Sohan Kavendis Ϟ Le lion ne s'associe pas avec le cafard, il parait...

Bien et mal, deux notions à la fois contextuelles et dépendant du regard porté sur celui dont on juge les actes. Si l’on devait questionner tant des esclaves que les plus hautes sphères de la société Rahjak qui est l’unique fils Kavendis, les réponses -bien que pouvant s’entendre sur quelques points- seraient sans doute diamétralement opposées.

Partons alors d’une vue d’ensemble. Fils unique d’une lignée noble et riche, Sohan a toujours été le comme le « centre du monde » au sein de sa famille et de ce fait il a tendance à se croire au-dessus d’autrui dès lors que le rang social lui est inférieur et peut faire preuve de beaucoup d’arrogance. Le cœur aventureux, il aime les découvertes et les défis : depuis sa plus tendre enfance l’art du combat en est un. Passionné, si ce n’est acharné, depuis sa plus tendre enfance il a à cœur de devenir l’un des meilleurs guerriers de la cité… que ça soit pour le prestige, ou par bravoure. Défendre ses valeurs, sa culture, sa famille et la monarchie est pour lui un devoir tant et si bien qu’on ne peut douter de sa loyauté dans ces domaines pour lesquels il préfère se battre au fil de l’épée plutôt qu’user de mots. Le jeune Rahjak ne manque pourtant pas d’esprit et sait user de verbe avec panache tant pour impressionner, s’attirer les faveurs, ou au contraire faire sortir autrui de ses gonds. Ce savoir-faire c’est de ses parents qu’il l’a acquis puisqu’il devra reprendre le commerce familial le moment venu.

Impétueux et ayant autant de panache qu’un lion, Sohan sait aussi user de la ruse et la patience qu’on attribue aux serpents sans jamais pour autant user de fourberie. Si la vie est parfois un jeu, la manipulation et les mensonges ne sont pas des techniques qu’il affectionne pour arriver à ses fins, et il ne se vante pas d’avoir pu les employer.

Ainsi aux yeux de ses pairs, Sohan est sans aucun doute quelqu’un d’agréable compagnie, porté par la fougue propre à la jeunesse et ayant à cœur de bien faire les choses, mais peut-être parfois un peu turbulent et prompt à la provocation.

A l’inverse, auprès des esclaves, il a la réputation d’être dur et sans cœur, les considérant plus souvent comme des objets que des êtres éprouvant des émotions. Après tout… il n’est pas question de faire dans le sentimental avec la marchandise.

Enfin, vis-à-vis du peuple, il lui arrive de fréquenter quelques badauds. Et si en public il fera en sorte de bien marquer la différence de rang, Sohan sait se montrer bien plus sympathique et amical auprès de ceux qu’il estime.

Bien, mal… la frontière entre ces deux concepts est si vague qu’eux-mêmes se confondent en un océan de gris. On a dépassé depuis longtemps ce que les anciens appelaient le « Jugement Dernier » donc on a largement passé le temps des confessions, cependant je veux bien vous livrer quelques confidences.
En tout franchise, je ne suis pas du genre à me prendre la tête et à juger ce que j’ai pu faire à un moment ou un autre de ma vie : le passé appartient au passé. Malgré tout, je sais que certains de mes actes ont pu me porter préjudice là où, au contraire, d’autres m’ont hissés vers le haut.

Commençons là où ça peut faire mal… Plus d’une fois j’ai réussi à m’attirer les foudres d’autrui, qu’il s’agisse de riches, roturiers ou même d’étrangers, et ce tout à fait volontairement. Fut un temps où j’avais un malin plaisir à provoquer afin de pouvoir me battre, ce qui a plus d’une fois ennuyé mes parents. Je me souviens aussi d’une fois où, lors d’un bal, j’avais savamment renversé une coupe de vin sur la robe d’une richissime vieille bique. Juste parce qu’une jolie demoiselle m’avait mis au défi de le faire. Après tout, il faut bien que jeunesse se passe, non ?
Le plus préjudiciable que j’ai pu faire est sans nul doute une histoire vieille de seulement deux ans. Un duel au crépuscule dans une ruelle reculée de la cité, au premier sang, contre un mercenaire quelque peu aviné à qui j’avais piqué la fierté. Le gaillard ne se battait pas mal mais l’alcool l’a sans doute desservi et c’est son genou que j’ai transpercé. Une belle attaque, sans nul doute, mais avec le recul je dois admettre qu’elle n’était pas raisonnable… le quidam en est devenu boiteux.
Pour ce qui est des esclaves ça ne compte pas, n’est-ce pas ?

