lentement. « Regarde-moi. » Et lentement, elle attrapa la femme par le menton, tendrement. Elle la regarda droit dans les yeux. « Maori, c’est moi. Ne te cache pas de moi. » Et elle rapprocha sa bouche de la sienne. Elle était faible, incapable de résister. Elle voulait revoir la vie dans les yeux de Maori, elle voulait voir la vraie Maori. Lentement, elle l’embrassa comme si elle craignait que la fille du ciel s’échappât. Elle rompit le baiser, le cœur battant. « Tu aurais pu me chercher. » Pas vraiment des reproches, enfin oui un peu. Mais elle avait besoin de réponse. « Pourquoi n’es-tu pas venue me chercher ? »
Cyd se demandait si c’était parce qu’elle voulait cacher cette relation, qu’elle avait encore besoin de temps. Son pouce caressa tendrement la joue de Maori. Elle rapprocha sa bouche de l’oreille de la brune. « Tu as de la chance qu’on ne soit pas seule, sinon je t’aurais dévorée. » Elle voulait la provoquer, voir sa réaction, réagis bon sang ! Elle la regarda avec défi. L’hiver avait été dur pour tout le monde. Les naoris avaient perdu le Grand Sage et même si Cyd ne le connaissait pas, elle avait ressenti la peine de son peuple d’adoption. Lentement, son autre bras s’enroula autour de la taille de Maori. « Je n’ai pas peur de toi et de tes démons. Nous en avons tous tu sais. » Elle était déterminée ou folle. Son cerveau ne semblait plus fonctionner. C’était donc cela tomber amoureuse ? Ne plus voir les signaux d’alerte. Peut-être que Maori tentait de la faire fuir. Si tel était le cas, elle avait intérêt à être plus directe. Cyd appréciait les gens directs et affirmés. Pour elle, Maori faisait parti de ce genre de personne. Pourtant aujourd’hui, elle la voyait vulnérable et cela lui fendait le cœur. « Je serai toujours là, même si on doit se séparer. » Pourquoi disait-elle cela ? Peut-être pour la rassurer, mais aussi parce qu’elle le savait au fond d’elle. Elle ne lâcherait pas Maori malgré la colère, elle serait toujours là, qu’importe le rôle qu’elle prendrait.
Elle avait vu Maori pleurer et en un instant, tout semblait s’être stoppé. Quelque chose clochait et cela l’énervait. Elle n’aimait pas. Quelque chose lui échappait et elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, clairement. Maori lui parla de la grippe et la cause de cette absence. Cyd comprit alors mieux et s’en voulut. Néanmoins, une question restait. Pourquoi Maori n’avait-elle pas couru la rejoindre quand elle avait été guérie ? « Mais tu es ici, alors tu peux te déplacer. » Cyd ne lâcherait pas, surtout quand elle voyait Maori lui échapper de cette manière. Elle s’approcha d’elle, lentement. « Regarde-moi. » Et lentement, elle attrapa la femme par le menton, tendrement. Elle la regarda droit dans les yeux. « Maori, c’est moi. Ne te cache pas de moi. » Et elle rapprocha sa bouche de la sienne. Elle était faible, incapable de résister. Elle voulait revoir la vie dans les yeux de Maori, elle voulait voir la vraie Maori. Lentement, elle l’embrassa comme si elle craignait que la fille du ciel s’échappât. Elle rompit le baiser, le cœur battant. « Tu aurais pu me chercher. » Pas vraiment des reproches, enfin oui un peu. Mais elle avait besoin de réponse. « Pourquoi n’es-tu pas venue me chercher ? »
