- DATE D'INSCRIPTION : 07/05/2018 PSEUDO/PRENOM : Dumbass*Angel MULTICOMPTES : non MESSAGES : 706 CELEBRITE : Chloe Bennet COPYRIGHT : Constellation (avatar), hedgekey (signature) METIER/APTITUDES : cuistot, avec aptitudes en botanique et cuisine TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 40
Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Jeu 21 Nov 2019 - 22:52
Instead of walls, build bridges
Fatiguée, le corps encore dans un sale état. J’étais restée chez Chris, après un rude entraînement qui m’avait réellement exténuée. Je ne comprends pas comment il fait pour me supporter, alors que je me plains sans arrêt. J’espère sincèrement que je pourrais être tout aussi optimiste que lui, car il voit presque toujours le positif chez moi, alors que je ne reviens qu’au négatif. Il me dit capable d’être une guerrière si je m’applique, chose qui me fait grincer des dents. Comment est-ce qu’une cuisinière coupant des légumes et préparant de la nourriture serait apte à se battre? Je fuis au moindre bruit suspect quand je m’aventure en pleine forêt! J’imagine qu’en cas de confrontation, je serais la première à jeter le drapeau blanc ou encore à me cacher. Ça ne vient pas naturellement que de lever les poings, à avoir la confiance qu’il faut, ne serait-ce que pour croiser le regard de l’ennemi. Ce n’est pas un secret que je garde pour moi, cette façon de voir les choses. Cependant, je ne lui ai pas avoué que je suis assez curieuse, ces derniers temps, pour jeter un coup d’œil aux armes que les Odysséens possèdent, sur leur campement. Non, ce n’est pas parce que j’ai envie d’en faire usage. Je respecte tout simplement les personnes capables de non seulement utiliser la force de leur corps, mais également une arme, pour se défendre. Et puis c’est une information de plus à écrire dans mon carnet, divertissement qui me valait toujours un court sourire sur mon visage.
Je me réveillais bien après qu’il soit sorti. Sur la table, il m’avait laissé une note comme quoi il reviendrait plus tard, mais que je pouvais parfaitement rester si j’en avais envie. Les choses restaient tendues entre nous, depuis notre conversation de la dernière fois. En lui avouant mes sentiments, on dirait que notre amitié ne se ressemblait plus. Je marchais sur une corde raide, ne voulant pas lui briser le cœur … mais ne voulant pas que le mien se brise non plus. Comme d’habitude, je jouais la carte de l’indifférence, disant que je préférais le voir heureux avec Chiraz plutôt qu’avec moi. « Je sais plus quoi lui dire. » Heureusement que j’étais seule, en m’exprimant ainsi! Quelle aurait été sa réaction en m’entendant dire ça? Bon. Je ne pouvais clairement pas rester ici plus longtemps. Le mieux serait de me promener, peut-être dormir une nuit ou deux à la belle étoile, avant de finalement rentrer au campement des Cents. J’optais pour cette option, prenant mon sac rapidement et sortant en coup de vent. Au passage, je saluais quelques personnes que je connaissais avant de finalement partir en direction des marécages. J’étais curieuse de voir cet environnement encore méconnu, n’ayant jamais été dans ce coin-là alors que c’était un lieu dont la faune et la flore étaient très riches.
Rester hors des deux campements pendant quelques jours, c’était suffisant pour me calmer les nerfs et dépenser l’énergie que je gaspillais souvent à me faire mille et un soucis. Dans ce cas-ci, je pouvais calmement observer mes environs et doucement me glisser dans un calme temporaire. C’est sûr que d’être en compagnie serait plus sûre, mais ce n’est pas comme si je ne sortais jamais. La seule erreur que j’ai commise, c’est de sortir du campement, peu importe lequel, sans aviser au moins une personne de mes plans. Tant pis, ce n’est pas comme si je partais dans les montagnes, à une distance monstre de là où j’étais partie. En fait, j’ai oublié tous ces soucis dès que j’arrivais à destination. De voir tout ces arbres, ces plantes énormes … j’avais envie de juste tout observer et noter ce que je voyais! Je déposais donc mon sac, empoignant mon carnet, et me trouvant un lieu un peu plus en hauteur, où je pourrais essayer de dessiner les plantes que je voyais et les quelques petits animaux que je remarquais. C’est ainsi que je me perds dans mes pensées, chose dangereuse dans un environnement moins familier. Malheureusement, je n’apprenais jamais de mes erreurs, car dans tout ce silence, j’entendis soudainement du bruit. Serait-ce un prédateur? Aucune idée. Je ne savais pas grand-chose niveau faune, ma spécialité restait la flore. Par instinct, je me levais et me rapprochais de mon sac, cherchant ensuite à trouver de quoi m’armer. Une branche par terre me parut être la seule bonne option. Je la pris sans hésiter une seule seconde, prête cependant à partir en courant, au moindre danger. Affolée, je regardais aux alentours, n’osant pas parler, mais espérant que ce ne soit que mon imagination.
Je me réveillais bien après qu’il soit sorti. Sur la table, il m’avait laissé une note comme quoi il reviendrait plus tard, mais que je pouvais parfaitement rester si j’en avais envie. Les choses restaient tendues entre nous, depuis notre conversation de la dernière fois. En lui avouant mes sentiments, on dirait que notre amitié ne se ressemblait plus. Je marchais sur une corde raide, ne voulant pas lui briser le cœur … mais ne voulant pas que le mien se brise non plus. Comme d’habitude, je jouais la carte de l’indifférence, disant que je préférais le voir heureux avec Chiraz plutôt qu’avec moi. « Je sais plus quoi lui dire. » Heureusement que j’étais seule, en m’exprimant ainsi! Quelle aurait été sa réaction en m’entendant dire ça? Bon. Je ne pouvais clairement pas rester ici plus longtemps. Le mieux serait de me promener, peut-être dormir une nuit ou deux à la belle étoile, avant de finalement rentrer au campement des Cents. J’optais pour cette option, prenant mon sac rapidement et sortant en coup de vent. Au passage, je saluais quelques personnes que je connaissais avant de finalement partir en direction des marécages. J’étais curieuse de voir cet environnement encore méconnu, n’ayant jamais été dans ce coin-là alors que c’était un lieu dont la faune et la flore étaient très riches.
Rester hors des deux campements pendant quelques jours, c’était suffisant pour me calmer les nerfs et dépenser l’énergie que je gaspillais souvent à me faire mille et un soucis. Dans ce cas-ci, je pouvais calmement observer mes environs et doucement me glisser dans un calme temporaire. C’est sûr que d’être en compagnie serait plus sûre, mais ce n’est pas comme si je ne sortais jamais. La seule erreur que j’ai commise, c’est de sortir du campement, peu importe lequel, sans aviser au moins une personne de mes plans. Tant pis, ce n’est pas comme si je partais dans les montagnes, à une distance monstre de là où j’étais partie. En fait, j’ai oublié tous ces soucis dès que j’arrivais à destination. De voir tout ces arbres, ces plantes énormes … j’avais envie de juste tout observer et noter ce que je voyais! Je déposais donc mon sac, empoignant mon carnet, et me trouvant un lieu un peu plus en hauteur, où je pourrais essayer de dessiner les plantes que je voyais et les quelques petits animaux que je remarquais. C’est ainsi que je me perds dans mes pensées, chose dangereuse dans un environnement moins familier. Malheureusement, je n’apprenais jamais de mes erreurs, car dans tout ce silence, j’entendis soudainement du bruit. Serait-ce un prédateur? Aucune idée. Je ne savais pas grand-chose niveau faune, ma spécialité restait la flore. Par instinct, je me levais et me rapprochais de mon sac, cherchant ensuite à trouver de quoi m’armer. Une branche par terre me parut être la seule bonne option. Je la pris sans hésiter une seule seconde, prête cependant à partir en courant, au moindre danger. Affolée, je regardais aux alentours, n’osant pas parler, mais espérant que ce ne soit que mon imagination.
code by EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Jeu 5 Déc 2019 - 17:31
Build bridges, not walls
★ Meeka et Rachel

Si elle pense à cela, ce n’est pas sans raison. Face à une situation comme celle-ci, elle ne sait même pas réellement comment elle pourrait réagir. Devant elle, une femme, jeune, perdue et effrayée. Munie d’un bâton, elle regarde autour d’elle, ne sait même pas d’où vient la menace. Le son a rebondi d’un arbre à un autre et elle s’y perd. Mais pour le coup, elle s’en moque un peu. Meeka n’est absolument pas une traqueuse, elle n’est guère dangereuse, sauf si elle cherche à l’être. Fille du ciel à l’allure égarée, qui tente de se défendre contre un agresseur qu’elle ne voit même pas. Meeka s’amuse presque de l’image et en même temps, cela ne peut l’empêcher d’être triste. Une nouvelle preuve que les choses ne vont pas du tout. Entre eux, certaines situations sont un peu perturbantes. Ca veut donc dire qu’elle ne fait pas confiance à l’inconnu, ça ne veut pas dire qu’elle ne fait pas confiance aux Terriens, n’est-ce pas ? Il est difficile de déterminer si c’est bien de ça qu’il s’agit. Aucune idée, en fait. Mais pas besoin de chercher une explication à tout ça, puisque de toute façon, il se méfie suffisamment pour que pour lui parler, Meeka soit contrainte de s’afficher et de lui dire qu’elle n’est pas loin. Ce n’est pas facile, ce n’est pas vraiment volontaire mais.. Que peut-on faire hein ? Rien, à n’en pas douter. Les options sont inexistantes. Si elle ne croit personne, comment avancer ? Quel est son parcours, pour qu’elle se retrouve bloquée de cette manière ? Elle ne saurait le dire. Elle soupire quelque peu mais finit par s’avancer puisque pour le coup, elle ne va pas l’observer de loin, sans la moindre raison.
