- DATE D'INSCRIPTION : 16/03/2020 PSEUDO/PRENOM : Authenticity MULTICOMPTES : Demyan & Alaska MESSAGES : 88 CELEBRITE : Nikolaj Coster-Waldau COPYRIGHT : @luxaeterna METIER/APTITUDES : Enseignant | Gardien du savoir & Art de la parole TRIBU/CAMP : Enfant de Svarog CERCLE - ORDRE : Cercle III - Ordre 8 POINTS GAGNES : 203
Up in flames (Lucie)
le Lun 28 Déc 2020 - 15:36
When it all goes up in flames
We'll be the last ones standing
On t'ouvre la porte de la cellule, et tu restes en retrait en observant un court instant. Le garçon ? La fille ? Sur ton expérience, tu pourrais jurer qu'ils ne se laisseront faire ni l'un ni l'autre. Les femmes peuvent se révéler bien meilleures aux jeu des mensonges que les hommes. Nila en est la preuve formelle, cette élève que tu chéris encore dans ton cœur. Bientôt, sans aucun doute, elle appartiendra au plus haut rang qu'elle puisse obtenir. Et tu seras toujours là, derrière elle, dans l'ombre. Tu jauges les deux prisonniers. Un garçon et une fille, sensiblement du même âge, bien plus jeunes que toi. Après un instant d'hésitation, tu montres la fille d'un geste de la tête.
De l'autre côté, la pièce est sobre. On vous a laissé quelques petites bricoles dans un coin, juste au cas-où. Ton coéquipier est déjà installé, et tu le salue en levant à peine les yeux. C'est toi qui dit diriger cet interrogatoire, mais tu t'installes plutôt contre le mur du fond en silence. Lui, tire une chaise et s'installe devant la table. On amène la prisonnière, et tu regardes les geôliers faire leur affaire sans n'ajouter un seul mot. quand ils partent pour fermer la porte derrière-eux, l'autre homme te regarde comme s'il ne savait pas trop où se mettre. Au moins Ilya avait plus de prestance... songes-tu en fixant la prisonnière d'un regard complètement indifférent.
hors-rp

icon@bandit rouge
- DATE D'INSCRIPTION : 08/10/2018 PSEUDO/PRENOM : Laenai MULTICOMPTES : Tasha, Autumn & Anastasia ♥ MESSAGES : 1080 CELEBRITE : Madelaine Petsch COPYRIGHT : Laenai METIER/APTITUDES : Leader de l'équipe armée TRIBU/CAMP : Cents POINTS GAGNES : 165
Re: Up in flames (Lucie)
le Dim 17 Jan 2021 - 16:05
Up in flames
Oh mother, tell your children, Not to do what I have done. Spend your lives in sin and misery In the house of the Rising Sun. Well I've got one foot on the platform, The other foot on the train. I'm going back to New OrleansTo wear that ball and chain... . .
Des mois. Cela faisait des mois que nous étions enfermés et que je n'avais plus aperçu la lumière du jour qu'à travers de minces interstices, au coin d'un couloir. Moi qui tenais si bien mes comptes habituellement, je ne savais plus depuis combien de temps nous étions prisonniers. Six mois, sept, dix ? Un an ? Mes certitudes s'évaporaient les unes après les autres tandis que je ne trouvais aucune faille dans leur système. Aucune faille que je pourrais utiliser seule. Et sans contact avec les autres prisonniers, hormis Jonas, je ne parvenais à rien.
Encore une fois, la porte s'ouvrit ce jour-là et un homme pénétra dans notre cellule alors que Jonas et moi étions en train de discuter. Enfin, Jonas me racontait une de ses nombreuses aventures en forêt, et je l'écoutais tout en essayant de me rappeler notre terre. Les images apparaissaient difficilement dans ma tête, elles étaient de plus en plus floues. Comme tout le reste. Heureusement, il était là pour me rappeler, me redonner les détails qui s'effaçaient. Ce n'était pas la première fois que nous étions interrompus, loin de là. Et ce ne serait pas la dernière si nous ne trouvions pas de moyens de nous sortir de cette impasse. L'homme nous inspecta alors que je m'étais levée d'un bon : le réflexe était encore là, celui qui me poussait à me tenir prête, à défendre. À le protéger, lui. Même s'il revenait toujours entier, ou presque, et qu'après de si longs mois nous étions encore en vie tous les deux.
L'homme nous regarda et me désigna avant de partir. « La fille », avait-il dit. Après tout ce temps, je commençais à comprendre certains mots, certaines phrases. Je faisais des associations. Les interrogatoires se déroulaient souvent dans un anglais approximatif, mais ils laissaient parfois échapper des mots dans leur langue. Et j'inscrivais chacun d'eux dans ma tête. Pour battre un ennemi, il fallait d'abord le comprendre. Et pour comprendre un ennemi, il fallait déchiffrer son langage, car il était là clé de sa pensée... Eux avaient déjà cet avantage de connaître le nôtre. Mais comme j'avais appris le langage terrien pour me défendre d'eux, je faisais de mon mieux pour apprendre celui de nos bourreaux pour les mettre à genoux.
Les gardes me saisirent et, même si je restai ferme face à leur poigne, je ne résistai pas et les suivis. J'avais déjà eu plusieurs interrogateurs différents, mais c'était la première fois que je le voyais, lui. Il se comportait avec les autres comme s'il était un leader. Il avait sans doute un peu plus d'importance que certains autres interrogateurs. Peut-être pourrais-je obtenir de meilleures informations de lui, songeais-je alors que nous arrivions devant la salle d'interrogatoire. Il était déjà là, accompagné d'un autre homme. Les geôliers m'installèrent sur la chaise et m'y attachèrent solidement. J'avais déjà détaché mes liens plus d'une fois, alors ils savaient à quoi s'en tenir. Ils quittèrent bientôt la pièce, nous laissant seuls dans un silence de mort. La tête et le regard bien droits, j'observais celui qui m'avais choisie, debout contre le mur du fond. S'il m'arrivait de douter, de ressentir des choses que je ne ressentais pas avant, ce n'était qu'en présence de Jonas. Devant eux, je ne devais montrer aucun signe de faiblesse.