Cyd se demandait si c’était parce qu’elle voulait cacher cette relation, qu’elle avait encore besoin de temps. Son pouce caressa tendrement la joue de Maori. Elle rapprocha sa bouche de l’oreille de la brune. « Tu as de la chance qu’on ne soit pas seule, sinon je t’aurais dévorée. » Elle voulait la provoquer, voir sa réaction, réagis bon sang ! Elle la regarda avec défi. L’hiver avait été dur pour tout le monde. Les naoris avaient perdu le Grand Sage et même si Cyd ne le connaissait pas, elle avait ressenti la peine de son peuple d’adoption. Lentement, son autre bras s’enroula autour de la taille de Maori. « Je n’ai pas peur de toi et de tes démons. Nous en avons tous tu sais. » Elle était déterminée ou folle. Son cerveau ne semblait plus fonctionner. C’était donc cela tomber amoureuse ? Ne plus voir les signaux d’alerte. Peut-être que Maori tentait de la faire fuir. Si tel était le cas, elle avait intérêt à être plus directe. Cyd appréciait les gens directs et affirmés. Pour elle, Maori faisait parti de ce genre de personne. Pourtant aujourd’hui, elle la voyait vulnérable et cela lui fendait le cœur. « Je serai toujours là, même si on doit se séparer. » Pourquoi disait-elle cela ? Peut-être pour la rassurer, mais aussi parce qu’elle le savait au fond d’elle. Elle ne lâcherait pas Maori malgré la colère, elle serait toujours là, qu’importe le rôle qu’elle prendrait.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Jeu 23 Avr 2020 - 18:56
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Dim 3 Mai 2020 - 16:56
Ce n’était pas Maori en face d’elle, c’était une pâle copie effrayée par Dieu sait quoi. Cyd la regardait, tentait de la provoquer. Elle avait l’impression d’avoir affaire à une enfant, c’était rageant. Elle ne savait plus quoi dire, elle se sentait désespéré. Cela aurait dû être Maori qui tente de la reconquérir, mais les rôles s’étaient inversés et elle était en train de rassurer l’autre femme. Tous les signaux d’alarme auraient dû la faire reculer et lui faire dire que cette relation était vouée à être compliquée. Elle avait besoin de savoir, pourquoi la cent ne l’avait-elle pas cherchée ? La réponse était simple, lucide. Cyd l’encaissa et malgré la colère, elle caressa le visage de l’autre femme qui semblait apeurée. Pourquoi l’était-elle donc ? Ce n’était à plus y comprendre. « Pourtant tu l’as déjà fait. » Dit-elle en réponse quand la débarquée affirma ne plus pouvoir partir toute une journée. Cyd se heurtait à la réalité de leur vie, à leur relation secrète. Durant la disparation de l’autre femme, elle s’était renseignée et avait découvert que les naoris étaient ouverts d’esprit avec le peuple du ciel. Personne n’irait la juger si elle osait dire qu’elle sortait avec une femme du ciel, la seule qui la jugerait, ce serait sa sœur cadette.
Il y avait une autre réalité, la manière de se retrouver. Cyd se rembrunit, pris entre son amour pour cette femme et la promesse faite à son nouveau peuple. « Je ne peux pas te dire où nous vivons, personne ne le sait, c’est un secret. » Et elle ne pourrait pas briser cette promesse. Un soupir rauque lui échappa et elle passa une main sur son visage, soudainement fatiguée. Tant de problèmes à régler et à discuter, c’était fatiguant. Mais malgré tout, elle continuait de provoquer Maori et enfin, elle la vit, la femme qui avait volé son cœur. Elle avait une de ses répliques bien à elle et un rire lui échappa. « Tu es toi là. Il n’y a que toi pour dire ça. » Murmura-t-elle. Collées l’une à l’autre comme deux naufragées, Cyd ne savait pas quoi faire, ni quoi penser. La Kovarii proposa quelque chose de fou, elle lui affirma qu’elle serait toujours là, même si elles devaient se séparer. Elle cherchait une réaction, un sens où devait aller cette relation compliquée. Elle ne sut comment réagir quand Maori lui affirma que cela paraissait bien, de quoi parlait-elle ? Elle la détailla alors que la débarquée ferma les yeux et les rouvre finalement pour la regarder et prendre son visage. Un frissonnement courut le long de l’échine de Cyd. Elle était prise au piège, elle était incapable de repousser Maori.