Un soupir s’échappe des lèvres de Meeka alors qu’elle se met à découvert. Finalement, cette fille a un peu l’air ridicule avec son bâton. Là, dans son sac, la Naori possède bien assez de choses lui permettant de se défendre et de faire mal. Pas besoin d’en faire plus, d’une certaine manière. ” Tu envisages donc de te battre… Avec ce bâton, sans même voir qui te fait face ? ". Sans doute que ce n’est pas la bonne manière de faire, que peut-elle y faire hein ? Elle sourit poliment avant de reprendre la parole. " Je ne te veux pas de mal. "
- DATE D'INSCRIPTION : 07/05/2018 PSEUDO/PRENOM : Dumbass*Angel MULTICOMPTES : non MESSAGES : 706 CELEBRITE : Chloe Bennet COPYRIGHT : Constellation (avatar), hedgekey (signature) METIER/APTITUDES : cuistot, avec aptitudes en botanique et cuisine TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 40
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Ven 27 Déc 2019 - 6:02
Instead of walls, build bridges
Chaque pas résonne dans ce campement encore à moitié endormi. J’imagine que certains se reposent après une rude journée, alors que d’autres doivent déjà être en train de travailler. Je ne fais qu’estimer car je n’ai aucune idée de l’horaire chez les Odysséens. N’étant que de passage ou de court séjour lorsque je viens ici, je ne sais même pas quand est-ce Chris rentre. En soit, c’est un mal pour un bien, puisque je peux si facilement m’éclipser sans qu’il se n’en rende compte. S’il cherche à comprendre pourquoi je suis partie plus tôt que prévu, il n’aura qu’à venir me voir et me poser la question directement. De toute façon, j’avais terriblement besoin de prendre une longue marche, comme à mon habitude. Autant profiter du fait que je sois plus près des marécages pour aller y jeter un coup d’œil. Mes nombreuses explorations ne m’ont pas mener jusque-là. Aujourd’hui, vu le temps plus doux et le soleil qui pointait le bout de son nez, je pris la décision de ne pas retourner directement au campement des Cents. Carnet en poche et sac sur le dos, je m’aventurais sur un chemin que je ne connaissais pas, me laissant guider par le paysage et mon piètre sens de l’orientation pour retrouver ce lieu.
Humer l’air frais me redonnait le sourire et me mettait dans un état de zen que je croyais perdu depuis un long moment. C’est fou comme la nature me permet de me ressourcer. Toujours au centre de mes journées, dans les bons et dans les mauvais moments, je me retrouvais d’une façon ou d’une autre au cœur d’une forêt, à observer les plantes, les fleurs et les arbres. Plus de craintes, plus de soucis … rien que moi et le vide immense d’un endroit si peu habité. Enfin, si … la Terre est bel et bien habitée, et ce, avant même notre arrivée. Les Grounders furent … tout un choc pour nous. En particulier les premiers massacres nous laissèrent tous plus ou moins craintifs. Pour ma part, je me souviens d’avoir eut des nuits de terreur, où mon frère était littéralement obligé de me secouer et me réveiller, tellement mes cauchemars me hantaient. Je m’imaginais des attaques sanglantes pendant que nous nous trouvions dans nos tentes respectives. Aujourd’hui, grâce aux accords, il semblerait que la paix se soit établie. À mon humble avis, ce n’est que le calme avant la tempête. Là où certains disent que la communication entre nous et les terriens se fait plus facilement, moi je ne vois qu’un prétexte. Mes expériences personnelles ne m’ont prouvé qu’une chose; ils ne nous aiment pas, et cette accalmie connaîtra sa fin, tôt ou tard. Ils n’attendent que ça pour nous prendre au dépourvu.
J’essayais de faire en sorte que mes pensées ne prennent pas le contrôle de mon humeur. Malgré les raisons de mon départ furtif, il n’en reste pas moins que je voulais me détendre. Question de ne pas retomber dans de mauvaises habitudes, je pris le temps de m’assoir et dessiner certaines plantes et animaux que je voyais aux alentours, puisque mon arrivée au marécage vint réveiller ma curiosité. Je laissais ma rancœur de côté pour retracer avec mon crayon ce que mes yeux observaient. Ainsi, je perdais doucement la notion du poids du monde entier pendant un certain temps. Cette transe, je ne sais pas combien elle dura, mais j’en sortis en percevant un bruit étrange. L’instinct de survie prit le dessus, me faisant immédiatement prendre mes pieds et chercher de quoi m’armer. Pfff. L’idée, en fait, est que je jetterais probablement la branche que je tenais sur mon ennemi avant de déguerpir. Je ne suis pas un soldat, après tout. Heureusement, je n’eus pas à faire quoi que ce soit, puisque la source du bruit fut rapidement expliquée. Sortie de je-ne-sais-trop-où, une jeune femme se mit à découvert, l’air presque contrarié. L’avais-je dérangée? Pourtant, je me croyais seule par ici. « Je me protège, ce que d’autres n’ont pas toujours fait et qu’ils auraient peut-être dû. » Je ne parlais pas seulement des terriens, mais également des animaux. Mon frère avait été tué par un loup, n’est-ce pas? Je ne pouvais simplement pas me permettre de prendre la vie à la légère. Une vie est si rapidement perdue. À ses derniers mots, je déposais la branche par terre, essayant tant bien que mal de prendre le sourire de l’étrangère comme étant un gage de paix et de bonnes intentions. « Je m’appelle Rachel. » Je me rends compte que dans toute cette crainte, j’avais fait tomber mon carnet sur le sol. Je m’empresse de le ramasser, puis je l’essuie rapidement. « Mes intentions n’étaient pas de me battre. J’ai juste appris à être aux aguets. » Je ne la regardais pas directement, incertaine de ce qu’elle venait faire par ici.
Humer l’air frais me redonnait le sourire et me mettait dans un état de zen que je croyais perdu depuis un long moment. C’est fou comme la nature me permet de me ressourcer. Toujours au centre de mes journées, dans les bons et dans les mauvais moments, je me retrouvais d’une façon ou d’une autre au cœur d’une forêt, à observer les plantes, les fleurs et les arbres. Plus de craintes, plus de soucis … rien que moi et le vide immense d’un endroit si peu habité. Enfin, si … la Terre est bel et bien habitée, et ce, avant même notre arrivée. Les Grounders furent … tout un choc pour nous. En particulier les premiers massacres nous laissèrent tous plus ou moins craintifs. Pour ma part, je me souviens d’avoir eut des nuits de terreur, où mon frère était littéralement obligé de me secouer et me réveiller, tellement mes cauchemars me hantaient. Je m’imaginais des attaques sanglantes pendant que nous nous trouvions dans nos tentes respectives. Aujourd’hui, grâce aux accords, il semblerait que la paix se soit établie. À mon humble avis, ce n’est que le calme avant la tempête. Là où certains disent que la communication entre nous et les terriens se fait plus facilement, moi je ne vois qu’un prétexte. Mes expériences personnelles ne m’ont prouvé qu’une chose; ils ne nous aiment pas, et cette accalmie connaîtra sa fin, tôt ou tard. Ils n’attendent que ça pour nous prendre au dépourvu.
J’essayais de faire en sorte que mes pensées ne prennent pas le contrôle de mon humeur. Malgré les raisons de mon départ furtif, il n’en reste pas moins que je voulais me détendre. Question de ne pas retomber dans de mauvaises habitudes, je pris le temps de m’assoir et dessiner certaines plantes et animaux que je voyais aux alentours, puisque mon arrivée au marécage vint réveiller ma curiosité. Je laissais ma rancœur de côté pour retracer avec mon crayon ce que mes yeux observaient. Ainsi, je perdais doucement la notion du poids du monde entier pendant un certain temps. Cette transe, je ne sais pas combien elle dura, mais j’en sortis en percevant un bruit étrange. L’instinct de survie prit le dessus, me faisant immédiatement prendre mes pieds et chercher de quoi m’armer. Pfff. L’idée, en fait, est que je jetterais probablement la branche que je tenais sur mon ennemi avant de déguerpir. Je ne suis pas un soldat, après tout. Heureusement, je n’eus pas à faire quoi que ce soit, puisque la source du bruit fut rapidement expliquée. Sortie de je-ne-sais-trop-où, une jeune femme se mit à découvert, l’air presque contrarié. L’avais-je dérangée? Pourtant, je me croyais seule par ici. « Je me protège, ce que d’autres n’ont pas toujours fait et qu’ils auraient peut-être dû. » Je ne parlais pas seulement des terriens, mais également des animaux. Mon frère avait été tué par un loup, n’est-ce pas? Je ne pouvais simplement pas me permettre de prendre la vie à la légère. Une vie est si rapidement perdue. À ses derniers mots, je déposais la branche par terre, essayant tant bien que mal de prendre le sourire de l’étrangère comme étant un gage de paix et de bonnes intentions. « Je m’appelle Rachel. » Je me rends compte que dans toute cette crainte, j’avais fait tomber mon carnet sur le sol. Je m’empresse de le ramasser, puis je l’essuie rapidement. « Mes intentions n’étaient pas de me battre. J’ai juste appris à être aux aguets. » Je ne la regardais pas directement, incertaine de ce qu’elle venait faire par ici.
code by EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Jeu 16 Jan 2020 - 11:42
Build bridges, not walls
★ Meeka et Rachel

Elle semble avoir perdu quelques amis vis à vis des événements précédents. Et ça n’a rien de vraiment étonnant, au vu de comment les choses ont pu évoluer par le passé. Elle aimerait croire que les gens prennent conscience du fait que tout a changé désormais. Les états d’esprits évolue et il est bien dommage de voir que personne ne s’en aperçoit. Tout le monde reste bloqué sur le passé et sur ce qui a pu mal se passer. Ce qui est plutôt normal au vu du parcours de certaines personnes, mais à côté de ça, elle ne peut pas nier qu’il faut tout de même aller de l’avant. S’ils n’en sont pas capables, alors il n’y a pas grand chose à faire pour que la chose évolue dans le bon sens. " J’imagine que tu as vécu de mauvaises choses. Mais les choses évoluent, trop de méfiance ne t’aidera pas à t’en apercevoir. ". Et c’est bien dommage mais que pourrait-on faire pour que la situation évolue hein ? Rien, à n’en pas douter. Mais il faut savoir faire les choses différemment. Il y a eu beaucoup de pertes humaines mais c’est arrivé des deux côtés.
