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- DATE D'INSCRIPTION : 13/06/2019 PSEUDO/PRENOM : CapRaccoon MULTICOMPTES : Werowa, Lazuli, C'yra MESSAGES : 454 CELEBRITE : Becky G COPYRIGHT : endlesslove avatar, drake signa, capraccoon icons&texts METIER/APTITUDES : Traqueuse ¤ chasse/pêche ¤ combat TRIBU/CAMP : n°81 des 100 3:) POINTS GAGNES : 95
Re: Les fantômes du passé et du présent | Maori
Jeu 21 Mai 2020 - 23:36
- DATE D'INSCRIPTION : 15/06/2015 MULTICOMPTES : Gen Deng, Leary Wrath, Skylar Rees, Cyd Raye, Misha Machir MESSAGES : 467 CELEBRITE : Colin Farrell COPYRIGHT : Schizophrenic METIER/APTITUDES : ancien esclave, ancien rebelle Rahjak, sait se battre, se soigner sommairement et casser des cailloux. Est formé en cueillette chez les naoris. TRIBU/CAMP : Rahjak, vit chez les naoris POINTS GAGNES : 111
Re: Les fantômes du passé et du présent | Maori
Mar 16 Juin 2020 - 15:43
Eirik sentait sa tête tourner alors qu’Avoine était clairement en panique. Quelques secondes avant, il avait demandé à la fille du ciel si elle avait déjà été en mer. Une petite voix intérieure lui disait de partir, de courir loin. La réponse de Maori ne tarda pas à surgir et le brun posa son regard foncé sur elle. « Non jamais. J’ai été comme toi mettre les pieds dans l’eau, mais rien de plus. J’ai entendu des histoires de bateau. » Et d’Iskaars, mais il n’en dit pas plus. Il avait entendu parler d’eux une fois ici. Oh à Rahjak on en parlait, mais les Rahjaks n’aimaient personne à part eux sincèrement. Eirik n’avait appris que le mépris envers les autres tribus, sans jamais s’empêcher de se dire que cela devait être plus doux de vivre là-bas. Dans ces peuples qui n’avaient pas d’esclaves où chacun était libre. A Rahjak, cette prise de position de ne pas avoir d’esclaves était mal vue. Néanmoins, dans les esprits d’esclaves comme celui d’Eirik, cela avait été un idéal à atteindre. Même s’il avait les mercenaires aux fesses depuis un sacré moment, il aimait sa liberté. Une liberté salvatrice. S’il n’était pas parti de Rahjak une dizaine d’année auparavant, il serait mort là-bas. Perdu dans ses pensées, il en aurait presque oublié Avoine qui souffrait à ses côtés. Enfin souffrir, c’était plutôt mort de peur.
Encore une fois, Maori le ramena à la réalité et il regarda l’animal à ses côtés. « Il sent quelque chose que nous ne voyons pas. » Il rechignait à dire qu’il avait ressenti celle qu’il recherchait. L’homme siffla et le chien se colla à lui alors qu’en parlant sa langue natale, Eirik le caressa. « Ça va aller. » Son accent Rahjak ressortait bien en trigedasleng. Son regard foncé et acéré parcourait l’environnement autour d’eux. « On ne devrait pas rester ici si tu veux mon avis. » Il posa son regard sur elle, se demandant si elle ressentait les énergies autour d’eux. Si Eirik s’écoutait, il fallait avouer qu’il ne se sentait absolument pas dans son assiette. « Tu as une monture ? » Il n’était jamais trop en courant de ce que possédaient les enfants du ciel, s’ils avaient des chevaux ou non. Avoine se mit à gronder sourdement, montrant les crocs. Eirik ne bougea pas, mais ses muscles se tendirent. Il ne sortirait pas sa dague, sachant bien que c’était inutile contre un fantôme. « Il est hors de question de rester ici. Je crois que ce qui rôde de nous ne veut aucun bien. »
Pire encore, cela voulait leur destruction. Eirik se mit soudainement à toussoter, comme si sa gorge se serrait et qu’il ne pouvait rien faire contre cela. Il fit un mouvement brusque du bras, ce qui était en réalité un signal et Avoine ne demanda pas son reste, filant dans les bois non loin d’eux pour rejoindre la monture du brun caché. Sans prévenir, l’homme tendit sa main et attrapa le bras de Maori. Pour une raison qui lui échappait encore, il avait envie de la protéger. Il n’avait pas envie que cette chose qu’il ressentait non loin d’eux s’en prenne à elle. Ce n’était pas sa défunte compagne qu’il avait ressentie, mais autre chose. Un esprit non croyant dirait que c’était dans sa tête, mais Eirik était presque convaincu de distinguer la réalité de la folie qu’il vivait habituellement. « Tire-toi. » Sa voix était rauque à force de tousser, il reprenait difficilement son souffle, sa tête tournait. Retourner à sa monture serait difficile, mais pas impossible. Eirik reprenait de grandes bouffées d’air bruyantes, tentant de reprendre pieds. Il n’avait pas envie de mourir ce soir, pas durant cette nuit particulièrement spéciale.
