Les Pikunis exploitent la terre pour y faire pousser du maïs, des céréales, des fruits et des légumes, mais aussi pour y faire des enclos, dans lesquels ils mettent leurs bestiaux, essentiellement des bovins et des chevaux, ces derniers bien plus grands et large qu'il y a 97 ans. C'est un espace gorgé de soleil et de travail, mais dont les conditions naturelles sont très favorables : la pluie suffit d'elle-même à arroser les semences et malgré les conditions climatiques extrêmes, les plantations tiennent bien. Nul doute que la radioactivité y est pour quelque chose, mais quoi qu'il en soit, les terriens s'en nourrissent depuis près d'un siècle, et s'en accommodent plutôt bien.

C'est le plus grand village de la région. Il est entièrement recouvert de végétation, mais solidement bâti dans la pierre et le métal, ce qui rend les habitations sûres et chaleureuses. La place du village est un lieu de rencontre pour le marché, mais aussi pour les échanges entre tribus, ou entre voyageurs qui s'acheminent jusque ici. Les habitants de la tribu Pikuni, sociables et commerçants, n'hésitent pas à proposer l'hospitalité à ceux qui viennent de loin. De grands arbres cachent aux visiteurs l'entrée du village depuis la forêt, mais il reste grandement accessible depuis la plaine, et de nombreuses habitations sont parsemées entre les champs, derrière des petites collines. Ouverts sur le monde, ce village ferme cependant ses portes à la tombée de la nuit, car on ne sait jamais vraiment quelle bestiole rôde...