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- DATE D'INSCRIPTION : 12/03/2017 PSEUDO/PRENOM : Ponyta MULTICOMPTES : Gen Deng, Eirik Thorvald, Leary Wrath, Skylar Rees, Misha Machir MESSAGES : 257 CELEBRITE : Ruby Rose COPYRIGHT : Awona METIER/APTITUDES : notion de soin, orientation, guérisseuse TRIBU/CAMP : ex-Kovarii chez les naoris POINTS GAGNES : 44
Air of wind | Maori
Ven 10 Juil 2020 - 18:10
L’après-guerre avait été très difficile. Comme tous les blessés, Cyd avait atterri à la plaine aux côtés de Maori. Elle avait refusé d’être séparée d’elle, la défendant bec et ongles. Jusqu’à que sa sœur surgisse de nul-part avec d’autres Kovariis et le pot aux roses avait été dévoilé. D’un côté, sa sœur se doutait qu’elle sortait avec quelqu’un, mais pas avec une fille du ciel. Elle ne semblait pas contente, mais compte tenu du fait que Cyd était l’aînée, elle n’avait rien dit ce jour-là. Des mois s’étaient écoulés depuis cet événement tragique et la druidesse en gardait encore des séquelles. Sa cuisse gauche avait été guérie, mais elle boîtait encore et elle gardait une cicatrice. Elle devait faire des exercices régulièrement et consommait un mélange régulier de plantes pour soulager les douleurs. Après cet événement, elle avait décidé comme promis à son amoureuse, de trouver un menuisier et de faire construire une cabane dans les bois entre leurs deux tribus. Bien entendu, cela avait pris des mois, mais avec plusieurs mains, il y était arrivé. Cyd avait dû dire pourquoi elle voulait cette cabane. Au début, elle disait qu’elle la voulait pour soigner les gens extérieurs et puis finalement elle avait dit la vérité. Là aussi, cela avait été accepté. Les naoris n’avaient rien contre les enfants du ciel.
Cependant… Les Kovariis ne semblaient pas vraiment contentes. Cyd le voyait bien aujourd’hui, sa sœur faisait une tronche pas possible, tenant dans ses bras sa fille. La petite allait sur ses deux ans. L’androgyne soupira. « Tu sais, c’est une fille bien. Tu ne devrais pas en faire tout un plat. » Sa sœur lui jeta un regard étrange. « Tu ne pouvais pas faire comme tout le monde et prendre une naori ou une native ? Non, il y a fallu t’intéresser à ces gens de là-haut. Elle ne te comprendra jamais ! » Cyd la regarda, navrée de voir sa sœur vieillir aussi mal, aussi intolérante. « J’espère que la Déesse saura calmer ton âme un jour, ma chère sœur. » Elle l’embrassa sur le front, fit de même pour sa nièce et partit sans demander son reste. La brune n’avait pas envie de se bagarrer avec la seule famille qui lui restait. Elle avait prévu de passer plusieurs jours dans la cabane où elle devrait passer du temps avec Maori. Un soupir lui échappa. Elle récupéra ses affaires et se mit en route. Elle ne comprenait pas sa sœur qui était intolérante au possible. Les enfants du ciel n’avaient jamais eu d’échange houleux avec les Kovariis, alors pourquoi s’en méfier autant ? Probablement car c’était ainsi qu’elles étaient faites dans sa tribu.
Cyd était fatiguée de se justifier pour tout, pour ses choix, ses amours, tout. Elle passa une main dans ses cheveux courts. Atteindre la cabane prendrait des heures, surtout avec sa blessure qui la handicapait encore, mais cela irait. L’androgyne ne cessait de se dire que sa sœur accepterait bien cette relation avec le temps. Elle n’avait pas le choix de toute manière. Cyd ne comptait absolument laisser Maori juste car sa sœur cadette avait décrété ne pas l’aimer. La Kovarii se sentait complète auprès de cette femme et ne changerait jamais d’avis. Toute sa vie, elle avait obéi à sa mère, elle avait tenté de gommer son côté androgyne, mais impossible, il était évident, il sautait aux yeux. Elle ne pouvait gommer ce qu’elle était et refusait de gommer son amour pour Maori. Elle cueillit quelques plantes médicinales sur son chemin. Elle avait choisi l’emplacement de la cabane avec Maori, entre leurs deux tribus, mais aussi proche d’un point d’eau et avec des plantes médicinales proches. Elle pouvait ainsi joindre l’utile à l’agréable.
Après de nombreuses heures de marche, elle sut qu’elle arrivait au lieu chéri. La cabane était simple, mais confortable. Cyd ouvrit la porte et laissa l’odeur de bois l’envahir. Elle avait commencé à décorer les lieux et laissait Maori faire de même. La cabane n’était guère grande, mais comportait tout ce qu’il fallait. Un coin pour faire le feu et chauffer l’eau et la nourriture, un coin où dormir. Elle retira son sac en bandoulière et s’assit sur un tas de couverture confortable. Elle massa sa cuisse. Elle portait une tenue de cuir typique des Kovariis. Le cuir épousait son corps, mais cachait sa poitrine, couvrait ses cuisses pour protéger sa cicatrice. Un bruit lui fit tourner la tête, c’était probablement Maori qui arrivait. Son cœur se gonfla rien qu’à l’imaginer. Elle attendait ces rencontres à chaque fois et c’était comme si, elle respirait enfin normalement. Cette sensation aux côtés de sa petite amie était irréelle, mais la rendait si heureuse. Parfois elle avait peur, peur de la perdre comme elle avait failli la perdre durant la guerre. Elle lui en avait un peu voulu de son audace durant le combat, mais pouvait-elle vraiment lui en vouloir ? Si elle avait été une guerrière, elle aurait agi comme elle. Elles n'en avaient jamais vraiment parlé, peut-être devraient-elles le faire.
Cependant… Les Kovariis ne semblaient pas vraiment contentes. Cyd le voyait bien aujourd’hui, sa sœur faisait une tronche pas possible, tenant dans ses bras sa fille. La petite allait sur ses deux ans. L’androgyne soupira. « Tu sais, c’est une fille bien. Tu ne devrais pas en faire tout un plat. » Sa sœur lui jeta un regard étrange. « Tu ne pouvais pas faire comme tout le monde et prendre une naori ou une native ? Non, il y a fallu t’intéresser à ces gens de là-haut. Elle ne te comprendra jamais ! » Cyd la regarda, navrée de voir sa sœur vieillir aussi mal, aussi intolérante. « J’espère que la Déesse saura calmer ton âme un jour, ma chère sœur. » Elle l’embrassa sur le front, fit de même pour sa nièce et partit sans demander son reste. La brune n’avait pas envie de se bagarrer avec la seule famille qui lui restait. Elle avait prévu de passer plusieurs jours dans la cabane où elle devrait passer du temps avec Maori. Un soupir lui échappa. Elle récupéra ses affaires et se mit en route. Elle ne comprenait pas sa sœur qui était intolérante au possible. Les enfants du ciel n’avaient jamais eu d’échange houleux avec les Kovariis, alors pourquoi s’en méfier autant ? Probablement car c’était ainsi qu’elles étaient faites dans sa tribu.