Pour le reste, je pense pouvoir me vanter d’être un fils exemplaire et qui fait en sorte de répondre aux attentes de ses parents. J’ai beau affectionner l’art du combat je compte honorer mon devoir et reprendre les affaires familiales le moment venu. Mes proches et amis savent que je suis quelqu’un sur qui on peut compter.
Tiens, ça me fait penser… dans la famille y’a une bâtarde, la fille de mon oncle. Il ne s’en vante pas trop, mais la demoiselle est tenace et veut faire ses preuves afin de mériter notre nom. Etant de loin le meilleur guerrier de la famille, c’est à moi qu’il est revenu de l’entrainer. Je suis plutôt satisfait d’avoir à faire devenir de Kaliena quelqu’un de respecté, elle a du caractère et de la volonté et apportera assurément plus de bien que de mal aux Kavendis.
Enfin il m’est arrivé de voyager assez loin pour les affaires commerciales, on peut largement dire que j’ai vu du pays, des forêts luxuriantes aux grandes étendues d’eaux salées.





Les Débarqués sont et resteront des intrus. J’admets avoir été curieux au départ lorsqu’il a été question d’un peuple venu du ciel, d’anciens terriens ayant fuit les cataclysmes et revenant sur Terre… Mais que sont-ils de plus que des envahisseurs cherchant à s’établir sur des terres déjà occupées ?  Par chance le désert est trop hostile pour leur faible constitution, ce qui exclut leur venu sur notre territoire.
Les premiers et plus jeunes d’entre eux ne sont qu’une plaie de plus, un groupe de fanfarons qui croit que le monde leur appartient et dont j’aurais plaisir à ramener face contre terre. Les événements des dernières années ont plus d’une fois montré qu’ils n’étaient pas dignes de confiance et pouvaient représenter un danger pour les terriens. Et malgré tous ces stupides tribus qui les entourent leurs concèdent des terres et de l’aide, plutôt que les exterminer et les réduire en esclavage. J’ai pu en rencontrer une fois lors de voyages et l’unique intérêt que je leur vois est leur technologie qui est différente de la nôtre, notamment en terme d’armement. Il est évident qu’elle les rend faible car ils en sont totalement dépendant et n’auraient pas survécu contre les autres clans sans elle, mais mis entre les mains des Rahjaks, ces technologies nous permettraient sans nul doute d’asseoir notre place dominante.
Quoiqu’il en soit, un homme n’a pas besoin d’être libre pour nous apprendre son savoir, de gré ou de force. Nous aurions pu arriver à ces fins il y a de ça cinq ans lorsque plusieurs mercenaires ont capturés des membres des Skaikru. Une façon efficace de leur montrer qu'ils n'étaient pas les bienvenus, tout en tirant de nombreux bénéfices... C'était sans compter l'intervention de ces empêcheurs de tourner rond qui se mêlent de tout, les Naoris...





Quitter le joyau du désert ?  Laissez-moi rire…
Quelle personne saine d’esprit souhaiterait abandonner une vie telle que la mienne ?  Je ne manque de rien, je jouis de nombreux privilèges inhérents à mon sang noble et j’ai l’avenir qui m’ouvre grand les bras. La tribu Rahjak est assurément la plus puissante et crainte, et je compte bien œuvrer à ce qu’elle prospère en ce sens, qu’elle en devienne toujours plus belle et grande, jalousée de ceux qui ne peuvent en passer les portes. Je ne suis ni roi ni prince, mais chaque Rahjak devrait chercher à faire prospérer notre clan, sa culture, protéger ses valeurs et plus encore la famille royale face à ses détracteurs. Et plus encore, c’est le devoir des nobles.
Je dois admettre malgré tout que par moment certains principes et devoirs allant de pair avec mon rang sont assez usants. J’aurais préféré pouvoir voyager davantage, découvrir le monde, ou encore avoir un avenir orienté vers le combat plutôt que le commerce mais que voulez-vous… on ne peut pas tout avoir !  Et au fond ma vie me convient relativement bien.