Malgré tout, Meeka apprécie le fait que la débarquée pose le bâton au sol. Ca veut bien dire qu’elle ne la voit pas comme une menace non ? C’est déjà une bonne chose. Encore plus quand la fille se présente et lui dit comment elle s’appelle. Elle amène un échange, une conversation en le faisant. Et la Naori n’en demandait pas moins. Elle ne veut pas la forcer à lui parler si elle n’en a pas envie. Après tout, elle aurait pu lui dire de s’éloigner et l’inviter à disparaître de son champ de vision. Elle ne saurait le dire. " Et je suis Meeka. ". Voilà qu’elles se sont désormais présentées l’une à l’autre.
Elle a appris à être aux aguets, oui sans doute. Ses mains ne paraissaient pas très fermes sur le bâton mais ce n’est certainement pas à elle de lui faire remarquer. " Je vois. ". Que pourrait-elle bien dire de plus hein ? Malheureusement, face à la situation actuelle, il n’y a pas vraiment de solution miracle. Meeka a beau essayé de relativiser, elle n’y arrive pas vraiment. Elle persiste à trouver ça un peu dommage, voilà tout. Mais les choses finiront bien par évoluer non ? Un jour, dans quelques années, tout deviendra plus facile et plus acceptable. En tout cas, si aucune des deux ne s’avère dangereux pour l’autre, ça devrait avoir un certain aspect positif non ? " Que faire en pleine forêt si tu te méfies des autres ? "
- DATE D'INSCRIPTION : 07/05/2018 PSEUDO/PRENOM : Dumbass*Angel MULTICOMPTES : non MESSAGES : 706 CELEBRITE : Chloe Bennet COPYRIGHT : Constellation (avatar), hedgekey (signature) METIER/APTITUDES : cuistot, avec aptitudes en botanique et cuisine TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 40
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Dim 9 Fév 2020 - 7:22
Instead of walls, build bridges
Il m’arrivait si souvent de partir en expédition et de ne croiser personne que parfois, j’en oubliais la présence des terriens. Est-ce que cela démontrait un quelconque changement dans ma façon de voir les choses? Non, pas vraiment. Je persistais à les craindre et à ne pas leur accorder ma confiance. En fait, mon étourderie ne vient pas d’une ouverture d’esprit ou quoi que ce soit d’autre. Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours eu tendance à me perdre dans mes pensées. Dès que je me sentais assez confortable pour laisser voguer mon esprit, eh bien je le laissais prendre ses aises. En cuisine, cela me permettait de me concentrer sur mes tâches, quitte à ne pas entendre les autres autour de moi. Il pourrait y avoir un énorme brouhaha, je ne m’en rendait pas du tout compte. En forêt, je me retrouvais dans ce même état, que l’on pourrait presque qualifié de ‘transe’. Absorbée par mes notes, les relisant, les mémorisant presque. Je m’appliquais pour les dessins, essayait de faire en sorte que ce carnet serve à la prochaine personne qui s’en servirait. L’arrivée soudaine de l’inconnue me surprit donc. Je n’avais perçu que du bruit, mais dans le silence des lieux, cela me fit sursauter. C’est par pur instinct que j’agrippais une branche au sol, ne voulant pas nécessairement attaquer, mais seulement me protéger. N’ayant aucune véritable connaissance sur le combat, j’opterais certainement pour une course en direction d’un des campements. Il ne m’arrivait jamais de m’arrêter et penser aux intentions de la personne, dans ce cas-ci, de la jeune femme qui s’approcha. Les mauvaises expériences s’empilant plus facilement que les bonnes, malgré le traité qui engendra supposément une paix entre nous et certains grounders. Quoi, moi y croire? J’avais beaucoup de difficulté à me fier aux mots écrits sur des papiers. Ce sont par les actions, que l’on prouve vraiment la trêve entre nous tous. D’avoir entendu de la bouche de grounders que sans ce traité, ils n’hésiteraient pas à nous attaquer, c’est prouver que leur volonté à changer n’est pas inébranlable. Dès que l’occasion se présenterait, ils nous décimeraient sans hésiter. Il faut donc que je sois toujours aux aguets, question de survivre une journée de plus.
Elle avait raison; je brandissais un bâton sans savoir nécessairement qui s’approchait. J’aurais très bien pu assommer un autre Cent ou encore un Odysséen, juste par peur. Je ne me laissais pourtant pas rabattre, préférant lui signaler que je protégeais mes arrières, chose que d’autres auraient dû faire, et qui leur a, au final, coûté la vie. Je m’attendais à des ricanements, à ce qu’elle me fasse un peu d’attitude … mais rien. À la place, elle concéda mes mauvaises expériences, en ajoutant que ma méfiance n’aiderait pas à m’apercevoir l’évolution des choses. Ce n’est pas la première fois qu’on me relança de la sorte. Chris me le reprocha également, et ce, plus d’une fois. Mes pensées étaient devenues un océan de tristesse et de rancoeur, à un tel point, que cela pourrait se qualifier d’obsession. Ne faisais-je que voir les problèmes? Étais-je à ce point négative? « Beaucoup, oui. Des pertes et des trahisons, j’en ai mon lot. » On peut dire que le nuage noire au-dessus de nos têtes, à notre arrivée sur Terre, ne s’est jamais vraiment dissipé. De temps à autre, il nous bloque du soleil. « La confiance n’est pas quelque chose que l’on devrait automatique accorder. » Je ne niais pas que d’aller de l’avant me permettrait de voir au combien les choses ont réellement évolué. C’est un changement, certes pas énorme pour quiconque me rencontre une seule fois, mais pour ceux qui me connaissent, le fait que je ne coince pas sur ce sujet et que j’attaque verbalement les propos d’autrui, c’est un bon début.
Je continuais dans ma lancée, déposant le bâton par terre. Je ne sentais pas nécessairement de menace ni d’énorme tension. Juste une légère crainte, incertaine de pourquoi elle se trouvait là. La questionner à ce propos me semblait impoli et sans véritable but. L’inconnue pourrait en faire autant et me demander la raison de ma présence ici. Nous sommes en pleine nature, ce bout de terre n’appartient ni à l’une ni à l’autre. Oh, il me serait facile de faire comme à mon habitude et me montrer excessivement disgracieuse. Mais ressortir mon sarcasme est une habitude que je voulais contrôler. De vivre comme je le fais, en repoussant tout le monde, cela ne viendrait que me nuire, à la longue. Voilà pourquoi j’entrepris de faire les choses différemment, en me présentant. Elle en fit de même, ce qui m’étonna un peu, mais qui me rassura aussi. Nous voilà prêtes à entamer une conversation. Cependant, avant que nous ne puissions poursuivre cet échange, je préférais l’assurer de mes bonnes intentions. Non, mon but n’était pas de me battre. Mon geste ne devrait pas être interprété comme une invitation au combat. Je ne faisais qu’être aux aguets, au cas où je me retrouve en situation épineuse … comme un animal sauvage, par exemple. « Je prends des notes, j’explore aussi. » Je regarde mon carnet, mais dois admettre que mes dernières explications ne sont que des excuses. « Il est plus facile de vivre mes émotions et mes problèmes en forêt. C’est ici que je me sens le mieux. » J’avais perdu cette connexion avec la nature pendant un temps, et je la regagnais maintenant, au fur et à mesure. « Puis si je veux me défouler sur un arbre, j’osais croire qu’il n’y aurait personne pour venir me corriger sur mes techniques. » Je ne lui avouais pas ne rien savoir ou presque au combat. Je ne la connaissais pas si bien que ça, pour lui dévoiler mes faiblesses aussi candidement.