Cyd était fatiguée de se justifier pour tout, pour ses choix, ses amours, tout. Elle passa une main dans ses cheveux courts. Atteindre la cabane prendrait des heures, surtout avec sa blessure qui la handicapait encore, mais cela irait. L’androgyne ne cessait de se dire que sa sœur accepterait bien cette relation avec le temps. Elle n’avait pas le choix de toute manière. Cyd ne comptait absolument laisser Maori juste car sa sœur cadette avait décrété ne pas l’aimer. La Kovarii se sentait complète auprès de cette femme et ne changerait jamais d’avis. Toute sa vie, elle avait obéi à sa mère, elle avait tenté de gommer son côté androgyne, mais impossible, il était évident, il sautait aux yeux. Elle ne pouvait gommer ce qu’elle était et refusait de gommer son amour pour Maori. Elle cueillit quelques plantes médicinales sur son chemin. Elle avait choisi l’emplacement de la cabane avec Maori, entre leurs deux tribus, mais aussi proche d’un point d’eau et avec des plantes médicinales proches. Elle pouvait ainsi joindre l’utile à l’agréable.
Après de nombreuses heures de marche, elle sut qu’elle arrivait au lieu chéri. La cabane était simple, mais confortable. Cyd ouvrit la porte et laissa l’odeur de bois l’envahir. Elle avait commencé à décorer les lieux et laissait Maori faire de même. La cabane n’était guère grande, mais comportait tout ce qu’il fallait. Un coin pour faire le feu et chauffer l’eau et la nourriture, un coin où dormir. Elle retira son sac en bandoulière et s’assit sur un tas de couverture confortable. Elle massa sa cuisse. Elle portait une tenue de cuir typique des Kovariis. Le cuir épousait son corps, mais cachait sa poitrine, couvrait ses cuisses pour protéger sa cicatrice. Un bruit lui fit tourner la tête, c’était probablement Maori qui arrivait. Son cœur se gonfla rien qu’à l’imaginer. Elle attendait ces rencontres à chaque fois et c’était comme si, elle respirait enfin normalement. Cette sensation aux côtés de sa petite amie était irréelle, mais la rendait si heureuse. Parfois elle avait peur, peur de la perdre comme elle avait failli la perdre durant la guerre. Elle lui en avait un peu voulu de son audace durant le combat, mais pouvait-elle vraiment lui en vouloir ? Si elle avait été une guerrière, elle aurait agi comme elle. Elles n'en avaient jamais vraiment parlé, peut-être devraient-elles le faire.
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Re: Air of wind | Maori
Dim 12 Juil 2020 - 14:49
I want you always to remember me. Will you remember that I existed, and that I stood next to you here like this ?
(Haruki Murakami, Norwegian Woods)
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Re: Air of wind | Maori
Ven 24 Juil 2020 - 20:20
Maori arriva et Cyd lui sourit avec douceur. « Hei, en’s ku en yu ? » Lui répondit-elle pour tenir la conversation. Elles s’entraînaient ensemble à parler le trigedasleng. Cyd appréciait ce geste et était toujours fière d’entendre Maori parler sa langue. Une part d’elle aurait voulu présenter Maori à sa mère, car c’était une sorte de guerrière, en tout cas, elle en avait l’étoffe selon la druidesse. Elle s’approcha lentement de sa petite amie qui déposa le rouleau de fourrure et retirait son arc et son carquois. Elle adorait son allure, son regard, mais elle lui trouvait un air presque revanchard. « Tu as bien fait, les nuits peuvent être froides par ici. » Dit-elle avec un sourire. Pour elle, il ferait toujours plus froid que sur son île natale avec son air chaud et moite, ce temps lui manquait souvent. Elle s’approcha de Maori et tendrement, la serra dans ses bras. Elle était toujours heureuse de pouvoir la serrer contre elle et remerciait la Déesse de ce cadeau. Elle ne pouvait s’empêcher de la détailler discrètement. Elle regardait toujours comment elle bougeait pour s’assurer qu’elle guérisse bien.
« Tu vas les chercher ? Je veux dire, tu vas partir chercher tes amis quand tu pourras ? » Et c’était légitime. Elle, elle n’avait perdu aucun ami. En tant que guérisseuse, elle ne pouvait interroger les envahisseurs et tant mieux. Elle ne voulait pas approcher de ce peuple qui semblait pourri jusqu’à la moelle. Ils dégageaient quelque chose qui la terrifiait au fond d’elle. Elle en parlait rarement de ce qui s’était passé sur le champ de bataille. Cela l’avait marqué, pas seulement la chair, mais l’esprit aussi. Ses rêves étaient douloureux, des cauchemars plutôt. Elle avait tellement peur au fond d’elle, elle était tout simplement terrifiée. Terrifiée de tout perdre, de devoir revivre cette horreur. Elle s’était sentie impuissante sur le champ de bataille, si faible. Elle avait été incapable de se battre. Certes, elle n’était pas guerrière, mais on lui avait appris à donner quelques coups. Des coups pas toujours faciles à donner et là sur le champ de bataille, elle avait été incapable de les donner. Elle n’avait même pas été capable de soigner, elle avait été un poids. Elle avait été faible et encore aujourd’hui elle s’en voulait.
Maori était tellement plus courageuse qu’elle, elle ne semblait jamais hésiter. Cyd l’admirait même si elle ne lui disait jamais. Elle relâcha sa petite amie pour aller voir la fourrure qu’elle avait amené. Elle déroula le rouleau et toucha la fourrure douce qui promettait de tenir chaud. « Elle est magnifique. » Elle n’osait pas vraiment dire ce qui la hantait, l’inquiétude constante d’un deuxième combat, de Maori qui y retournerait probablement. Elle se redressa, arrangea la fourrure. Jamais elle n’avait cru qu’elle tomberait amoureuse d’une guerrière, elle qui avait été incapable d’en devenir une au plus grand damne de sa mère. Cyd savait que tôt ou tard, elle devrait parler avec Maori, avouer ce qu’elle avait sur le cœur, mais c’était difficile. La druidesse sentait presque une dispute se profiler. Elle se dirigea vers les affaires de cuisine et prépara un thé. « Tu veux un thé ? » Même en plein été elle n’hésitait pas à boire un breuvage de plantes. Elle avait besoin de se détendre. Elle remplit la théière d’eau et la mit sur le feu. Cela prendrait du temps car le feu était petit, mais ce n’était pas grave au final. Elle avait besoin d'occuper son esprit plus agité que d'habitude.