Finalement l'homme assis brisa ce silence et s'adressa à moi dans sa propre langue. Il se présenta comme un disciple de Svarog. Comme tous ceux présents dans cet endroit, excepté leurs prisonniers dont je faisais partie. Je ne pus empêcher mes lèvres de s'étirer en un sourire en coin menaçant alors qu'il me demandait à nouveau qui j'étais. Une énième question. Tous les interrogatoires commençaient par cette question. Ils espéraient sans doute nous briser, nous entendre dire que nous étions nous aussi des Enfants de Svarog. Ils cherchaient à nous convertir, et si cela fonctionnait avec certains, cela ne m'arriverait jamais. Il n'y avait ni dieu ni diable dans mon cœur ou dans ma tête.
- Je suis Lucie, et j'appartiens aux Cents, répondis-je avec assurance sans quitter l'homme accolé au mur du regard. C'était lui, celui qui mènerait l'interrogatoire, même si l'autre avait posé la première question. Je le savais. Et aucun des deux ne m'enlèverait mon identité, car elle faisait partie de moi et elle représentait tout pour moi. Elle avait dicté ma vie depuis mon arrivée sur Terre. Les Cents étaient la famille que j'avais choisie à ce moment-là.
Encore une fois, la porte s'ouvrit ce jour-là et un homme pénétra dans notre cellule alors que Jonas et moi étions en train de discuter. Enfin, Jonas me racontait une de ses nombreuses aventures en forêt, et je l'écoutais tout en essayant de me rappeler notre terre. Les images apparaissaient difficilement dans ma tête, elles étaient de plus en plus floues. Comme tout le reste. Heureusement, il était là pour me rappeler, me redonner les détails qui s'effaçaient. Ce n'était pas la première fois que nous étions interrompus, loin de là. Et ce ne serait pas la dernière si nous ne trouvions pas de moyens de nous sortir de cette impasse. L'homme nous inspecta alors que je m'étais levée d'un bon : le réflexe était encore là, celui qui me poussait à me tenir prête, à défendre. À le protéger, lui. Même s'il revenait toujours entier, ou presque, et qu'après de si longs mois nous étions encore en vie tous les deux.
L'homme nous regarda et me désigna avant de partir. « La fille », avait-il dit. Après tout ce temps, je commençais à comprendre certains mots, certaines phrases. Je faisais des associations. Les interrogatoires se déroulaient souvent dans un anglais approximatif, mais ils laissaient parfois échapper des mots dans leur langue. Et j'inscrivais chacun d'eux dans ma tête. Pour battre un ennemi, il fallait d'abord le comprendre. Et pour comprendre un ennemi, il fallait déchiffrer son langage, car il était là clé de sa pensée... Eux avaient déjà cet avantage de connaître le nôtre. Mais comme j'avais appris le langage terrien pour me défendre d'eux, je faisais de mon mieux pour apprendre celui de nos bourreaux pour les mettre à genoux.
Les gardes me saisirent et, même si je restai ferme face à leur poigne, je ne résistai pas et les suivis. J'avais déjà eu plusieurs interrogateurs différents, mais c'était la première fois que je le voyais, lui. Il se comportait avec les autres comme s'il était un leader. Il avait sans doute un peu plus d'importance que certains autres interrogateurs. Peut-être pourrais-je obtenir de meilleures informations de lui, songeais-je alors que nous arrivions devant la salle d'interrogatoire. Il était déjà là, accompagné d'un autre homme. Les geôliers m'installèrent sur la chaise et m'y attachèrent solidement. J'avais déjà détaché mes liens plus d'une fois, alors ils savaient à quoi s'en tenir. Ils quittèrent bientôt la pièce, nous laissant seuls dans un silence de mort. La tête et le regard bien droits, j'observais celui qui m'avais choisie, debout contre le mur du fond. S'il m'arrivait de douter, de ressentir des choses que je ne ressentais pas avant, ce n'était qu'en présence de Jonas. Devant eux, je ne devais montrer aucun signe de faiblesse.
Finalement l'homme assis brisa ce silence et s'adressa à moi dans sa propre langue. Il se présenta comme un disciple de Svarog. Comme tous ceux présents dans cet endroit, excepté leurs prisonniers dont je faisais partie. Je ne pus empêcher mes lèvres de s'étirer en un sourire en coin menaçant alors qu'il me demandait à nouveau qui j'étais. Une énième question. Tous les interrogatoires commençaient par cette question. Ils espéraient sans doute nous briser, nous entendre dire que nous étions nous aussi des Enfants de Svarog. Ils cherchaient à nous convertir, et si cela fonctionnait avec certains, cela ne m'arriverait jamais. Il n'y avait ni dieu ni diable dans mon cœur ou dans ma tête.
- Je suis Lucie, et j'appartiens aux Cents, répondis-je avec assurance sans quitter l'homme accolé au mur du regard. C'était lui, celui qui mènerait l'interrogatoire, même si l'autre avait posé la première question. Je le savais. Et aucun des deux ne m'enlèverait mon identité, car elle faisait partie de moi et elle représentait tout pour moi. Elle avait dicté ma vie depuis mon arrivée sur Terre. Les Cents étaient la famille que j'avais choisie à ce moment-là.
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