Elle avait raison; je brandissais un bâton sans savoir nécessairement qui s’approchait. J’aurais très bien pu assommer un autre Cent ou encore un Odysséen, juste par peur. Je ne me laissais pourtant pas rabattre, préférant lui signaler que je protégeais mes arrières, chose que d’autres auraient dû faire, et qui leur a, au final, coûté la vie. Je m’attendais à des ricanements, à ce qu’elle me fasse un peu d’attitude … mais rien. À la place, elle concéda mes mauvaises expériences, en ajoutant que ma méfiance n’aiderait pas à m’apercevoir l’évolution des choses. Ce n’est pas la première fois qu’on me relança de la sorte. Chris me le reprocha également, et ce, plus d’une fois. Mes pensées étaient devenues un océan de tristesse et de rancoeur, à un tel point, que cela pourrait se qualifier d’obsession. Ne faisais-je que voir les problèmes? Étais-je à ce point négative? « Beaucoup, oui. Des pertes et des trahisons, j’en ai mon lot. » On peut dire que le nuage noire au-dessus de nos têtes, à notre arrivée sur Terre, ne s’est jamais vraiment dissipé. De temps à autre, il nous bloque du soleil. « La confiance n’est pas quelque chose que l’on devrait automatique accorder. » Je ne niais pas que d’aller de l’avant me permettrait de voir au combien les choses ont réellement évolué. C’est un changement, certes pas énorme pour quiconque me rencontre une seule fois, mais pour ceux qui me connaissent, le fait que je ne coince pas sur ce sujet et que j’attaque verbalement les propos d’autrui, c’est un bon début.
Je continuais dans ma lancée, déposant le bâton par terre. Je ne sentais pas nécessairement de menace ni d’énorme tension. Juste une légère crainte, incertaine de pourquoi elle se trouvait là. La questionner à ce propos me semblait impoli et sans véritable but. L’inconnue pourrait en faire autant et me demander la raison de ma présence ici. Nous sommes en pleine nature, ce bout de terre n’appartient ni à l’une ni à l’autre. Oh, il me serait facile de faire comme à mon habitude et me montrer excessivement disgracieuse. Mais ressortir mon sarcasme est une habitude que je voulais contrôler. De vivre comme je le fais, en repoussant tout le monde, cela ne viendrait que me nuire, à la longue. Voilà pourquoi j’entrepris de faire les choses différemment, en me présentant. Elle en fit de même, ce qui m’étonna un peu, mais qui me rassura aussi. Nous voilà prêtes à entamer une conversation. Cependant, avant que nous ne puissions poursuivre cet échange, je préférais l’assurer de mes bonnes intentions. Non, mon but n’était pas de me battre. Mon geste ne devrait pas être interprété comme une invitation au combat. Je ne faisais qu’être aux aguets, au cas où je me retrouve en situation épineuse … comme un animal sauvage, par exemple. « Je prends des notes, j’explore aussi. » Je regarde mon carnet, mais dois admettre que mes dernières explications ne sont que des excuses. « Il est plus facile de vivre mes émotions et mes problèmes en forêt. C’est ici que je me sens le mieux. » J’avais perdu cette connexion avec la nature pendant un temps, et je la regagnais maintenant, au fur et à mesure. « Puis si je veux me défouler sur un arbre, j’osais croire qu’il n’y aurait personne pour venir me corriger sur mes techniques. » Je ne lui avouais pas ne rien savoir ou presque au combat. Je ne la connaissais pas si bien que ça, pour lui dévoiler mes faiblesses aussi candidement.
code by EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Mar 3 Mar 2020 - 10:05
Build bridges, not walls
★ Meeka et Rachel

Elle sait qu’il ne faut pas faire confiance à tout le monde. C’est un fait. La confiance ne doit pas s’accorder à tout bout de champ parce que ça n’a jamais fonctionné comme ça. Et c’est mieux parce que c’est toujours plus compliqué que ça. Il faut se méfier, garder ses distances, persévérer. Mais si personne ne croit en qui que ce soit, c’est plus compliqué aussi. Il faut donner le bénéfice du doute, il faut attendre de voir. Et certes oui, parfois, on se fait trahir, il ne risque pas de dire le contraire. " Je sais bien. Mais trop de méfiance ne donne pas envie aux gens de venir vers vous, ça joue également. ". Et ça joue d’une bien étrange manière des fois. La guerre peut venir de ça, d’une méfiance mal placée, d’un mot de travers et d’autres choses encore. Il faut toujours faire attention, mais ça n’a rien de facile, c’est sûr.
Au moins, elle pose le bâton au sol et ça change la donne, ça rend la situation plus agréable et en même temps, Meeka n’ira pas prétendre qu’elle n’apprécie pas le geste. Pour autant, elle se fait méfiante à son tour. Elle sait que le moindre de ses mots ou le moindre de ses gestes pourrait être mal pris et il faut donc faire preuve d’un maximum de prudence. Et ça craint. Genre vraiment. Le but ici n’est pas de la provoquer et pourtant, ce serait presque plus facile. Presque, seulement. Parce que ce n’est pas ce qu’elle veut. Meeka continue de croire qu’elle n’aura pas besoin d’espérer, qu’elle n’aura pas besoin de voir les choses changer. Ce n’est pas si simple, mais elle y croit, et si elle n’y croit pas, qui le fera ?
Ca lui échappe c’est vrai. Que les gens puissent se rendre au coeur de la forêt pour des activités alors qu’ils ne font confiance à personne. Ca échappe à tout le monde, ça bloque le moral de tout le monde. Et si elle peut comprendre le besoin de changer d’air, elle n’ira certainement pas prétendre qu’elle comprend. Si elle a peur, comment peut-elle faire son travail correctement ? Comment imaginer une seule seconde que ça pourrait être si assidu, si on passe notre temps à regarder par-dessus notre épaule ? Mais voilà que la fille se met à lui dire que c’est en forêt qu’elle se sent le mieux, que c’est là qu’elle peut pleinement ressentir ses émotions et si c’est comme ça qu’elle se sent au mieux, et bien d’accord, elle peut bien voir les choses comme elle le souhaite. Le plus important, c’est qu’elle ait réussi à se trouver un petit havre de paix. Par contre, cette histoire de se défouler sur les arbres, ça lui fait vraiment bizarre. Autant le dire, ça n’a rien de normal et les arbres, outre le fait que ça ne rend pas les coups, c’est très dur. Pour la Naori d’ailleurs, se défouler sur la végétation pour le mal être personnel, c’est injuste. La nature a déjà bien assez payé de prix. Il n’est donc pas nécessaire de lui faire du mal de manière aussi gratuite, non ? " Ne peux-tu pas le faire avec les gens de ton campement ? La nature ne t’a rien fait, non ? ". Elle grimace un peu, elle n’a pas pour intention de lui faire la leçon mais c’est vrai, elle n’apprécie pas cette histoire. Et puis bon, elle finira par vraiment se faire mal. Dans l’hypothèse où elle s’en prend aux arbres avec les mains et non avec des armes. " Et tu finiras par te faire mal, plutôt qu’à parfaire tes… techniques, justement. "
- DATE D'INSCRIPTION : 07/05/2018 PSEUDO/PRENOM : Dumbass*Angel MULTICOMPTES : non MESSAGES : 706 CELEBRITE : Chloe Bennet COPYRIGHT : Constellation (avatar), hedgekey (signature) METIER/APTITUDES : cuistot, avec aptitudes en botanique et cuisine TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 40
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Mer 18 Mar 2020 - 3:15
Instead of walls, build bridges
Au fond, je ne suis pas si égoïste que de n’accorder de l’importance qu’à nos pertes. Les terriens ont perdus tout autant. Enfin, j’imagine. Ce ne sont que des stipulations, ce n’est pas comme si j’ai été faire un tour pour voir exactement tout ce qui s’est passé. Mon regard était fixé sur les cadavres des Cents que j’ai connu, de ces visages vides de vie. Là est probablement la raison de mon incapacité à passer outre la violence. Je passe trop de temps dans ma tête, dans mes pensées, dans le passé surtout. Il semblerait que le présent ne porte pas autant d’importance dans mon coeur, et pourtant, c’est là où je devrais concentrer mes efforts. Comment faire, exactement, pour ne plus garder mon attention complète sur des évènements derrière moi, derrière nous tous? Trop de moments vides, trop de silences qui me donnent pleinement l’opportunité de ressasser. Un poste assez calme au sein du campement, des actions que je fais presque automatiquement. Même chose quand je marche au sein de la nature et que je regarde les plantes autour de moi. Le paysage n’a plus ces notes amères, ce qui est un bon point, mais je commence doucement à m’y sentir plus confortable, ergo … Je déteste être prisonnière de mon esprit, de mon cerveau qui ne cesse de me projeter des images détestables. Je me fais plus de mal que de bien, et malheureusement, je ne trouve pas tant de solution. Mon progrès ne se fait pas exactement comme je le souhaiterais, ayant des progrès niveau socialisation avec d’autres Cents, mais pas tant pour le reste. Même s’il faut que j’y aille pas à pas, il y a des jours où j’ai l’impression que je recule plus que je n’avance. Et le commentaire de la blondinette, ainsi que sa grimace, me font remettre en doute ce que j’essaie de changer. Est-ce que je serais réellement capable de passer outre tout mes problèmes? Est-ce que je redeviendrais ne serait-ce qu’une parcelle de l’ancienne Rachel? Aucune idée. En tout cas, à ce que je pouvais voir, cela me prendrais encore des années. « Il y en a eu, oui. Et ces gens ne méritent pas plus ma confiance. » Ce commentaire était dirigé directement aux Odysséens nous ayant trahi. Ceux qui ont décidé de notre sort. Je n’épargnais pas mes mots, quand je ne pouvais absolument pas éviter de parler à l’un d’entre eux. C’était le cas notamment de Skylar, quand on s’est croisé. Je lui ai tout de suite fait comprendre que je ne lui avais rien pardonné, qu’à mes yeux, il restait un être sans une pointe de coeur.