« Tu vas les chercher ? Je veux dire, tu vas partir chercher tes amis quand tu pourras ? » Et c’était légitime. Elle, elle n’avait perdu aucun ami. En tant que guérisseuse, elle ne pouvait interroger les envahisseurs et tant mieux. Elle ne voulait pas approcher de ce peuple qui semblait pourri jusqu’à la moelle. Ils dégageaient quelque chose qui la terrifiait au fond d’elle. Elle en parlait rarement de ce qui s’était passé sur le champ de bataille. Cela l’avait marqué, pas seulement la chair, mais l’esprit aussi. Ses rêves étaient douloureux, des cauchemars plutôt. Elle avait tellement peur au fond d’elle, elle était tout simplement terrifiée. Terrifiée de tout perdre, de devoir revivre cette horreur. Elle s’était sentie impuissante sur le champ de bataille, si faible. Elle avait été incapable de se battre. Certes, elle n’était pas guerrière, mais on lui avait appris à donner quelques coups. Des coups pas toujours faciles à donner et là sur le champ de bataille, elle avait été incapable de les donner. Elle n’avait même pas été capable de soigner, elle avait été un poids. Elle avait été faible et encore aujourd’hui elle s’en voulait.
Maori était tellement plus courageuse qu’elle, elle ne semblait jamais hésiter. Cyd l’admirait même si elle ne lui disait jamais. Elle relâcha sa petite amie pour aller voir la fourrure qu’elle avait amené. Elle déroula le rouleau et toucha la fourrure douce qui promettait de tenir chaud. « Elle est magnifique. » Elle n’osait pas vraiment dire ce qui la hantait, l’inquiétude constante d’un deuxième combat, de Maori qui y retournerait probablement. Elle se redressa, arrangea la fourrure. Jamais elle n’avait cru qu’elle tomberait amoureuse d’une guerrière, elle qui avait été incapable d’en devenir une au plus grand damne de sa mère. Cyd savait que tôt ou tard, elle devrait parler avec Maori, avouer ce qu’elle avait sur le cœur, mais c’était difficile. La druidesse sentait presque une dispute se profiler. Elle se dirigea vers les affaires de cuisine et prépara un thé. « Tu veux un thé ? » Même en plein été elle n’hésitait pas à boire un breuvage de plantes. Elle avait besoin de se détendre. Elle remplit la théière d’eau et la mit sur le feu. Cela prendrait du temps car le feu était petit, mais ce n’était pas grave au final. Elle avait besoin d'occuper son esprit plus agité que d'habitude.
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Re: Air of wind | Maori
Lun 10 Aoû 2020 - 23:51
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Re: Air of wind | Maori
Ven 21 Aoû 2020 - 17:26
Entendre sa petite amie parler sa langue était un bonheur. Cyd avait l’impression que Maori pourrait s’intégrer au sein de sa tribu, même si sa tribu aujourd’hui, c’étaient les naoris. Être contre l’autre femme la faisait sourire, la faisait se sentir heureuse, vivante. Un rire lui échappa quand Maori affirma que les nuits pouvaient être froides, en effet, entre les deux, la nuit n’était jamais froide. Elle laissa sa petite amie s’éloigner et la regarda. Rien qu’un instant, Cyd se dit qu’elle ne la voyait pas seulement comme une petite amie, mais comme plus, une compagne de vie, d’aventure. Elle se sentait si bien avec elle, en paix. Pourtant, quelque chose la rongeait, la certitude que Maori repartirait un jour car il s’agissait de ses amis, mais aussi car c’était une guerrière. Cyd ne savait pas comment gérer cette situation car elle ne cesserait jamais d’être inquiète pour sa petite amie, bien sûr. Elle s’était toujours posé la question de comment elle ferait si elle sortait avec une guerrière. Elle ne s’était jamais imaginée tomber amoureuse d’une femme du ciel et encore plus, une guerrière. Son cœur paniquait, elle prenait sur elle pour ne pas complètement s’effondrer de peur. Ses confirmations étaient fondées alors qu’elle écoutait Maori dire qu’elle se porterait volontaire.
Elle sentait aussi autre chose dans ses paroles et elle se tourna vers elle, tendrement, avant de s’approcher et de lui prendre les mains. « Tu es une bonne guerrière. » Elle voyait bien que l’autre femme se reprochait des choses, tout le monde le faisait en ce moment, c’était normal bien entendu. Elle se redressa et alla voir la fourrure que Maori avait amené, cela n’empêchait pas son esprit de tourner à toute allure et avec panique. Elle avait besoin d’un thé et en proposa un à l’autre femme qui lui répondit en trigedasleng. Cela ne manqua pas de la faire sourire bien entendu. L’androgyne se sentait détaillé, mais prenait sur elle alors qu’elle préparait la théière en fonte. Sa jambe, elle regarda un instant sa cuisse qui avait été transpercée par une lance. Elle se revit, la lance dans la jambe. Elle sentait la douleur à nouveau, puissante, vibrante. « Ça va, j’ai encore des douleurs, mais cela ira. Il faut que je continue de marcher. Et toi, la tête ? » C’était le genre de blessure qui inquiétait particulièrement Cyd, surtout quand elle avait l’impression que sa petite amie ne prenait pas le temps de se reposer. Au moins, quand elle était ici, la guérisseuse l’avait à l’œil et pouvait s’assurer qu’elle se repose le temps nécessaire et ne se surmène pas.
« Peut-être que tu devrais laisser d’autres guerriers chercher des survivants. On ne sait pas qui sont ces ennemis, ce qu’ils veulent. Si vous tombez dessus, vous pourriez subir de graves blessures. » Elle avait lâché la bombe qu’elle retenait, cette angoisse qui dévorait son ventre, jour après jour. Elle regarda Maori. Elles ne s’étaient jamais disputées. Mais depuis qu’elles vivaient ensemble, Cyd retenait des choses. Elle appréciait d’avoir sa petite amie avec elle, mais elle avait peur, peur de la perdre. Elle avait peur de devoir un jour lui donner les derniers soins, de dire les dernières paroles à une guerrière et de la laisser partir de l’autre côté. « Tu peux être très utile au camp, auprès des tiens. Tu as fait ta part, tu as le droit de prendre soin de toi. » La peur tenaillait son ventre. Elle avait peur de se heurter à de la colère, de l’incompréhension. Mais elle ne voulait pas taire ce qui la rongeait, elle voulait lui dire la vérité.