Elle l’aimait, tout simplement. Les paroles de l’autre femme lui firent un choc, comme un choc sur la tête. Elle lui affirmait être tombée amoureuse d’elle. « Tu…Tu vas me rendre folle. » Souffla-t-elle. Elle n’osait pas parler trop fort. Ses bras s’enroulèrent autour de la taille de Maori et elle la souleva légèrement, en espérant que l’autre femme enroulerait ses jambes autour de ses hanches. « Je suis amoureuse de toi. » Elle le dit timidement, peu sûre des mots en anglais. « Ai hod yu in. » (Je t’aime). Le dire dans sa langue natale était plus facile. Les mots étaient plus fluides. Elle se sentait moins timide. Oui, elle aimait cette femme. Elle en était folle amoureuse. Elle ne savait pas quelle serait leur vie, ce que Maori attendait d’elle. Logiquement, leur relation ne devrait plus être secrète. Mais après ? Que feraient-elles ? Se verraient-elles de temps en temps en forêt ou méritaient-elles plus ? « Qu’est-ce que tu attends de moi ? » Elle était directe, elle voulait savoir ce que la débarquée voulait. Elle prenait sur elle pour ne pas l’embrasser alors que le feu du désir grondait à l’intérieur d’elle. Elle se sentait perdu, c’était bien beau de s’aimer, mais après ? Que faisait-on de cela quand on n’habitait deux peuples différents. « Les tiens accepteraient-ils que tu sortes avec une terrienne ? » Elle avait besoin d’être rassurée. Elle ne savait pas vraiment quel avenir elles avaient, si elles se verraient plus. C’étaient des dizaines de questions qui venaient de surgir à présent.
Il y avait une autre réalité, la manière de se retrouver. Cyd se rembrunit, pris entre son amour pour cette femme et la promesse faite à son nouveau peuple. « Je ne peux pas te dire où nous vivons, personne ne le sait, c’est un secret. » Et elle ne pourrait pas briser cette promesse. Un soupir rauque lui échappa et elle passa une main sur son visage, soudainement fatiguée. Tant de problèmes à régler et à discuter, c’était fatiguant. Mais malgré tout, elle continuait de provoquer Maori et enfin, elle la vit, la femme qui avait volé son cœur. Elle avait une de ses répliques bien à elle et un rire lui échappa. « Tu es toi là. Il n’y a que toi pour dire ça. » Murmura-t-elle. Collées l’une à l’autre comme deux naufragées, Cyd ne savait pas quoi faire, ni quoi penser. La Kovarii proposa quelque chose de fou, elle lui affirma qu’elle serait toujours là, même si elles devaient se séparer. Elle cherchait une réaction, un sens où devait aller cette relation compliquée. Elle ne sut comment réagir quand Maori lui affirma que cela paraissait bien, de quoi parlait-elle ? Elle la détailla alors que la débarquée ferma les yeux et les rouvre finalement pour la regarder et prendre son visage. Un frissonnement courut le long de l’échine de Cyd. Elle était prise au piège, elle était incapable de repousser Maori.