Présenter des excuses ne sert à rien, car je n’y voyais aucune sincérité. Il est facile de se croire laver de ses fautes avec des mots. ‘Rachel, pourquoi est-ce que t’es si difficile et entêtée? ’ Je ne cessais de me reposer cette question, jour et nuit. J’étais ma pire ennemie, en ce qui attrait à tourner la page. Même la jeune femme devant moi pouvait me sermonner sur mes lacunes. Bordel! Qu’est-ce qu’il me fallait pour me secouer et me sortir de cette torpeur? Des rencontres dans le genre, peut-être? « Ça, je le vois de mes propres yeux. C’est juste … difficile. C’est comme s’il y avait une abysse entre moi et la confiance. Si je donne le bénéfice du doute à quelqu’un, j’ai toujours cette crainte qu’au moindre moment, je tombe dans ce grand fond. Mais t’as pas besoin d’entendre des trucs pareils. Ça n’intéresse personne. » Elle n’était pas quelqu’un que je connaissais. Puis je me doute que les Grounders se fichent pas mal de nos problèmes personnels; ils ont déjà les leurs.
J’ai quand même posé un geste se voulant rassurant. Je déposais mon bâton improvisé au sol, question de lui montrer que je n’attaquerais pas. J’essaie de contenir ma violence à un minimum. Je suis plus douée avec mes mots qu’avec mes mains ou mes pieds, de toute façon. Cette simili-arme que je m’étais trouvée et que j’avais agrippée, je ne saurais même pas comment l’utiliser. Alors en soit, je devrais être celle qui la craint, et non le contraire. Je ne lui causerais pas une foutue égratignure, parce que mon instinct le plus primitif, c’est de fuir face au danger. En ce moment, je restais parce que je me battais contre ma peur, parce que j’essayais tant bien que mal d’aller contre ma nature et de changer un peu les choses.
Je lui avouais la raison de ma présence ici, quoique je ne rentrais pas nécessairement dans tout les détails personnels de ma vie. Je n’y allais que par courtes explications, mais celles-ci eurent un impact assez important sur elle. En effet, à en voir sa réaction et à l’entendre parler, je sens tout de suite qu’elle n’approuve aucunement mes habitudes actuelles. Je me sens face à un adulte qui désapprouve de tout, ce qui n’aide en rien à cette morosité qui me colle à la peau. Je ravale cependant mes commentaires plus désobligeants, y allant avec une once de calme. « J’ai pas le talent pour que les gens de mon campement veuillent bien me montrer quoi que ce soit. Cela leur prendrait des années et des années, parce que je n’ai littéralement pas le corps ni le mental pour ce genre de choses. Ils se découragent assez vites, et ont d’autres trucs à faire de toute façon. Mais t’as raison, la nature ne m’a rien fait. J’ai juste … trop de … je sais pas comment expliquer. Je ne suis pas quelqu’un de violent, je ne l’ai jamais été. Mais depuis un petit moment, j’ai des moments où j’ai besoin de me défouler. Mais je sais que je ne connais pas les techniques, où j’ai l’air d’un enfant qui pique une crise. C’est juste pathétique, et franchement, les gens ont pas besoin de voir ça. » Je n’excusais pas mes gestes, mais j’avais vraiment besoin de juste le dire à quelqu’un. Ça pourrait tomber dans l’oreille d’un sourd en avouant un truc pareil à un Grounder. Mais au moins, j’avais verbalisé ce qui clochait. « Parfaire mes techniques? J’en ai pas. Je me ferais mal de toute façon, que ce soit sur un arbre ou en essayant de m’entraîner avec quelqu’un au campement. Au moins ici, j’ai personne qui viendra se moquer … et je ne n’aurais personne à qui me comparer. Enfin … je croyais que j’étais seule. Pas que ça me dérange. La nature est à tout le monde, donc j’ai pas à te dire quoi faire. »
Présenter des excuses ne sert à rien, car je n’y voyais aucune sincérité. Il est facile de se croire laver de ses fautes avec des mots. ‘Rachel, pourquoi est-ce que t’es si difficile et entêtée? ’ Je ne cessais de me reposer cette question, jour et nuit. J’étais ma pire ennemie, en ce qui attrait à tourner la page. Même la jeune femme devant moi pouvait me sermonner sur mes lacunes. Bordel! Qu’est-ce qu’il me fallait pour me secouer et me sortir de cette torpeur? Des rencontres dans le genre, peut-être? « Ça, je le vois de mes propres yeux. C’est juste … difficile. C’est comme s’il y avait une abysse entre moi et la confiance. Si je donne le bénéfice du doute à quelqu’un, j’ai toujours cette crainte qu’au moindre moment, je tombe dans ce grand fond. Mais t’as pas besoin d’entendre des trucs pareils. Ça n’intéresse personne. » Elle n’était pas quelqu’un que je connaissais. Puis je me doute que les Grounders se fichent pas mal de nos problèmes personnels; ils ont déjà les leurs.
J’ai quand même posé un geste se voulant rassurant. Je déposais mon bâton improvisé au sol, question de lui montrer que je n’attaquerais pas. J’essaie de contenir ma violence à un minimum. Je suis plus douée avec mes mots qu’avec mes mains ou mes pieds, de toute façon. Cette simili-arme que je m’étais trouvée et que j’avais agrippée, je ne saurais même pas comment l’utiliser. Alors en soit, je devrais être celle qui la craint, et non le contraire. Je ne lui causerais pas une foutue égratignure, parce que mon instinct le plus primitif, c’est de fuir face au danger. En ce moment, je restais parce que je me battais contre ma peur, parce que j’essayais tant bien que mal d’aller contre ma nature et de changer un peu les choses.
Je lui avouais la raison de ma présence ici, quoique je ne rentrais pas nécessairement dans tout les détails personnels de ma vie. Je n’y allais que par courtes explications, mais celles-ci eurent un impact assez important sur elle. En effet, à en voir sa réaction et à l’entendre parler, je sens tout de suite qu’elle n’approuve aucunement mes habitudes actuelles. Je me sens face à un adulte qui désapprouve de tout, ce qui n’aide en rien à cette morosité qui me colle à la peau. Je ravale cependant mes commentaires plus désobligeants, y allant avec une once de calme. « J’ai pas le talent pour que les gens de mon campement veuillent bien me montrer quoi que ce soit. Cela leur prendrait des années et des années, parce que je n’ai littéralement pas le corps ni le mental pour ce genre de choses. Ils se découragent assez vites, et ont d’autres trucs à faire de toute façon. Mais t’as raison, la nature ne m’a rien fait. J’ai juste … trop de … je sais pas comment expliquer. Je ne suis pas quelqu’un de violent, je ne l’ai jamais été. Mais depuis un petit moment, j’ai des moments où j’ai besoin de me défouler. Mais je sais que je ne connais pas les techniques, où j’ai l’air d’un enfant qui pique une crise. C’est juste pathétique, et franchement, les gens ont pas besoin de voir ça. » Je n’excusais pas mes gestes, mais j’avais vraiment besoin de juste le dire à quelqu’un. Ça pourrait tomber dans l’oreille d’un sourd en avouant un truc pareil à un Grounder. Mais au moins, j’avais verbalisé ce qui clochait. « Parfaire mes techniques? J’en ai pas. Je me ferais mal de toute façon, que ce soit sur un arbre ou en essayant de m’entraîner avec quelqu’un au campement. Au moins ici, j’ai personne qui viendra se moquer … et je ne n’aurais personne à qui me comparer. Enfin … je croyais que j’étais seule. Pas que ça me dérange. La nature est à tout le monde, donc j’ai pas à te dire quoi faire. »
code by EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Mar 14 Avr 2020 - 14:48
| | build bridges not walls ; meeka & rachel |

Peut-être qu’elle essaie mais qu’elle n’y arrive pas. Mais elle ne sait pas comment ça fonctionne par contre. Meeka, c’est une personne concentrée, réfléchie aussi. Elle fait attention à tout, elle se focalise à bien des choses mais la confiance, elle y tient beaucoup, elle trouve ça un peu important et elle y prête une attention un peu particulière. Un soupir s’échappe de ses lèvres, alors qu’elle regarde la fille devant elle. Elle est jolie, elle devrait être souvent courtisée et pourtant, ça n’arrive jamais. Le point dommage de toute cette histoire. Dans la situation actuelle, Meeka peut comprendre que certaines choses ne se passent pas bien, ça peut être compliqué par moment mais il faut malgré tout savoir faire avec, que ce soit plaisant ou non. Et il faut savoir donner une chance aux gens sinon, ce n’est pas bon non plus. Elle trouve ça dommage, Meeka, qu’on puisse se contraindre à rester seul comme ça. Mais bon, ce n’est certainement pas lui qui va se la jouer différemment. Et elle n’a aucune leçon à lui faire. Elle-même ne mène pas la meilleure vie qui soit.
Si dans son campement, les gens ne l’estiment pas assez forte, ils sont justement censés l’aider à s’améliorer et à faire les choses comme il le faut. Bien sûr que ce n’est jamais assez simple, bien sûr que parfois, certaines choses sont parfois compliquées. La méfiance se mêle ici à l’inespérance et c’est l’aspect le plus dérangeant de toute cette histoire. C’est compliqué parfois mais ce n’est pas elle qui pourra vraiment l’aider. Bien des choses empêchent de comprendre le reste. Meeka, elle continue de se convaincre qu’elle passe un peu à côté de sa vie, et c’est le point le plus dangereux. C’est triste, en réalité. Et le jour où elle fera face à un véritable danger, elle ne sera même pas en mesure de l’affronter et c’est ça qui est dommage.