Elle sentait aussi autre chose dans ses paroles et elle se tourna vers elle, tendrement, avant de s’approcher et de lui prendre les mains. « Tu es une bonne guerrière. » Elle voyait bien que l’autre femme se reprochait des choses, tout le monde le faisait en ce moment, c’était normal bien entendu. Elle se redressa et alla voir la fourrure que Maori avait amené, cela n’empêchait pas son esprit de tourner à toute allure et avec panique. Elle avait besoin d’un thé et en proposa un à l’autre femme qui lui répondit en trigedasleng. Cela ne manqua pas de la faire sourire bien entendu. L’androgyne se sentait détaillé, mais prenait sur elle alors qu’elle préparait la théière en fonte. Sa jambe, elle regarda un instant sa cuisse qui avait été transpercée par une lance. Elle se revit, la lance dans la jambe. Elle sentait la douleur à nouveau, puissante, vibrante. « Ça va, j’ai encore des douleurs, mais cela ira. Il faut que je continue de marcher. Et toi, la tête ? » C’était le genre de blessure qui inquiétait particulièrement Cyd, surtout quand elle avait l’impression que sa petite amie ne prenait pas le temps de se reposer. Au moins, quand elle était ici, la guérisseuse l’avait à l’œil et pouvait s’assurer qu’elle se repose le temps nécessaire et ne se surmène pas.
« Peut-être que tu devrais laisser d’autres guerriers chercher des survivants. On ne sait pas qui sont ces ennemis, ce qu’ils veulent. Si vous tombez dessus, vous pourriez subir de graves blessures. » Elle avait lâché la bombe qu’elle retenait, cette angoisse qui dévorait son ventre, jour après jour. Elle regarda Maori. Elles ne s’étaient jamais disputées. Mais depuis qu’elles vivaient ensemble, Cyd retenait des choses. Elle appréciait d’avoir sa petite amie avec elle, mais elle avait peur, peur de la perdre. Elle avait peur de devoir un jour lui donner les derniers soins, de dire les dernières paroles à une guerrière et de la laisser partir de l’autre côté. « Tu peux être très utile au camp, auprès des tiens. Tu as fait ta part, tu as le droit de prendre soin de toi. » La peur tenaillait son ventre. Elle avait peur de se heurter à de la colère, de l’incompréhension. Mais elle ne voulait pas taire ce qui la rongeait, elle voulait lui dire la vérité.
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Re: Air of wind | Maori
Mar 25 Aoû 2020 - 23:10
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Re: Air of wind | Maori
Jeu 10 Sep 2020 - 21:37
Cyd était nerveuse, mais ne manquait pas de demander à Maori comment allait sa tête car elle restait tout de même inquiète pour elle. Elle ne pouvait cacher son inquiétude, c’était vraiment plus fort qu’elle, c’était viscérale. Elle était heureuse d’apprendre que Maori n’avait plus rien et la croyait sur parole. Elle se souvenait encore du coup qu’elle avait pris et qu’en tant que petite amie, mais aussi guérisseuse, la peur qu’elle avait ressenti face à cette scène. Une peur dévorante, une peur qui l’avait fait quasi pleurer sur le champ de bataille. Elle avait cru mourir ce jour-là, quelle horreur. Elle avait tâté le terrain avant de faire son grand discours, de lâcher ce qu’elle avait sur le cœur en se demandant si ce serait leur première dispute. Elle se demandait comment Maori allait réagir et à son grand étonnement, elle resta calme. Elle la regarda se pencher, secouer la tête, se demandant si c’était bien de faire ce genre de geste quand on avait pris comme elle, un coup sur la tête. L’androgyne se tendit légèrement alors que Maori exposa ses raisons. C’était vrai, si tout le monde pensait comme elle, à garder son guerrier ou sa guerrière à sa maison, personne n’irait les sauver. Mais tout de même, était-ce si égoïste de vouloir protéger la femme qu’elle aimait ?
Elle laissa Maori s’approcher, se caler contre elle, calme et curieuse. Elle caressa un des bras de la brune, l’écouter parler de ses amis kidnappés. Elle n’osait imaginer la douleur, la rage intérieure que cela devait créer. « Je ne te demande pas de les laisser pourrir entre les mains des envahisseurs. » Elle disait envahisseur plutôt que sauvage, car elle s’était sentie envahie sur ces nouvelles terres, sa nouvelle maison. De plus, on était toujours le sauvage de quelqu’un et elle n’oubliait pas que quelques années auparavant, les principales tribus étaient des sauvages pour les natifs du ciel. Il y avait eu un décalage violent et même si sur son île, Cyd avait été préservée et n’avait pas ressenti cela, elle avait entendu les récits de certains peuples du continent. Son regard clair affronta celui de Maori. Elle adorait se perdre dans ses yeux, se sentir importante, être le centre de son univers. C’était ce qu’elle se plaisait à croire les concernant, la connexion qu’elle ressentait envers elle. Elle ne savait pas si cela allait aller, mais elle était obligée de croire Maori, d’avoir confiance en elle, elle n’avait absolument pas le choix en réalité. Cyd sentait bien que la discussion glissait sur un sujet plus coquin, surtout quand elle voyait ce sourire de charmeuse.
Elle ne pouvait que fondre, laisser son cœur s’emballer comme une jeune adolescente, sans réfléchir. Un rire lui échappa, Maori n’avait aucune subtilité, mais c’était exactement pour cela qu’elle l’aimait. Elle aimait ce qu’elle dégageait, sa manière d’agir. « Tu n’essaies pas de m’embobiner par hasard ? » Souffla-t-elle, charmeuse à son tour. Elle se retourna en direction de Maori et doucement, posa ses lèvres sur les siennes. Ses bras s’enroulèrent fermement dans son dos, la serrèrent avec joie contre elle. Elle approfondit le baiser, sentant les papillons dans son ventre qui la rendaient si euphoriques. Tout à coup, elle n’était plus inquiète pour l’avenir, de savoir comment elle allait gérer le départ de Maori. Elle ne voulait penser qu’à la chaleur de son corps contre le sien. Ses mains glissèrent sur les fesses de son amante alors que la bouilloire se mit à faire du bruit. Elle grogna, rompant le baiser. « Je vais la sortir des braises, on va mettre le feu sinon. » Et elle ne voulait pas perdre leur maison, leur petit nid d’amour. Cyd délaissa son amante à contre-cœur et alla retirer la bouilloire du feu. Elle s’approcha d’elle d’un air félin, les yeux brillants. « Où on était ? » Elle s’enroula autour d’elle comme un serpent, tentant au maximum de coller leurs corps alors qu’elle caressa sa chute de reins. Elle en avait complètement oublié son inquiétude, le cerveau retourné par le désir.