Encore une fois, Maori le ramena à la réalité et il regarda l’animal à ses côtés. « Il sent quelque chose que nous ne voyons pas. » Il rechignait à dire qu’il avait ressenti celle qu’il recherchait. L’homme siffla et le chien se colla à lui alors qu’en parlant sa langue natale, Eirik le caressa. « Ça va aller. » Son accent Rahjak ressortait bien en trigedasleng. Son regard foncé et acéré parcourait l’environnement autour d’eux. « On ne devrait pas rester ici si tu veux mon avis. » Il posa son regard sur elle, se demandant si elle ressentait les énergies autour d’eux. Si Eirik s’écoutait, il fallait avouer qu’il ne se sentait absolument pas dans son assiette. « Tu as une monture ? » Il n’était jamais trop en courant de ce que possédaient les enfants du ciel, s’ils avaient des chevaux ou non. Avoine se mit à gronder sourdement, montrant les crocs. Eirik ne bougea pas, mais ses muscles se tendirent. Il ne sortirait pas sa dague, sachant bien que c’était inutile contre un fantôme. « Il est hors de question de rester ici. Je crois que ce qui rôde de nous ne veut aucun bien. »
Pire encore, cela voulait leur destruction. Eirik se mit soudainement à toussoter, comme si sa gorge se serrait et qu’il ne pouvait rien faire contre cela. Il fit un mouvement brusque du bras, ce qui était en réalité un signal et Avoine ne demanda pas son reste, filant dans les bois non loin d’eux pour rejoindre la monture du brun caché. Sans prévenir, l’homme tendit sa main et attrapa le bras de Maori. Pour une raison qui lui échappait encore, il avait envie de la protéger. Il n’avait pas envie que cette chose qu’il ressentait non loin d’eux s’en prenne à elle. Ce n’était pas sa défunte compagne qu’il avait ressentie, mais autre chose. Un esprit non croyant dirait que c’était dans sa tête, mais Eirik était presque convaincu de distinguer la réalité de la folie qu’il vivait habituellement. « Tire-toi. » Sa voix était rauque à force de tousser, il reprenait difficilement son souffle, sa tête tournait. Retourner à sa monture serait difficile, mais pas impossible. Eirik reprenait de grandes bouffées d’air bruyantes, tentant de reprendre pieds. Il n’avait pas envie de mourir ce soir, pas durant cette nuit particulièrement spéciale.