Le fait de s’entraîner seule, ça a certaines bonnes choses. Oui, personne ne sera en mesure de se moquer d’elle si elle se trompe, si elle tombe aussi. Mais ce n’est pas le seul truc qui n’irait pas, dans ces cas-là. Il est bon de préciser, tout de même, que dans ce contexte-là, elle sera seule si elle vient à se blesser aussi. Et tout devient donc bien plus compliqué, déjà. C’est l’aspect dommage, dans tout ça et c’est bien pour cette raison que ça ne peut pas durer comme ça.
- DATE D'INSCRIPTION : 07/05/2018 PSEUDO/PRENOM : Dumbass*Angel MULTICOMPTES : non MESSAGES : 706 CELEBRITE : Chloe Bennet COPYRIGHT : Constellation (avatar), hedgekey (signature) METIER/APTITUDES : cuistot, avec aptitudes en botanique et cuisine TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 40
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Lun 11 Mai 2020 - 7:06
Instead of walls, build bridges
Ma logique, maintenant que je prends un peu de recul, perdait complètement son sens. Compter sur les autres pour que la paix soit maintenu entre les débarqués et les terriens alors que de mon côté, je n’admettais aucunement de parler à un seul d’entre eux? C’était hypocrite de ma part que d’agir de la sorte. Afin de pouvoir noter un progrès dans ma façon d’agir et de penser, il fallait que j’inclus mes relations avec tout le monde, y compris les grounders. Je ne me cache pas le fait que ce sera difficile, que j’aurais tendance à me montrer méfiante, mais avec le temps, ces barrières devaient tombées. Que deviendrais-je, si ce n’est aigrie par la vie? Meeka avait clairement raison, quand elle disait que mon comportement n’invitait personne à venir vers moi. Pour qu’un contact humain se fasse, c’était impératif que je délaisse mes préjugés. Oh, j’aimerais ça, posséder la même ouverture d’esprit et la même légèreté qu’on certains Cents et Odysséens quand il s’agit de communiquer avec les différentes tribus des alentours. Ils semblent en apprendre d’avantage sur autrui, comme un échange bénéfique aux deux partis. Pourquoi, pourquoi est-ce qu’il y avait toujours ce ‘et si’ qui me freinait? Sans mes préjugés, aurais-je la chance d’apprendre d’avantage sur la flore locale grâce aux terriens? Visiblement, il y en avait certains qui enseignaient leurs savoir, dont la langue. Un avantage quand on se retrouve devant un individu ne parlant pas la notre. Une femme différente, une personne plus en confiance, moins anxieuse … c’est sans doute la Rachel que j’aurais pu devenir, si je n’étais pas déviée de mon chemin. La blondinette continuait avec son discours plus qu’exact. Je ne trouvais pas les mots pour la contre-dire. « J’essaie de … changer. C’est pas facile, mais j’essaie. Ça ne se voit pas, ça ne s’entend pas non plus, je m’en doute bien. » Une vague de honte me saisit, à ce moment précis, alors que je m’apprêtais à lui avouer des faits que je ne croirais jamais prononcer devant un terrien. « J’ai passé tellement de temps à souffrir seule et à haïr seule, que je ne sais même plus c’est quoi, de vivre. Juste le fait de sourire devient compliqué. » L’épanouissement, cette chose qu’à force, beaucoup de Cents trouvèrent, au sein de notre campement. Une lacune qui me prendrait plusieurs mois, si ce n’est des années, à rattraper.
Quand on me voit, quand on m’observe d’un peu plus près, on remarquera assez rapidement que les seuls moments où je suis plus sereine, c’est quand je suis en cuisine, ou quand je me promène parmi les arbres et les fleurs. Le reste du temps, j’ai plus d’une pensée qui me traverse l’esprit, voulant à la fois progresser et aller vers les gens, faire un virage à 180 degrés d’un seul coup. Là, je me sur-estime, car il est impossible pour quelqu’un s’étant renfermée sur ses problèmes d’opter pour un changement aussi radical. Pour ne pas tout faire foirer, il vaut mieux y aller pas à pas. Et que je le veuille ou non, cette conversation avec Meeka montrait un progrès chez moi. La jeune femme ne s’en doutait pas du tout, mais jusqu’à assez récemment, je n’aurais pas cru pouvoir simplement restée là, à discuter avec elle sans que je n’en vienne.à un ton bien plus sec et froid. Au grés des minutes qui passaient, je lui parlais de problèmes que j’aurais garder pour moi, en temps normal. Il n’y avait plus d’agressivité, juste … du calme. Et ça, qu’on le croit ou non, c’est nouveau chez moi, surtout devant un grounders. Petit pincement au coeur, cependant, en l’entendant me renvoyer à la figure mon commentaire. Touché. Je l’avais amplement mérité. « Je suis désolée. J’ai cru que mes problèmes te paraîtraient anodins. Je sens que pour bien des gens, ça leur semble ridicule, que j’ai cette peur de me faire trahir. Et c’est pas tout le monde, qui veut écouter les problèmes des autres. » Chacun à son lot, chacun à des tracas, et parfois, ils sentent que ce poids est assez, que de comprendre ceux des autres ne viendrait qu’aggraver les leurs. « Je crois que pour découvrir de nouvelles personnes, il me faudra avant tout trouver de la stabilité dans ma propre vie. Ce serait égoïste de ma part de de déverser mes craintes sur d’autres, sur des gens qui ne me connaissent pas encore. » Quand on démarre la conversation avec des personnes qu’on vient à peine de connaître, je ne crois pas que celles-ci veuillent dès le départ se retrouver devant quelqu’un qui n’apporte pas nécessairement la joie et la bonne humeur avec elle.
C’est aussi peut-être pour ça que personne ne s’est encore proposé pour m’aider à m’entraîner. Il faut que j’y mette du mien pour qu’on veuille bien me tendre la main, et sans des signes clairs, j’imagine que l’on craint ma mauvaise langue. Puis bon, vu mon attitude moins que positive, ils estiment probablement perdre leur temps, tout comme Chris l’a cru, à un certain moment. Il me montrait les coups, il m’encourageait, mais ma tête n’était pas nécessairement à ça. Puis avec le décès de Robb, mon pessimisme à pris le dessus. Maintenant que j’essayais de reprendre ma vie en main, on ne savait pas trop quelles étaient mes intentions. Est-ce que je comptais reprendre avec plus de sérieux? Est-ce que je baisserais les bras? Aucune idée. Mais visiblement, le manque d’initiative de la part de certains au campement déplu à Meeka. Elle crut bon de me rappeler qu’en faisant un peu plus confiance aux terriens, qu’ils pourraient m’aider. Une option pour laquelle je n’aurais jamais opté, auparavant. « Ils sont peut-être abrutis, mais je ne leur ai pas rendu la tâche facile. Ils craignent probablement que je me fâche, que je m’emporte en ne voyant aucun progrès. » Malgré ma détermination à vouloir changer, il ne faut pas oublier que je suis encore sur une corde assez raide, et que je commence à peine à me stabiliser. « J’vois des débarqués qui vous font confiance et qui reviennent avec de nouveaux acquis. J’avoue, je suis un peu jalouse de ça, de leur facilité à faire confiance, car de l’aide … ce n’est jamais de trop. » Je me surpris en disant ça, mais c’est ce que je commençais à ressentir. Je voulais au minimum apprendre à manier une arme, et visiblement, on me croyait incapable de m’en servir.
Moins douée que d’autres, ne voulant pas qu’on se mette à me ridiculiser. Oui, je préférais me pratiquer dans un coin dépourvu de yeux trop curieux, quitte à me blesser. Étant petite, et selon Chris, un poids plume, deux points en ma défaveur. Comment est-ce que j’arriverais à avoir une poigne de fer, ou encore à faire front contre des adversaires? Je ne voulais pas que quelqu’un se mette à me protéger et qu’en fin de compte, cela lui coûte sa propre vie. Je préférais prendre les choses en main, mais je ne savais pas vers qui me tourner. Et là, pour une raison qui m’échappe complètement, la phrase que Meeka sortit me fit immédiatement sortir de mes pensées. « C’est probablement ce que dirait mon frère, s’il était encore parmi nous. » Qui sait, c’est peut-être ce qu’il pense, peu importe où il se trouve. Regard qui évitait celui de mon interlocutrice, mais qui se posa finalement sur elle. « J’veux changer pour qu’il soit fier … et pour qu’il ne sente pas le besoin de veiller sur moi. J’veux être forte, prendre sur moi, mais je ne sais pas nécessairement vers qui me tourner. Peut-être que t’a raison, peut-être que je devrais arrêter mes conneries et établir un lien de confiance entre moi et le peuple de la Terre. Je sais juste pas par où commencer. » Je soupirais, démunie. Peut-être parlais-je de mon frère … et de Chris aussi. En fait, je parlais de tout ceux et celles qui se faisaient du soucis pour moi. Je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent éternellement pour moi, et me croient aussi fragile qu’une poupée en porcelaine. Je sais bien que j’avais le potentiel pour une véritable tempête. Il ne manquait que quelqu’un pour me montrer à bien contrôler et diriger mes excès de rage.