Elle laissa Maori s’approcher, se caler contre elle, calme et curieuse. Elle caressa un des bras de la brune, l’écouter parler de ses amis kidnappés. Elle n’osait imaginer la douleur, la rage intérieure que cela devait créer. « Je ne te demande pas de les laisser pourrir entre les mains des envahisseurs. » Elle disait envahisseur plutôt que sauvage, car elle s’était sentie envahie sur ces nouvelles terres, sa nouvelle maison. De plus, on était toujours le sauvage de quelqu’un et elle n’oubliait pas que quelques années auparavant, les principales tribus étaient des sauvages pour les natifs du ciel. Il y avait eu un décalage violent et même si sur son île, Cyd avait été préservée et n’avait pas ressenti cela, elle avait entendu les récits de certains peuples du continent. Son regard clair affronta celui de Maori. Elle adorait se perdre dans ses yeux, se sentir importante, être le centre de son univers. C’était ce qu’elle se plaisait à croire les concernant, la connexion qu’elle ressentait envers elle. Elle ne savait pas si cela allait aller, mais elle était obligée de croire Maori, d’avoir confiance en elle, elle n’avait absolument pas le choix en réalité. Cyd sentait bien que la discussion glissait sur un sujet plus coquin, surtout quand elle voyait ce sourire de charmeuse.
Elle ne pouvait que fondre, laisser son cœur s’emballer comme une jeune adolescente, sans réfléchir. Un rire lui échappa, Maori n’avait aucune subtilité, mais c’était exactement pour cela qu’elle l’aimait. Elle aimait ce qu’elle dégageait, sa manière d’agir. « Tu n’essaies pas de m’embobiner par hasard ? » Souffla-t-elle, charmeuse à son tour. Elle se retourna en direction de Maori et doucement, posa ses lèvres sur les siennes. Ses bras s’enroulèrent fermement dans son dos, la serrèrent avec joie contre elle. Elle approfondit le baiser, sentant les papillons dans son ventre qui la rendaient si euphoriques. Tout à coup, elle n’était plus inquiète pour l’avenir, de savoir comment elle allait gérer le départ de Maori. Elle ne voulait penser qu’à la chaleur de son corps contre le sien. Ses mains glissèrent sur les fesses de son amante alors que la bouilloire se mit à faire du bruit. Elle grogna, rompant le baiser. « Je vais la sortir des braises, on va mettre le feu sinon. » Et elle ne voulait pas perdre leur maison, leur petit nid d’amour. Cyd délaissa son amante à contre-cœur et alla retirer la bouilloire du feu. Elle s’approcha d’elle d’un air félin, les yeux brillants. « Où on était ? » Elle s’enroula autour d’elle comme un serpent, tentant au maximum de coller leurs corps alors qu’elle caressa sa chute de reins. Elle en avait complètement oublié son inquiétude, le cerveau retourné par le désir.
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Re: Air of wind | Maori
Lun 21 Sep 2020 - 23:37
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- DATE D'INSCRIPTION : 12/03/2017 PSEUDO/PRENOM : Ponyta MULTICOMPTES : Gen Deng, Eirik Thorvald, Leary Wrath, Skylar Rees, Misha Machir MESSAGES : 257 CELEBRITE : Ruby Rose COPYRIGHT : Awona METIER/APTITUDES : notion de soin, orientation, guérisseuse TRIBU/CAMP : ex-Kovarii chez les naoris POINTS GAGNES : 44
Re: Air of wind | Maori
Sam 26 Sep 2020 - 21:01
Cyd ignorait tout de la rage qui léchait les entrailles de sa petite amie. Cela l’aurait-elle choqué ? Peut-être pas, mais pour l’instant elle ignorait tout. Elle sentait bien à la voix de Maori qu’elle était dure, mais la guérisseuse ne se froissa pas pour si peu. Elle se contenta de la regarder calmement. Oui, elle savait ce que cela faisait de perdre sa vie, d’être une survivante avec d’autres. Mais elle, elle n’était pas une guerrière et elle n’irait pas chercher des kidnappés. Elle s’était sentie suffisamment inutile sur le champ de bataille et cela avait laissé des marques. Elle faisait régulièrement des cauchemars où elle se voyait mourir ou voyait mourir Maori. Lui en avait-elle parlé ? Non, elle ne voulait pas l’embêter avec ses démons. A son sens, c’était tout simplement inutile. Elle prenait un mélange régulier de plantes pour tenter d’apaiser son âme troublée. Elle sentait bien que quelque chose clochait chez Maori, mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus ni même à comprendre ce qui lui échappait. C’était tellement frustrant au fond. Et elle ne se voyait pas tenter de creuser car elle pressentait que cela pouvait glisser sur un sujet dangereux. Alors elle laissait couler, c’était mieux ainsi.
A la place, elles se charmaient et cela prenait. Elles avaient cette complicité que l’androgyne n’avait trouvé nul-part ailleurs. Elle savait que cela signifiait quelque chose et elle n’irait jamais le nier. Maori continuait de la charmer, ce qui rassurait la druide qui se laissait aller dans ses bras. Un rire lui échappa alors que Maori affirma qu’elle avait déjà réussi à l’embobiner. Ce n’était pas faux. Cyd se laissait facilement avoir car elle aimait cela. Leur baiser réveillait les papillons dans son ventre. La théière interrompit leur flirt et cela la frustra. Elle revint bientôt dans les bras de son amoureuse. Cyd sentait son esprit s’échauffer alors qu’elles reprenaient leur baiser. Ses mains caressaient les reins de Maori dans une promesse de mêler leurs deux corps. Leur baiser s’interrompit, elle regarda droit dans les yeux la brune en se demandant pourquoi elle avait cessé le baiser. Y avait-il quelque chose ? Elle l’écouta dire qu’elle était sale et devait aller se laver. Un baiser et Cyd cligna les yeux bêtement. « Oh, bien sûr. » Elle allait vraiment apporter un thé au bord de l’eau ? Visiblement oui. Elle se leva et alla servir deux tasses de thé fumantes.