- DATE D'INSCRIPTION : 13/06/2019 PSEUDO/PRENOM : CapRaccoon MULTICOMPTES : Werowa, Lazuli, C'yra MESSAGES : 454 CELEBRITE : Becky G COPYRIGHT : endlesslove avatar, drake signa, capraccoon icons&texts METIER/APTITUDES : Traqueuse ¤ chasse/pêche ¤ combat TRIBU/CAMP : n°81 des 100 3:) POINTS GAGNES : 95
Re: Les fantômes du passé et du présent | Maori
Jeu 9 Juil 2020 - 14:40
- DATE D'INSCRIPTION : 15/06/2015 MULTICOMPTES : Gen Deng, Leary Wrath, Skylar Rees, Cyd Raye, Misha Machir MESSAGES : 467 CELEBRITE : Colin Farrell COPYRIGHT : Schizophrenic METIER/APTITUDES : ancien esclave, ancien rebelle Rahjak, sait se battre, se soigner sommairement et casser des cailloux. Est formé en cueillette chez les naoris. TRIBU/CAMP : Rahjak, vit chez les naoris POINTS GAGNES : 111
Re: Les fantômes du passé et du présent | Maori
Mar 21 Juil 2020 - 20:59
Eirik ignorait tout de l’image qu’il renvoyait. Il avait toujours vécu dans cette brume folle depuis sa fuite de Rahjak. Il ignorait que la fille comprenait sa langue natale et c’était mieux ainsi à dire vrai. Il lui demanda si elle avait une monture et elle répondit que non. Eirik vit son froncement de sourcil et un drôle d’instinct l’envahit. Il aurait voulu l’aider, être capable de lui expliquer ce qui se passait. Il aurait voulu avoir la présence d’esprit, mais il en était tout simplement incapable. Il ne pouvait pas expliquer ce qu’il ressentait, cette présence dangereuse qui rôdait près d’eux. Il tenta d’entraîner la fille, mais il sentait bien et voyait bien qu’elle n’était absolument pas consentante. Elle planta ses talons dans le sol, se dégagea et Eirik comprit alors qu’il était bien vieux pour qu’une fille de cet âge lui échappât aussi facilement. Cela lui fit un choc et il resta interdit quelques secondes. Les quintes de toux s’apaisèrent légèrement, mais sa tête était lourde. « Si tu y retournes, tu risques la mort. » Tenta-t-il de lui expliquer, sombre idiote. Le phare était rempli de mauvaise chose, mais elle ne semblait pas capable de l’écouter. Avait-elle peur de lui ? Eirik l’aurait presque juré alors qu’il se redressa légèrement et la toisa de son regard hanté. On pouvait clairement voir quelque chose de mauvais de son regard.
C’était cette part qui avait tué sans réfléchir, cette part qui avait tué froidement comme le monstre qu’il était. Peut-être était-ce lui l’esprit errant finalement. Elle lui affirma que la forêt était dangereuse en cas d’orage, il le savait ! Il la regarda reculer. « Crève alors. » Dit-il de manière sèche et abjecte. Sa bonté venait de se volatiliser. Versatile, dangereux, mais refusant de lui faire du mal, il se retint au souvenir de Tamara qui le maintenait bon. Il s’éloigna, non pas vers la forêt, mais vers un petit bosquet. Il y trouva sa monture, agitée au possible. Avoine à ses côtés, il détacha l’étalon gris, monta en selle et évita soigneusement la forêt, longeant la falaise. Il irait trouver une petite grotte sur la plage au loin. C’était le mieux à faire en ce temps maudit, oui, c’était mieux ainsi. Une part de lui regrettait d’avoir laissé la fille, alors qu’une autre absolument pas. Qu’y pouvait-il si elle désirait mourir ? Absolument rien à dire vrai. Il n’était pas un sauveur, un héros des temps anciens. Au fait, si elle mourait, cela ne lui ferait rien, son cœur était vide et sec. Il se pouvait qu’elle disparût tout aussi bien de sa mémoire au lendemain de cette épisode de folie.
C’était cette part qui avait tué sans réfléchir, cette part qui avait tué froidement comme le monstre qu’il était. Peut-être était-ce lui l’esprit errant finalement. Elle lui affirma que la forêt était dangereuse en cas d’orage, il le savait ! Il la regarda reculer. « Crève alors. » Dit-il de manière sèche et abjecte. Sa bonté venait de se volatiliser. Versatile, dangereux, mais refusant de lui faire du mal, il se retint au souvenir de Tamara qui le maintenait bon. Il s’éloigna, non pas vers la forêt, mais vers un petit bosquet. Il y trouva sa monture, agitée au possible. Avoine à ses côtés, il détacha l’étalon gris, monta en selle et évita soigneusement la forêt, longeant la falaise. Il irait trouver une petite grotte sur la plage au loin. C’était le mieux à faire en ce temps maudit, oui, c’était mieux ainsi. Une part de lui regrettait d’avoir laissé la fille, alors qu’une autre absolument pas. Qu’y pouvait-il si elle désirait mourir ? Absolument rien à dire vrai. Il n’était pas un sauveur, un héros des temps anciens. Au fait, si elle mourait, cela ne lui ferait rien, son cœur était vide et sec. Il se pouvait qu’elle disparût tout aussi bien de sa mémoire au lendemain de cette épisode de folie.
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