Quand on me voit, quand on m’observe d’un peu plus près, on remarquera assez rapidement que les seuls moments où je suis plus sereine, c’est quand je suis en cuisine, ou quand je me promène parmi les arbres et les fleurs. Le reste du temps, j’ai plus d’une pensée qui me traverse l’esprit, voulant à la fois progresser et aller vers les gens, faire un virage à 180 degrés d’un seul coup. Là, je me sur-estime, car il est impossible pour quelqu’un s’étant renfermée sur ses problèmes d’opter pour un changement aussi radical. Pour ne pas tout faire foirer, il vaut mieux y aller pas à pas. Et que je le veuille ou non, cette conversation avec Meeka montrait un progrès chez moi. La jeune femme ne s’en doutait pas du tout, mais jusqu’à assez récemment, je n’aurais pas cru pouvoir simplement restée là, à discuter avec elle sans que je n’en vienne.à un ton bien plus sec et froid. Au grés des minutes qui passaient, je lui parlais de problèmes que j’aurais garder pour moi, en temps normal. Il n’y avait plus d’agressivité, juste … du calme. Et ça, qu’on le croit ou non, c’est nouveau chez moi, surtout devant un grounders. Petit pincement au coeur, cependant, en l’entendant me renvoyer à la figure mon commentaire. Touché. Je l’avais amplement mérité. « Je suis désolée. J’ai cru que mes problèmes te paraîtraient anodins. Je sens que pour bien des gens, ça leur semble ridicule, que j’ai cette peur de me faire trahir. Et c’est pas tout le monde, qui veut écouter les problèmes des autres. » Chacun à son lot, chacun à des tracas, et parfois, ils sentent que ce poids est assez, que de comprendre ceux des autres ne viendrait qu’aggraver les leurs. « Je crois que pour découvrir de nouvelles personnes, il me faudra avant tout trouver de la stabilité dans ma propre vie. Ce serait égoïste de ma part de de déverser mes craintes sur d’autres, sur des gens qui ne me connaissent pas encore. » Quand on démarre la conversation avec des personnes qu’on vient à peine de connaître, je ne crois pas que celles-ci veuillent dès le départ se retrouver devant quelqu’un qui n’apporte pas nécessairement la joie et la bonne humeur avec elle.
C’est aussi peut-être pour ça que personne ne s’est encore proposé pour m’aider à m’entraîner. Il faut que j’y mette du mien pour qu’on veuille bien me tendre la main, et sans des signes clairs, j’imagine que l’on craint ma mauvaise langue. Puis bon, vu mon attitude moins que positive, ils estiment probablement perdre leur temps, tout comme Chris l’a cru, à un certain moment. Il me montrait les coups, il m’encourageait, mais ma tête n’était pas nécessairement à ça. Puis avec le décès de Robb, mon pessimisme à pris le dessus. Maintenant que j’essayais de reprendre ma vie en main, on ne savait pas trop quelles étaient mes intentions. Est-ce que je comptais reprendre avec plus de sérieux? Est-ce que je baisserais les bras? Aucune idée. Mais visiblement, le manque d’initiative de la part de certains au campement déplu à Meeka. Elle crut bon de me rappeler qu’en faisant un peu plus confiance aux terriens, qu’ils pourraient m’aider. Une option pour laquelle je n’aurais jamais opté, auparavant. « Ils sont peut-être abrutis, mais je ne leur ai pas rendu la tâche facile. Ils craignent probablement que je me fâche, que je m’emporte en ne voyant aucun progrès. » Malgré ma détermination à vouloir changer, il ne faut pas oublier que je suis encore sur une corde assez raide, et que je commence à peine à me stabiliser. « J’vois des débarqués qui vous font confiance et qui reviennent avec de nouveaux acquis. J’avoue, je suis un peu jalouse de ça, de leur facilité à faire confiance, car de l’aide … ce n’est jamais de trop. » Je me surpris en disant ça, mais c’est ce que je commençais à ressentir. Je voulais au minimum apprendre à manier une arme, et visiblement, on me croyait incapable de m’en servir.
Moins douée que d’autres, ne voulant pas qu’on se mette à me ridiculiser. Oui, je préférais me pratiquer dans un coin dépourvu de yeux trop curieux, quitte à me blesser. Étant petite, et selon Chris, un poids plume, deux points en ma défaveur. Comment est-ce que j’arriverais à avoir une poigne de fer, ou encore à faire front contre des adversaires? Je ne voulais pas que quelqu’un se mette à me protéger et qu’en fin de compte, cela lui coûte sa propre vie. Je préférais prendre les choses en main, mais je ne savais pas vers qui me tourner. Et là, pour une raison qui m’échappe complètement, la phrase que Meeka sortit me fit immédiatement sortir de mes pensées. « C’est probablement ce que dirait mon frère, s’il était encore parmi nous. » Qui sait, c’est peut-être ce qu’il pense, peu importe où il se trouve. Regard qui évitait celui de mon interlocutrice, mais qui se posa finalement sur elle. « J’veux changer pour qu’il soit fier … et pour qu’il ne sente pas le besoin de veiller sur moi. J’veux être forte, prendre sur moi, mais je ne sais pas nécessairement vers qui me tourner. Peut-être que t’a raison, peut-être que je devrais arrêter mes conneries et établir un lien de confiance entre moi et le peuple de la Terre. Je sais juste pas par où commencer. » Je soupirais, démunie. Peut-être parlais-je de mon frère … et de Chris aussi. En fait, je parlais de tout ceux et celles qui se faisaient du soucis pour moi. Je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent éternellement pour moi, et me croient aussi fragile qu’une poupée en porcelaine. Je sais bien que j’avais le potentiel pour une véritable tempête. Il ne manquait que quelqu’un pour me montrer à bien contrôler et diriger mes excès de rage.
code by EXORDIUM.
- InvitéInvité
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Lun 29 Juin 2020 - 10:10
| | build bridges not walls ; meeka & rachel |

Quand on se concentre sur sa propre existence, il devient difficile de s’ouvrir au reste du monde, difficile de faire les choses comme il faut. Ce n’est pas facile, pas évident mais il est question de faire de son mieux. Si Rachel continue de se concentrer uniquement sur les mauvais côtés de son existence, elle n’avancera jamais, et c’est principalement ça qui causera des problèmes sans doute. Elle ne peut pas s’ouvrir au monde si elle continue de penser continuellement que les autres ne s’intéressent pas à ce qu’elle fait.
Si elle possède un caractère un peu compliqué, Meeka comprend que les gens puissent s’inquiéter de ce qu’elle pourrait faire s’ils vont vers elle, c’est vrai oui. Mais à côté de ça, si elle ne s’ouvre pas vers les gens, rien n’ira dans le bon sens. Ils ne sont pas en mesure de s’ouvrir les uns aux autres, c’est bien ça le problème. Clairement ça le problème. Rachel semble agacée, énervée aussi. Et en même temps, il faudrait réellement faire la part des choses, évoluer dans le bon sens. Mais c’est un travail sur soi-même, une histoire plus compliquée qu’elle ne pourrait le prétendre. Les choses semblent, en tout cas, partir dans la bonne direction, quand Rachel se met à dire qu’elle jalouse un peu ceux qui font confiance aux terriens et obtiennent des acquis qu’elle ne possède pas. C’est sûr, oui, la situation prend une autre direction.
Le sourire fond un peu lorsque Rachel parle de son frère disparu, ce n’est pas facile pour elle, bien sûr, mais à vivre dans le passé, elle ne pourra jamais s’ouvrir au reste du monde, c’est bien ça le problème. Elle a vécu de sales choses, oui en effet. Et passer au travers de ça, ça n’a absolument rien de facile mais il faut essayer d’y arriver.
- DATE D'INSCRIPTION : 07/05/2018 PSEUDO/PRENOM : Dumbass*Angel MULTICOMPTES : non MESSAGES : 706 CELEBRITE : Chloe Bennet COPYRIGHT : Constellation (avatar), hedgekey (signature) METIER/APTITUDES : cuistot, avec aptitudes en botanique et cuisine TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 40
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Ven 24 Juil 2020 - 19:18
Instead of walls, build bridges
Lorsque je pris conscience de tout ce qui n’allait pas, sur le coup, mon premier réflexe fut de promettre que je changerais. Ce ne sont pas des paroles en l’air, mes intentions sont bel et bien de ne plus traîner cette noirceur avec moi, d’adopter une nouvelle façon de voir et faire les choses. Le seul hic, c’est que ce progrès ne se fera pas du jour au lendemain. Il faut s’armer de patience et ne pas s’avouer vaincu, malgré les embuches. La moindre étape de surmontée est déjà un point de gagner. Dans cette situation-ci, pourtant, j’avais régressé. À la place de simplement m’adresser à Meeka de façon civilisée, je réagis comme à cette mauvaise habitude, celle de me défendre instinctivement. Quelle honte, pour quelqu’un comme moi, qui voudrait pouvoir arrêter mes idioties et parvenir à tourner la page sur le passé. M’excuser serait la meilleure chose à faire, et même ça, j’en étais incapable. Mais dans ce cas, … ne suis-je pas un peu hypocrite? Est-ce que mon cheminement est mauvais? Tant de remise en question! Le fait est que je ne peux espérer devenir quelqu’un d’autre. Je dois simplement guérir mes plaies et aller de l’avant. Je ne dois pas me fixer le but inatteignable de reprendre ma personnalité d’autrefois, car je ne suis plus exactement la même. La vie sur Terre m’a façonné, le temps l’a aussi fait. À la fin de toute cette recherche de soi, je dois juste être une évolution de moi-même, un mélange de l’ancienne Rachel et de celle qui est présentement aux rênes de ce corps. « J’ai fait des progrès dans certains cas … et puis dans d’autres, clairement pas. Ce n’est pas si simple de s’ouvrir au monde. Ironiquement, le monde est vaste, et les options du bon chemin à prendre le sont tout autant. » Quoi faire, pour que je brise ces chaînes qui m’emprisonnent dans le passé? Il est si simple de le dire, de le conseiller, mais quand on doit commencer à le faire, ça devient plus compliqué.