L’idée d’aller rejoindre Maori dans l’eau n’était pas une mauvaise idée. Il fallait bien avouer qu’elle aussi n’était plus vraiment propre. Elle sortit de la petite cabane et rejoignit Maori au bord de l’eau. Elle posa les tasses dans un petit creux de terre et lentement, retira ses vêtements. Elle défit les lacets qui retenaient les pans de tissu entre eux. Ils tombèrent au sol, dévoilant sa poitrine. Elle fit de même avec son pantalon. L’air chaud de l’été glissa sur sa peau, elle frissonna et se glissa dans l’eau. Cyd se plongea jusqu’au menton, appréciant la fraîcheur du ruisseau. Elle regarda Maori, la dévorant du regard. Si elle avait pu la manger, elle le ferait bien évidemment. Il fallait avouer qu’une part d’elle s’était sentie un peu rejetée, même si l’excuse d’aller se laver était une bonne excuse. Inutile de piquer la mouche pour rien. Elle se rapprocha de Maori. « Alors, tu es propre ? » Dit-elle, un peu impatiente. Allait-elle seulement boire son thé ? Cyd n’en avait pas vraiment envie, elle était plutôt vibrante de désir. Elle avait envie de se blottir contre la belle brune. Elle était tellement heureuse qu’elles aient leur cocon, mais surtout que leur relation soit connue. Certes, ce n’était pas bien accepté de son côté, mais au moins, elles ne se cachaient plus. Elle pouvait aisément aller dire qu’elle allait voir la femme qu’elle aimait. Les jugements, elle s’en fichait, comme des regards.
A la place, elles se charmaient et cela prenait. Elles avaient cette complicité que l’androgyne n’avait trouvé nul-part ailleurs. Elle savait que cela signifiait quelque chose et elle n’irait jamais le nier. Maori continuait de la charmer, ce qui rassurait la druide qui se laissait aller dans ses bras. Un rire lui échappa alors que Maori affirma qu’elle avait déjà réussi à l’embobiner. Ce n’était pas faux. Cyd se laissait facilement avoir car elle aimait cela. Leur baiser réveillait les papillons dans son ventre. La théière interrompit leur flirt et cela la frustra. Elle revint bientôt dans les bras de son amoureuse. Cyd sentait son esprit s’échauffer alors qu’elles reprenaient leur baiser. Ses mains caressaient les reins de Maori dans une promesse de mêler leurs deux corps. Leur baiser s’interrompit, elle regarda droit dans les yeux la brune en se demandant pourquoi elle avait cessé le baiser. Y avait-il quelque chose ? Elle l’écouta dire qu’elle était sale et devait aller se laver. Un baiser et Cyd cligna les yeux bêtement. « Oh, bien sûr. » Elle allait vraiment apporter un thé au bord de l’eau ? Visiblement oui. Elle se leva et alla servir deux tasses de thé fumantes.
L’idée d’aller rejoindre Maori dans l’eau n’était pas une mauvaise idée. Il fallait bien avouer qu’elle aussi n’était plus vraiment propre. Elle sortit de la petite cabane et rejoignit Maori au bord de l’eau. Elle posa les tasses dans un petit creux de terre et lentement, retira ses vêtements. Elle défit les lacets qui retenaient les pans de tissu entre eux. Ils tombèrent au sol, dévoilant sa poitrine. Elle fit de même avec son pantalon. L’air chaud de l’été glissa sur sa peau, elle frissonna et se glissa dans l’eau. Cyd se plongea jusqu’au menton, appréciant la fraîcheur du ruisseau. Elle regarda Maori, la dévorant du regard. Si elle avait pu la manger, elle le ferait bien évidemment. Il fallait avouer qu’une part d’elle s’était sentie un peu rejetée, même si l’excuse d’aller se laver était une bonne excuse. Inutile de piquer la mouche pour rien. Elle se rapprocha de Maori. « Alors, tu es propre ? » Dit-elle, un peu impatiente. Allait-elle seulement boire son thé ? Cyd n’en avait pas vraiment envie, elle était plutôt vibrante de désir. Elle avait envie de se blottir contre la belle brune. Elle était tellement heureuse qu’elles aient leur cocon, mais surtout que leur relation soit connue. Certes, ce n’était pas bien accepté de son côté, mais au moins, elles ne se cachaient plus. Elle pouvait aisément aller dire qu’elle allait voir la femme qu’elle aimait. Les jugements, elle s’en fichait, comme des regards.
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Re: Air of wind | Maori
Dim 27 Sep 2020 - 16:51
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Re: Air of wind | Maori
Dim 4 Oct 2020 - 17:45
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Re: Air of wind | Maori
Sam 24 Oct 2020 - 15:08
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Re: Air of wind | Maori
Jeu 12 Nov 2020 - 21:37
Cyd était allongée dans l’herbe, le souffle reposé, le corps encore nu. L’eau s’évaporait et elle était lovée contre sa compagne. Elle se sentait paresseuse et peut-être qu’elle le resterait encore un petit moment. Sa main caressait le dos de la belle brune à ses côtés. L’eau était toute proche d’elles, effleurant ses pieds. L’odeur du thé embaumait l’air, c’était si bon. Elle ferma un instant les yeux, laissant Maori s’agiter. Elle rouvrit les yeux, la regarda approcher et sourit paresseusement. Ce qu’elle aimerait qu’elles restent ainsi à jamais, à rêver dans leur monde. Elle sentit Maori s’agiter et se redresser. Cyd sentit son cœur accélérer, bougea la tête vers les fourrées. « Tu as vu quelque chose ? » Il n’y avait rien que le silence. Et pourtant, une bombe fut lâchée. Les mots se percutèrent dans sa tête, Jasmine, pourquoi Jasmine viendrait maintenant ? Maori semblait s’en amuser, mais elle, elle ne comprenait pas. Cyd était glacée d’horreur, sa bulle de bonheur venait d’exploser alors que sa compagne ne semblait rien voir.
La tête de Maori sur son épaule ne l’apaisait pas. La panique l’envahissait, gonflant et menaçant de la faire exploser. Son regard clair se posa sur Maori qui dit avoir de la chance de l’avoir. Elle s’adoucit aussitôt, sa colère se calma un petit peu. « Moi aussi je suis chanceuse. Je remercie la Déesse de t’avoir mis sur mon chemin. » Dit-elle avec un petit sourire amusé en repensant à leur première rencontre avec l’arc cassé et une Maori sauvage. Cyd sentait que sa foi envers sa Déesse avait augmenté depuis la guerre avec les inconnus. Après tout, elle avait vu une biche durant le combat. Certains parlaient d’hallucination, elle, elle voyait une vision. Elle le gardait pour elle, bien sûr. Ses croyances lui appartenaient et elle ne supporterait pas le jugement à cet égard. « Mais au fait, pourquoi Jasmine arriverait ? Elle ne sait pas qu’on vit ici, n’est-ce pas ? » Et le calme avait été de si courte durée. La rage léchait ses entrailles. Être nue et en colère n’était pas forcément le bon plan. Elle se redressa légèrement pour tenter de se sentir moins bête.