Elle l’aimait, tout simplement. Les paroles de l’autre femme lui firent un choc, comme un choc sur la tête. Elle lui affirmait être tombée amoureuse d’elle. « Tu…Tu vas me rendre folle. » Souffla-t-elle. Elle n’osait pas parler trop fort. Ses bras s’enroulèrent autour de la taille de Maori et elle la souleva légèrement, en espérant que l’autre femme enroulerait ses jambes autour de ses hanches. « Je suis amoureuse de toi. » Elle le dit timidement, peu sûre des mots en anglais. « Ai hod yu in. » (Je t’aime). Le dire dans sa langue natale était plus facile. Les mots étaient plus fluides. Elle se sentait moins timide. Oui, elle aimait cette femme. Elle en était folle amoureuse. Elle ne savait pas quelle serait leur vie, ce que Maori attendait d’elle. Logiquement, leur relation ne devrait plus être secrète. Mais après ? Que feraient-elles ? Se verraient-elles de temps en temps en forêt ou méritaient-elles plus ? « Qu’est-ce que tu attends de moi ? » Elle était directe, elle voulait savoir ce que la débarquée voulait. Elle prenait sur elle pour ne pas l’embrasser alors que le feu du désir grondait à l’intérieur d’elle. Elle se sentait perdu, c’était bien beau de s’aimer, mais après ? Que faisait-on de cela quand on n’habitait deux peuples différents. « Les tiens accepteraient-ils que tu sortes avec une terrienne ? » Elle avait besoin d’être rassurée. Elle ne savait pas vraiment quel avenir elles avaient, si elles se verraient plus. C’étaient des dizaines de questions qui venaient de surgir à présent.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Lun 4 Mai 2020 - 12:27
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Sam 16 Mai 2020 - 22:01
Cyd rêvait d’une autre vie, d’offrir quelque chose à Maori. Elle ne savait pas quoi, mais elle rêvait de plein de choses. Elle regarda son amante se reprendre, revivre comme un phénix. Elle était déroutante, mais c’était cela que la Kovarii adorait chez elle. Cyd avait l’impression de partager sa vie intime avec un ouragan, elle adorait cela. Elle adorait cette adrénaline qui coulait dans son sang. Elle ne pourrait jamais lui dire où étaient les naoris, elle avait promis, elle faisait parti de cette tribu. Le cœur de la guérisseuse battait la chamade, elle sentait le désir s’éveiller au creux de ses reines et la réchauffer malgré la saison fraîche. Une cabane, Cyd n’y avait pas pensé. Elle n’oserait pas rire en voyant le regard de la fille du ciel. « Je suis sûre que je trouverai un menuisier qui voudra m’aider à la construire. » Elle ne savait pas si les enfants du ciel savaient travailler le bois, mais les naoris savaient. Elle aurait voulu partager un moment chaleureux dans une cabane en hauteur que seule les naoris possédaient, elle était sûre que Maori aurait adoré. Un sourire coquin passa sur son visage rien que d’y penser. « On pourrait avoir un petit coin d’amour. » Elles pourraient manger, rire, passer une nuit chaleureuse au coin du feu. L’idée lui plaisait bien.
Elle savait qu’elle rêvait, mais elle adorait cela. Elle adorait imaginer Maori à ses côtés, rire, nourrir cette passion. Elle pourrait ne jamais se contenter de son corps. La goûter, encore et encore, l’avoir sous la main, prendre soin d’elle. Elles pourraient se baigner ensemble, Cyd démêlerait ses cheveux et la masserait. Oui une vie parfaite, mais un rêve. Il faudrait se dévoiler aux yeux des autres et que Maori aille vivre avec elle. La Kovarii serait incapable de vivre avec le peuple du ciel, elle se sentirait bien trop perdu. Cela avait déjà été difficile de rejoindre les naoris. Mais jamais, elle n’oserait demander à Maori de la rejoindre là-dedans. Elle ne voulait pas la séparer des siens. Cela ne l’empêchait pas d’être folle d’elle, folle amoureuse, elle osait enfin se l’avouer. Son beau koala s’enroula autour d’elle et Cyd serra encore plus ses bras autour de sa taille.
Un léger baiser sur les lèvres alors qu’elle demanda à l’autre femme ce qu’elle attendait d’elle. « Jamais je ne partirai. » Souffla-t-elle. Elle lui caressa tendrement la joue, ne la quittant pas du regard une seule seconde, envoûtée qu’elle était. L’androgyne se demandait bien ce que cela voulait dire l’accompagner sur une nouvelle voie. Elle la détailla soigneusement. « Toi aussi ne pars pas. » Dit-elle sévèrement. Elle avait besoin d’être rassurée, que jamais elles ne se perdent de vue comme cela était arrivé déjà une fois. Elle testa Maori et elle avait bien retrouvé son koala qui lâcha un rire. « J’aime t’entendre parler ainsi. » Elle aimait la voir rougir. Elle accepta le baiser ardent et grogna. « Je vais te faire rougir. » Souffla-t-elle, provocante. Elle adorait voir Maori rougir, elle était irrésistible. Elle s’en fichait bien qu’on les surprenne. Elle était dans leur monde. Déterminée, elle s’enfonça dans la forêt, le pas sûr, les bras tenant Maori. Cyd la plaqua contre un arbre, le regard brûlant alors qu’elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait. Ses mains se glissèrent sous les pans de tissu pour attraper les formes de son amante.
Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle lui avait manqué jusqu’à que ce feu ardent la consumât. Ce feu qui avait pris son départ entre ses cuisses pour réchauffer son corps. Elle rompit le baiser, le souffle rauque, les pupilles dilatées. Sa bouche se glissa sur la joue de Maori, son front pour déposer un baiser tendre avant de descendre son cou qu’elle lécha. Le monde ne tournait qu’autour de Maori, elle était prête à aller en enfer pour elle, jusqu’au bout du monde. Elle redressa la tête, les yeux humides. Elle avait entendu tant de légendes sur les âmes sœurs et elle avait l’impression d’avoir retrouvé sa douce moitié. Elle se demandait comment elle avait pu vivre sans Maori, sans cette femme si volcanique, si unique. Elle n’avait fait que survivre, aujourd’hui, elle vivait enfin. L’androgyne la détailla soigneusement, elle voulait tout connaître d’elle par cœur. Comme une désespérée qui avait peur de la voir disparaître, elle reprit le baiser passionné.
Elle savait qu’elle rêvait, mais elle adorait cela. Elle adorait imaginer Maori à ses côtés, rire, nourrir cette passion. Elle pourrait ne jamais se contenter de son corps. La goûter, encore et encore, l’avoir sous la main, prendre soin d’elle. Elles pourraient se baigner ensemble, Cyd démêlerait ses cheveux et la masserait. Oui une vie parfaite, mais un rêve. Il faudrait se dévoiler aux yeux des autres et que Maori aille vivre avec elle. La Kovarii serait incapable de vivre avec le peuple du ciel, elle se sentirait bien trop perdu. Cela avait déjà été difficile de rejoindre les naoris. Mais jamais, elle n’oserait demander à Maori de la rejoindre là-dedans. Elle ne voulait pas la séparer des siens. Cela ne l’empêchait pas d’être folle d’elle, folle amoureuse, elle osait enfin se l’avouer. Son beau koala s’enroula autour d’elle et Cyd serra encore plus ses bras autour de sa taille.
Un léger baiser sur les lèvres alors qu’elle demanda à l’autre femme ce qu’elle attendait d’elle. « Jamais je ne partirai. » Souffla-t-elle. Elle lui caressa tendrement la joue, ne la quittant pas du regard une seule seconde, envoûtée qu’elle était. L’androgyne se demandait bien ce que cela voulait dire l’accompagner sur une nouvelle voie. Elle la détailla soigneusement. « Toi aussi ne pars pas. » Dit-elle sévèrement. Elle avait besoin d’être rassurée, que jamais elles ne se perdent de vue comme cela était arrivé déjà une fois. Elle testa Maori et elle avait bien retrouvé son koala qui lâcha un rire. « J’aime t’entendre parler ainsi. » Elle aimait la voir rougir. Elle accepta le baiser ardent et grogna. « Je vais te faire rougir. » Souffla-t-elle, provocante. Elle adorait voir Maori rougir, elle était irrésistible. Elle s’en fichait bien qu’on les surprenne. Elle était dans leur monde. Déterminée, elle s’enfonça dans la forêt, le pas sûr, les bras tenant Maori. Cyd la plaqua contre un arbre, le regard brûlant alors qu’elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait. Ses mains se glissèrent sous les pans de tissu pour attraper les formes de son amante.
Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle lui avait manqué jusqu’à que ce feu ardent la consumât. Ce feu qui avait pris son départ entre ses cuisses pour réchauffer son corps. Elle rompit le baiser, le souffle rauque, les pupilles dilatées. Sa bouche se glissa sur la joue de Maori, son front pour déposer un baiser tendre avant de descendre son cou qu’elle lécha. Le monde ne tournait qu’autour de Maori, elle était prête à aller en enfer pour elle, jusqu’au bout du monde. Elle redressa la tête, les yeux humides. Elle avait entendu tant de légendes sur les âmes sœurs et elle avait l’impression d’avoir retrouvé sa douce moitié. Elle se demandait comment elle avait pu vivre sans Maori, sans cette femme si volcanique, si unique. Elle n’avait fait que survivre, aujourd’hui, elle vivait enfin. L’androgyne la détailla soigneusement, elle voulait tout connaître d’elle par cœur. Comme une désespérée qui avait peur de la voir disparaître, elle reprit le baiser passionné.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Jeu 21 Mai 2020 - 15:31
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Jeu 11 Juin 2020 - 10:46
Il était permis de rêver, de toucher certaines choses du bout des doigts, mais Cyd appréciait cela. A une époque, elle aurait trouvé complètement folle l’idée d’avoir une cabane dans les bois, maintenant non. Elle ne pourrait jamais rejoindre Maori dans sa tribu et inversement, Maori ne pourrait jamais la rejoindre chez les naoris. Il fallait trouver un entre-deux. Quand Maori dit qu’elle se demandait qui avait eu l’idée, un rire échappa à Cyd. Ce n’était pas la modestie qui étouffait l’autre femme, mais c’était bien pour cela qu’elle l’aimait. Oui elle l’aimait, à en mourir, à en perdre la raison. Elle ne s’en était rendue compte que quand Maori avait quitté son espace, qu’elle avait disparu. Elle lui promit de ne jamais partir, ne sachant pas ce que l’avenir leur réservait ni quel genre de relation elles auraient au final. Cyd n’avait pas peur de se faire surprendre dans la forêt avec Maori. Elle lui dit qu’elle la ferait rougir et l’air séducteur de l’autre femme l’acheva. Le rire de la belle brune emplit l’air et la Kovarii se sentit heureuse comme jamais. L’androgyne embrassa avec férocité l’autre femme. Laissant le désir pulser en elle, s’animer vivement. Elle n’avait pas conscience d’être en manque avant de dévorer follement cette bouche pulpeuse. Les mains de la brune dans ses cheveux la firent sentir vivante. Comment avait-elle pu vivre sans elle ? Elle n’avait pas vécu, elle n’avait fait que survivre en l’attendant.
Elle sentait Maori s’agiter sous ses baisers, sous ses doigts. Elle entendit un bruit, la tête de la belle brune tapa contre le tronc d’arbre. Un sourire naquit sur son visage alors qu’elle reprit son exploration. Un grognement lui échappa alors qu’elle sentait les doigts de Maori se glisser sur elle. Le baiser se rompit et voir son sourire sur le visage fit accélérer les battements de son cœur.
Elle sentait Maori s’agiter sous ses baisers, sous ses doigts. Elle entendit un bruit, la tête de la belle brune tapa contre le tronc d’arbre. Un sourire naquit sur son visage alors qu’elle reprit son exploration. Un grognement lui échappa alors qu’elle sentait les doigts de Maori se glisser sur elle. Le baiser se rompit et voir son sourire sur le visage fit accélérer les battements de son cœur.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Mar 30 Juin 2020 - 16:26
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Sam 4 Juil 2020 - 19:05
Elle était tout contre le corps de Maori, encore remplie de chaleur humaine alors qu’elle caressait le bras de sa petite amie. Elle la considérait plus qu’une petite amie, ce n’était pas juste une histoire de fesses, elles avaient parlé d’avoir une cabane ensemble. Dans ce genre de moment féerique, elle oubliait tout, la tête contre la poitrine de l’autre femme. Elle se mit de sorte à pouvoir voir le visage de Maori. « Tu vas bientôt devoir partir ? » Dit-elle avec une pointe de regret dans la voix, de la tristesse. Elle n’arrivait pas à cacher ses émotions après ce genre de moment, elle était encore trop à vif. Tout était si vibrant, si vivant. De toute manière, elle aussi devrait partir tôt ou tard, les autres allaient s’inquiéter pour elle. C’était encore étonnant qu’on ne les cherche pas.
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Re: Dis-moi ce que tu veux de moi | Maori
Ven 10 Juil 2020 - 15:10
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