Et puis ne faudrait-il pas que je travaille un peu plus sur ma propre vie, mes problèmes personnels, avant d’aller voir les autres? N’allais-je pas brûler des étapes, en prenant ainsi les devant? Pourquoi est-ce qu’il n’y a personne dans le même cas que moi, pouvant m’enseigner de ses propres erreurs et me dire quoi faire ou quoi ne pas faire? Tout ce que j’entends, c’est ce continuel ‘je ne sais pas’ ou encore le ‘c’est différent pour chacun’. Des phrases qu’on me répété, qu’on régurgite sur les autres sans vraiment pousser notre recherche plus loin. Qu’est-ce que je pourrais bien faire avec ça? Heureusement, mon interlocutrice sortait des paroles plus sages, que ce soit par connaissance de la cause, ou simplement un regard plus sensé et posé sur le dilemme que je lui décrivais. « Je le sais, que certains sont là pour m’écouter et me conseiller. J’ai simplement du mal à croire que je le mérite réellement, après avoir été aussi froide et injuste envers eux. » Puisque j’ai traité les gens de façon irrespectueuse, je me doutais bien qu’il y aurait de la tension entre moi et eux. Ce qui me surpris, ce fut ceux qui me tendirent la main malgré tout. Ils ont un cœur en or, et je ne sais pas si je suis digne de ça. « Oh, je me doute bien que ça prendra du temps. Chuter de la montagne, ça se fait rapidement. La remonter, par contre, c’est fastidieux. Il faut que je me donne les bons moyens, comme tu le dis. » J’haussais les épaules, incertaine de ce que je devrais faire pour me hisser vers de plus beaux horizons, mais sachant que je n’avais pas d’autre choix. Rester dans la noirceur n’est plus une option.
Difficile de ne pas vouloir autre chose, en voyant d’autres s’épanouir sur Terre. Enfermée dans mon désarroi, le reste du monde autour de moi a évolué, et bien qu’avant, cela ne me faisait aucun effet, maintenant, je ressens une forte jalousie. Je me perçois comme celle qui traîne, et qui, tôt ou tard, devra inévitablement reprendre sur soi. Mieux vaut le faire rapidement, autrement, la distance entre moi et les autres sera si vaste que je ne pourrais plus les rattraper. Ces sentiments, j’en fis aveu à Meeka qui parut satisfaite de m’entendre le verbaliser. Je fis de mon mieux pour lui rendre le sourire qu’elle me fit, aussi pathétique que soit ma tentative. « Je voudrais bien pouvoir en apprendre plus sur les plantes, et je sais que vous détenez beaucoup de savoir là-dessus. Sans compter vos connaissances en matière de combat. Malheureusement, question communication, ce serait plus facile que de savoir ne serait-ce que quelques phrases et mots clés dans votre langue, et même ça, c’est compliqué. » Comment pourrais-je trouver quelqu’un qui puisse m’apprendre les deux? Faudrait-il que j’aille cogner à chaque porte pour ça? Encore mon manque de communication qui me saute en plein visage! Mon frère ne serait clairement pas fier de moi, lui qui espérait sincèrement pouvoir s’établir et cohabiter avec les grounders. « Je sais bien qu’il faut que je le fasse pour moi, en priorité. Mais chacun a sa propre façon d’interpréter les choses et pour moi, les cauchemars que je fais à chaque nuit, les flashbacks, c’est mon frère qui essaie, à sa manière, de communiquer. Donc oui, je le fais pour lui, question qu’il ne se préoccupe plus de moi, de comment je vais. » Ainsi, qui sait, je pourrais sans aucun doute avoir la force nécessaire pour aller le voir, là où on a érigé un petit insigne en son honneur. Je n’avais jamais mis les pieds là, et pourtant, je sais que ce sera la meilleure façon de tourner la page, quand le temps viendra. « C’est bien parce que la crainte me saisit à chaque fois que je croise un Terrien. Mais tu as raison, ce n’est pas la façon de faire. Il faut que je me montre plus ouverte à l’échange. Mieux vaut voir ça comme une opportunité, un peu comme notre conversation. » Cette fois, un sourire, un vrai. Sincérité qui émane de moi, de mes paroles. Je veux faire en sorte que cette rencontre ne finisse pas aussi mal que comment elle a débuté.
Et puis ne faudrait-il pas que je travaille un peu plus sur ma propre vie, mes problèmes personnels, avant d’aller voir les autres? N’allais-je pas brûler des étapes, en prenant ainsi les devant? Pourquoi est-ce qu’il n’y a personne dans le même cas que moi, pouvant m’enseigner de ses propres erreurs et me dire quoi faire ou quoi ne pas faire? Tout ce que j’entends, c’est ce continuel ‘je ne sais pas’ ou encore le ‘c’est différent pour chacun’. Des phrases qu’on me répété, qu’on régurgite sur les autres sans vraiment pousser notre recherche plus loin. Qu’est-ce que je pourrais bien faire avec ça? Heureusement, mon interlocutrice sortait des paroles plus sages, que ce soit par connaissance de la cause, ou simplement un regard plus sensé et posé sur le dilemme que je lui décrivais. « Je le sais, que certains sont là pour m’écouter et me conseiller. J’ai simplement du mal à croire que je le mérite réellement, après avoir été aussi froide et injuste envers eux. » Puisque j’ai traité les gens de façon irrespectueuse, je me doutais bien qu’il y aurait de la tension entre moi et eux. Ce qui me surpris, ce fut ceux qui me tendirent la main malgré tout. Ils ont un cœur en or, et je ne sais pas si je suis digne de ça. « Oh, je me doute bien que ça prendra du temps. Chuter de la montagne, ça se fait rapidement. La remonter, par contre, c’est fastidieux. Il faut que je me donne les bons moyens, comme tu le dis. » J’haussais les épaules, incertaine de ce que je devrais faire pour me hisser vers de plus beaux horizons, mais sachant que je n’avais pas d’autre choix. Rester dans la noirceur n’est plus une option.
Difficile de ne pas vouloir autre chose, en voyant d’autres s’épanouir sur Terre. Enfermée dans mon désarroi, le reste du monde autour de moi a évolué, et bien qu’avant, cela ne me faisait aucun effet, maintenant, je ressens une forte jalousie. Je me perçois comme celle qui traîne, et qui, tôt ou tard, devra inévitablement reprendre sur soi. Mieux vaut le faire rapidement, autrement, la distance entre moi et les autres sera si vaste que je ne pourrais plus les rattraper. Ces sentiments, j’en fis aveu à Meeka qui parut satisfaite de m’entendre le verbaliser. Je fis de mon mieux pour lui rendre le sourire qu’elle me fit, aussi pathétique que soit ma tentative. « Je voudrais bien pouvoir en apprendre plus sur les plantes, et je sais que vous détenez beaucoup de savoir là-dessus. Sans compter vos connaissances en matière de combat. Malheureusement, question communication, ce serait plus facile que de savoir ne serait-ce que quelques phrases et mots clés dans votre langue, et même ça, c’est compliqué. » Comment pourrais-je trouver quelqu’un qui puisse m’apprendre les deux? Faudrait-il que j’aille cogner à chaque porte pour ça? Encore mon manque de communication qui me saute en plein visage! Mon frère ne serait clairement pas fier de moi, lui qui espérait sincèrement pouvoir s’établir et cohabiter avec les grounders. « Je sais bien qu’il faut que je le fasse pour moi, en priorité. Mais chacun a sa propre façon d’interpréter les choses et pour moi, les cauchemars que je fais à chaque nuit, les flashbacks, c’est mon frère qui essaie, à sa manière, de communiquer. Donc oui, je le fais pour lui, question qu’il ne se préoccupe plus de moi, de comment je vais. » Ainsi, qui sait, je pourrais sans aucun doute avoir la force nécessaire pour aller le voir, là où on a érigé un petit insigne en son honneur. Je n’avais jamais mis les pieds là, et pourtant, je sais que ce sera la meilleure façon de tourner la page, quand le temps viendra. « C’est bien parce que la crainte me saisit à chaque fois que je croise un Terrien. Mais tu as raison, ce n’est pas la façon de faire. Il faut que je me montre plus ouverte à l’échange. Mieux vaut voir ça comme une opportunité, un peu comme notre conversation. » Cette fois, un sourire, un vrai. Sincérité qui émane de moi, de mes paroles. Je veux faire en sorte que cette rencontre ne finisse pas aussi mal que comment elle a débuté.
code by EXORDIUM.
- Admin △ Underneath it's just a gameDATE D'INSCRIPTION : 06/12/2015 PSEUDO/PRENOM : Electric Soul MULTICOMPTES : Kayden Elwood, Einar Helgusson & Nikita Lebedev MESSAGES : 11924 CELEBRITE : Jon Kortajarena COPYRIGHT : Electric Soul & Lux Aeterna METIER/APTITUDES : Conseiller druide | Soigneur & orateur/diplomate TRIBU/CAMP : Naori POINTS GAGNES : 413
Re: Build bridges, not walls ◭ feat. Meeka
Dim 13 Sep 2020 - 14:21
RP archivé suite au départ de Meeka 

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|