Elle fixa Maori, espérant une réponse qui lui conviendrait. « On avait dit que c’était notre lieu à nous, que personne ne devait savoir. » Elle était furieuse, déçue. Le petit cocon venait de se briser. Maori pouvait la mettre dans tous ces états. Elle attrapa au moins son pantalon qu’elle enfila. Si elle devait s’énerver, elle préférait avoir son pantalon. S’énerver poitrine nue ne la dérangeait pas, mais pas complètement nue. Elle croisa ses bras sous sa poitrine, son regard était bleu électrique de rage tandis qu’elle s’était assise. Elle espérait avoir mal compris, elle espérait pouvoir retourner dans les bras de Maori, mais elle avait comme le sentiment qu’aucune réponse ne lui conviendrait. Elle tenait à leur liberté, au fait que personne ne sache pour leur maison. Pourquoi protéger autant ce lieu ? Car elle en avait tellement rêvé et surtout, elle ne voulait personne de sa tribu dans ses pattes. Cette cabane était leur chez elles. Le lieu où il n’y avait plus de tribu du ciel ou de naori. Le lieu où elles pouvaient s’aimer sans réfléchir et sans conséquence pour Cyd. En faisait-elle trop ? Peut-être bien, l’androgyne pouvait se montrer bien théâtral par moment.
La tête de Maori sur son épaule ne l’apaisait pas. La panique l’envahissait, gonflant et menaçant de la faire exploser. Son regard clair se posa sur Maori qui dit avoir de la chance de l’avoir. Elle s’adoucit aussitôt, sa colère se calma un petit peu. « Moi aussi je suis chanceuse. Je remercie la Déesse de t’avoir mis sur mon chemin. » Dit-elle avec un petit sourire amusé en repensant à leur première rencontre avec l’arc cassé et une Maori sauvage. Cyd sentait que sa foi envers sa Déesse avait augmenté depuis la guerre avec les inconnus. Après tout, elle avait vu une biche durant le combat. Certains parlaient d’hallucination, elle, elle voyait une vision. Elle le gardait pour elle, bien sûr. Ses croyances lui appartenaient et elle ne supporterait pas le jugement à cet égard. « Mais au fait, pourquoi Jasmine arriverait ? Elle ne sait pas qu’on vit ici, n’est-ce pas ? » Et le calme avait été de si courte durée. La rage léchait ses entrailles. Être nue et en colère n’était pas forcément le bon plan. Elle se redressa légèrement pour tenter de se sentir moins bête.
Elle fixa Maori, espérant une réponse qui lui conviendrait. « On avait dit que c’était notre lieu à nous, que personne ne devait savoir. » Elle était furieuse, déçue. Le petit cocon venait de se briser. Maori pouvait la mettre dans tous ces états. Elle attrapa au moins son pantalon qu’elle enfila. Si elle devait s’énerver, elle préférait avoir son pantalon. S’énerver poitrine nue ne la dérangeait pas, mais pas complètement nue. Elle croisa ses bras sous sa poitrine, son regard était bleu électrique de rage tandis qu’elle s’était assise. Elle espérait avoir mal compris, elle espérait pouvoir retourner dans les bras de Maori, mais elle avait comme le sentiment qu’aucune réponse ne lui conviendrait. Elle tenait à leur liberté, au fait que personne ne sache pour leur maison. Pourquoi protéger autant ce lieu ? Car elle en avait tellement rêvé et surtout, elle ne voulait personne de sa tribu dans ses pattes. Cette cabane était leur chez elles. Le lieu où il n’y avait plus de tribu du ciel ou de naori. Le lieu où elles pouvaient s’aimer sans réfléchir et sans conséquence pour Cyd. En faisait-elle trop ? Peut-être bien, l’androgyne pouvait se montrer bien théâtral par moment.
- Spoiler:
- Pas de souci, désolé du mien
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Re: Air of wind | Maori
Lun 16 Nov 2020 - 22:52
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air of wind
I want you always to remember me. Will you remember that I existed, and that I stood next to you here like this ? (haruki murakami, norwegian woods)
« Moi aussi je suis chanceuse. Je remercie la Déesse de t’avoir mis sur mon chemin. » Cyd lui répondit avec cette douceur dans la voix et dans le regard que Maori lui aimait tant. Elle aimait que Cyd soit si calme, si posée, tout le contraire d'elle, bouillonnante et agitée. En tout cas, elle aimait que Cyd l'apaise, puisque c'était vraiment ça. C'était cliché, Maori n'aimait toujours pas faire dans le cliché, mais il fallait se rendre à l'évidence : c'était bien ce qui lui arrivait quand elle était avec Cyd. Et encore plus quand elle était allongée contre elle, ainsi, sous le soleil et l'ombre des feuilles. Une ombre qu'elle ne vit pas passer dans le regard de sa compagne, tandis que les rôles se renversaient lentement, que c'était à présent au tour de Cyd de bouillonner, alors que Maori avait fermé les yeux, et qu'un sourire béat dansait sur ses lèvres.
«Mais au fait, pourquoi Jasmine arriverait ? Elle ne sait pas qu’on vit ici, n’est-ce pas?» Les yeux de Maori se rouvrirent aussitôt. Quelque chose dans le ton de Cyd avait tiré la sonnette d'alarme chez elle. Mais elle refusait d'y croire. Même quand son amante se dégagea de leur étreinte, obligeant Maori à rouler sur le côté pour la laisser prendre son envol. « On avait dit que c’était notre lieu à nous, que personne ne devait savoir. » Même alors que la colère montait dans sa voix, même alors qu'elle se rhabillait à moitié et croisait les bras sur sa poitrine, Maori refusait d'y croire. Elle s'était rallongée, à plat ventre, dans l'herbe, un peu plus loin. Toujours nue, juste le buste redressé et les coudes posés au sol. Elle levait la tête vers Cyd, subitement silencieuse, pour une fois que quelqu'un lui en avait bouché un coin il aurait fallu en profiter. Sauf que ce n'était pas une de ces chamailleries qu'elle pouvait avoir avec Anoki, Liam ou Autumn. Là, c'était... dangereux. Elle avait l'impression d'être une proie, la proie de la colère de Cyd, et elle n'aimait pas ça. Et quand Maori n'aimait pas la position dans laquelle elle se trouvait, elle la rejetait. Elle la rejetait, avec force et violence. Elle ne se laissait pas faire, elle tentait de renverser les rôles.