Je suis l’unique fils de la branche héritière de la famille Kavendis. Tous les espoirs d’avenir de ma famille reposent sur mes épaules, en somme, et je ne compte pas les décevoir à ce sujet. Mon éducation a été stricts sur plusieurs points afin de forger un digne fils de la noblesse Rahjak, mais j’ai conscience qu’elle fut relativement laxiste à bien des égards. J’étais gâté, et on me refusait rarement quelque chose pour peu que je n’en abuse pas. Et surtout… on me pardonnait rapidement mes erreurs et bêtises d’enfant. A l’inverse, tant laissé libre que choyé, mes parents ont eu du mal à lâcher du leste et accepter que je parte en voyage les premières fois, craignant pour leur unique enfant. Les événements leur ont heureusement montré qu’ils ont eu tort.
Les Kavendis sont des marchands réputés, tant dans la traite des esclaves que de nombreux produits rares ou de luxe, pour la plupart propre à nos régions désertiques mais également quelques denrées précieuses acquises au cours de voyages. Si pour l’heure je ne suis pas encore le meilleur marchand de la famille, je peux me vanter d’en être de loin son meilleur combattant et pouvoir rivaliser avec de nombreux bons guerriers de la cité. En ça je fais la fierté de mes proches. Par ailleurs, histoire d’asseoir toujours plus la position forte des Kavendis dans la tribu, mes parents désirent que j’épouse la jeune princesse Draghsteel. Ce n’est guère une inconnue car mon statut social a fait que nous nous sommes déjà cotoyés plus ou moins lors de banquets et autres mondanités, mais je connais bien mieux ses frères pour avoir plus d’une fois croisé le fer avec Isaak avant que ce dernier ne monte sur le trône, et avoir presque grandi avec Demyan. On aurait presque pu parler d’amitié avec le prince cadet, du moins avant qu’il n’apprenne que je comptais me rapprocher de la charmante Tasha, qu’il garde autant que le dragon de la légende familiale protège son trésor.

Quant à mes journées, je les passe en général entre le palais, la villa familiale, les marchés et les terrains d’entrainement… mais j’aime aller faire un tour dans les alentours de la cité, au crépuscule ou à l’aube, à ce changement subtil entre les diurnes et nocturnes. Un entre-deux mondes où tout semble possible.





Inférieurs, ni plus ni moins. Au mieux des éventuels partenaires commerciaux, si ce n’est des esclaves en devenir. Leur faiblesse d’esprit me fait pitié… Ils sont si prompts à courber l’échine plutôt que se battre face à ce qui peut menacer leur clan, leurs familles, leur avenir… Ployer et s’adapter à l’autre plutôt que lui faire mordre la poussière, c’est comme consumer sciemment le poison qui finira par gangréner et achever leurs peuples.
A bien des reprises, l’histoire et même les récents événements ont montré qu’on ne pouvait pas se fier à eux. Ils mentent, et usent de fourberie faute de pouvoir se défendre autrement. Notre peuple est fort et auto-suffisant, il n’a pas besoin d’eux. Il n’est de réellement intéressant que les ressources qu’ils protègent, et éventuellement le savoir de certains… et dans un monde où la loi du plus fort est maitresse, les faibles finissent fatalement par disparaitre.

S’il m’est arrivé plus d’une fois de côtoyer les membres de ces autres tribus au cours de voyages ou durant des festivités, l’une d’elle restera durablement ancrée dans ma mémoire. Printemps 2117, lors d’un long voyage avec chevaux et dromadaires pour porter les marchandises, notre caravane fit escale chez les Athnas dans l’espoir de pouvoir commercer avec eux. Le hasard nous fit arriver durant une période de festivités, une sorte de tournoi qui regroupait les Maunkru, Ingrankru et Krashakru. Notre présence était tout juste tolérée en tant que marchands, néanmoins nous avons pu profiter du spectacle tout en réalisant quelques échanges fructueux à base de troc. Si les Athnas sont de fiers guerriers, ils ne semblent néanmoins pas assez évolués pour avoir développé un système de monnaie, comme la plupart des autres tribus.

Cette partie de fiche n'est pas obligatoire. Vous avez le choix entre soit répondre aux questions, soit compléter cette partie. Cependant, si vous décidez de ne pas faire votre histoire, vous devrez développer au maximum les questions et inversement.

Si votre personnage est un scénario avec un test RP, vous pouvez également utiliser cet espace pour cela. De ce fait, si vous choisissez aussi de faire une histoire, merci de faire en sorte que l'on puisse distinguer les deux!

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Je m'appelle Lysiane/Souris et j'ai 29 ans. Vous pouvez donc vous en douter, je suis une fille. J'ai connu le forum grâce à un partenariats avec le forum Maraudeur's Era et je le trouve beau et accueillant. Si possible, je n'aimerais pas avoir un parrain afin de m'aider à l'intégration et la compréhension.


Mon personnage est un scénario créé par Tasha Draghsteel et je vous autorise à en faire un scénario si mon compte se retrouve supprimé.

Code:

✜ [color=firebrick]Matthew Daddario[/color] → Sohan Kavendis

Code:

[b]✜ Métier :[/b] Marchand

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[b]2092[/b] (17/10) : Sohan Kavendis (28 ans)