La jeune femme baissa la tête sur le sol, le visage caché par ses cheveux d'un brun sombre. L'ombre passait aussi dans son regard à présent. Avec un soupir, elle s'assit en tailleur, d'un mouvement souple. Les cicatrices sur sa hanche luisaient de gouttelettes retardataires au séchage. Dès qu'une situation tournait au vinaigre, Maori puisait de la force dans ses cicatrices. Elle les oubliait, quand elle vivait sa vie, que tout allait bien. Elles étaient une part intégrante d'elle, et elle oubliait leur existence au même titre que celle de son nez. Sauf dans les moments intenses, de nostalgie, ou de danger. Et là, le danger courait sur sa peau, comme l'eau, comme le désir. Maori serra la mâchoire, et entreprit elle aussi de se rhabiller. Elle avait bien compris que l'idylle était finie pour aujourd'hui. « Si, elle sait. » Elle faisait un effort pour contrôler sa voix, mais la colère perçait dedans quand même, tumultueuse, prête à se déchaîner. « Je lui ai dit, au cas où quelqu'un aurait besoin de toi au village. Et j'ai fait pareil avec les Cents, au cas où quelqu'un aurait besoin de moi au campement. » La chasseuse se redressa, elle sentait la vexation lui faire pousser des ailes. Car c'était ça. Elle était vexée que Cyd ne lui fasse pas confiance pour faire les bons choix. « C'est toujours notre lieu à nous. Mais quelqu'un devait savoir. Au cas où. » Il y avait le au cas où quelqu'un aurait besoin d'elles. Et il y avait l'autre au cas où.
capraccoon



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Re: Air of wind | Maori
Dim 6 Déc 2020 - 16:53
Cyd regardait Maori allongée sur le ventre dans l’herbe. Malgré la colère, une part de Cyd la trouvait craquante et rêvait de retourner auprès d’elle se blottir. Elle n’avait pas l’habitude de voir sa petite amie silencieuse. Pourtant, le vent tourna, elle le sentait bien en la voyant baisser la tête. Une part d’elle s’en voulut d’oser se fâcher, de se sentir vexé. Elle voulait tellement ce lieu à elles, sans personne d’autre. Elle la regarda se mettre en tailleur et tenta de rester sérieuse, de regarder que son visage. C’était difficile alors qu’elle était nue en face d’elle, en tailleur. Mais hors de question de retourner dans ses bras, pas maintenant. Elle vit discrètement les cicatrices sur la hanche et la trouvait si forte, si courageuse sa femme. Pourtant, ce n’était pas le moment de s’attendrir, la situation tournait fortement au vinaigre. Elle refusait pour une fois de reconnaître qu’elle avait tort. A ses yeux, elle n’avait pas tort. Cyd se rendait bien compte qu’elle prenait beaucoup de choses à cœur. La guérisseuse ne bougeait pas alors qu’elle regardait sa compagne se rhabiller. L’androgyne passa une main dans ses cheveux alors que Maori lui dit que oui Jasmine savait qu’elles se trouvaient là.
L’ancienne Kovarii percevait bien la colère dans sa voix et elle ne trouvait pas cela juste. Cela devrait elle qui devrait se fâcher et pas le contraire. Là, elle se sentait comme une sale gosse et Cyd n’appréciait absolument pas cela. Comme si Maori lisait dans son esprit, elle lui expliqua pourquoi Jasmine savait pour elles deux. « Avec les cents ? Quelqu’un dans ton camp sait pour ici ? » Elle devait avoir mal compris. Cyd affrontait Maori, s’en fichant bien que sa petite amie soit vexée. Elle n’allait pas s’excuser. C’était une part d’elle qu’elle dévoilait, le côté têtu et déterminé, Cyd l’était énormément. « Non ce n’est plus à nous. Tu as pris la décision seule sans me demander mon avis. Comme si ton avis comptait plus que le mien. » La rage l’aveuglait, la rendait mordante. La Kovarii détestait la trahison. Elle avait l’impression que Maori ne comprenait pas. Son amante du ciel semblait campée sur ses positions et ne pas vouloir changer d’avis.
Mauvaise nouvelle, Cyd ne comptait absolument pas changer d’avis. « Au cas où quoi ? » Comme si Maori espérait cet au cas où. « Je ne veux pas que des gens viennent souiller ces lieux. On ne s’absente jamais longtemps. » Bon d’accord, quoique ce soit pouvait arriver durant leur absence. Comme un second envahissement, mais Cyd avait-elle envie de se retrouver sur un champ de bataille ? Si impuissante, si inutile ? Absolument pas. Elle enfila son haut, rajusta sa veste. Malgré la chaleur estivale, elle était glacée à l’intérieure. L’androgyne ne pouvait avouer à sa compagne la vérité. La peur de retourner sur le champ de bataille, peur de mourir cette fois. Elle avait bien vu comment elle avait été inutile sur ce champ de bataille. Elles avaient failli mourir si elles n’avaient pas été aidées. Cyd se sentait en sécurité ici, libre de toute contrainte et soudainement, tout volait en éclat. Serait-elle seulement en sécurité quelque part ? Elle détourna son regard clair, blessée, incapable de dire sa réelle pensée. Personne n’avait besoin d’elle au village.
L’ancienne Kovarii percevait bien la colère dans sa voix et elle ne trouvait pas cela juste. Cela devrait elle qui devrait se fâcher et pas le contraire. Là, elle se sentait comme une sale gosse et Cyd n’appréciait absolument pas cela. Comme si Maori lisait dans son esprit, elle lui expliqua pourquoi Jasmine savait pour elles deux. « Avec les cents ? Quelqu’un dans ton camp sait pour ici ? » Elle devait avoir mal compris. Cyd affrontait Maori, s’en fichant bien que sa petite amie soit vexée. Elle n’allait pas s’excuser. C’était une part d’elle qu’elle dévoilait, le côté têtu et déterminé, Cyd l’était énormément. « Non ce n’est plus à nous. Tu as pris la décision seule sans me demander mon avis. Comme si ton avis comptait plus que le mien. » La rage l’aveuglait, la rendait mordante. La Kovarii détestait la trahison. Elle avait l’impression que Maori ne comprenait pas. Son amante du ciel semblait campée sur ses positions et ne pas vouloir changer d’avis.
Mauvaise nouvelle, Cyd ne comptait absolument pas changer d’avis. « Au cas où quoi ? » Comme si Maori espérait cet au cas où. « Je ne veux pas que des gens viennent souiller ces lieux. On ne s’absente jamais longtemps. » Bon d’accord, quoique ce soit pouvait arriver durant leur absence. Comme un second envahissement, mais Cyd avait-elle envie de se retrouver sur un champ de bataille ? Si impuissante, si inutile ? Absolument pas. Elle enfila son haut, rajusta sa veste. Malgré la chaleur estivale, elle était glacée à l’intérieure. L’androgyne ne pouvait avouer à sa compagne la vérité. La peur de retourner sur le champ de bataille, peur de mourir cette fois. Elle avait bien vu comment elle avait été inutile sur ce champ de bataille. Elles avaient failli mourir si elles n’avaient pas été aidées. Cyd se sentait en sécurité ici, libre de toute contrainte et soudainement, tout volait en éclat. Serait-elle seulement en sécurité quelque part ? Elle détourna son regard clair, blessée, incapable de dire sa réelle pensée. Personne n’avait besoin d’elle au village.
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